Putain de vies
Avec Putain de vies, l’illustratrice et autrice Muriel Douru aborde un sujet polémique, captivant et rarement traité en BD : la prostitution. Pour recueillir ces parcours de vie, Muriel s'est jointe aux maraudes des associations Médecins du Monde et Paloma dédiées aux travailleu.r.se.s du sexe.
Documentaires La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants Les sociétés à finalité sociale Maisons closes et prostitution Témoignages
Avec Putain de vies, l’illustratrice et autrice Muriel Douru aborde un sujet polémique, captivant et rarement traité en BD : la prostitution. Pour recueillir ces parcours de vie, Muriel s'est jointe aux maraudes des associations Médecins du Monde et Paloma dédiées aux travailleu.r.se.s du sexe. Sans misérabilisme aucun, Muriel donner une visibilité à des personnes qui ont rarement droit à la parole, invisibilisées alors même qu'elles sont bien souvent au cœur de nombreuses conversations. Les gens parlent à leur place, disent ce qui est bien ou mal, ne les écoutent pas et les condamnent sans savoir. L'auteure nous amène à la rencontre d'Amélia, Nigériane, exilée en France et prostituée de force, mais aussi de Laurianne, Escort Girl sans tabou, ou encore de Giorgia, femme transgenre colombienne et séropositive, contrainte de quitter son pays. À travers cette série de portraits, ce livre rend compte sans parti-pris de leur situation, propose un témoignage pluriel, juste, humain, bien loin des clichés que véhicule le travail du sexe.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 27 Août 2019 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Pas très gaie cette bd mais plutôt intéressante et instructive. L’auteure adapte, via des courts récits, des témoignages/parcours de vie qu’elle a recueilli auprès de travailleu(r)ses du sexe. Le fond est honnête et sans concession. Je l’ai lu en plusieurs fois mais j’ai vraiment aimé la pluralité des témoignages, c’est le gros point fort de l’album. A travers ces nombreux profils, c’est tout un panel du plus vieux métier au monde que l’on découvre. En ça le sujet me paraît bien traité. Le dessin et la mise en page accompagne bien les récits. On pardonne facilement les quelques maladresses aperçues. Bref une BD qui mérite d’être lue mais je ne pense pas la relire un jour.
J'étais devenue un objet, leur objet. - Il s'agit d'une bande dessinée indépendante de tout autre, réalisée par Muriel Douru, dont la première édition date de 2019. Il commence par une préface d'Ovidie (actrice, réalisatrice, productrice, autrice et journaliste). Elle évoque sa réticence initiale, avant d'apprendre qu'il s'agit d'évoquer le parcours de vie de travailleuses et de travailleurs du sexe, à partir de leurs propres dires. Elle développe ensuite son propos : elle a constaté que généralement lesdits travailleurs sont exclus des débats qui les concernent, en indiquant que chacun de ces travailleurs a une histoire personnelle différente, qu'ils continuent de souffrir de stigmatisation dans la société, et que les métiers se sont diversifiés avec le numérique, mais qu'ils restent exploités et mal considérés. Vient ensuite une introduction de 3 pages en bande dessinée réalisée par l'autrice elle-même dans laquelle elle évoque ses a priori, son travail dans les maraudes de Médecins du Monde et Paloma dédiées aux travailleuses du sexe, ainsi que la distance de son cadre de référence de vie, d'avec celui des personnes qu'elle a rencontrées. le tome se termine avec une postface de 5 pages, un texte illustré de quelques photographies : paroles de Médecins du Monde & Paloma. La bande dessinée comprend 10 chapitres, chacun consacré à une travailleuse ou un travailleur du sexe différent. Chapitre 1 : Vanessa - de l'enfant esseulée à la mère de famille nombreuse. Dans un appartement en banlieue, une femme observe sa voisine par le judas de sa porte palière et constate qu'elle fait entrer un homme chez elle. Elle décroche son téléphone et avertir l'office HLM. Vanessa est née il y a 48 ans, vivant dans un appartement avec sa famille dans la banlieue modeste d'une ville de province. Chapitre 2 : Amélia - de la vie subie à la vie choisie. Amélia arrive au boulot pour s'installer à son poste de téléopératrice. Un texto arrive sur son portable lui rappelant qu'elle doit 60.000 euros et que son correspondant ne la lâchera pas tant qu'elle n'aura pas remboursé. Amélia est née au Nigéria dans une famille très pauvre. Chapitre 3 : Mei - Des rizières de la Chine aux trottoirs de Belleville. Quelque part dans le quartier de Belleville à Paris, Mei emmène un client faire une passe dans un appartement. Une fois qu'il est parti, elle se fait choper sur le palier pour un autre homme qui exige du sexe gratuit. Elle ne peut qu'obtempérer au risque sinon qu'au moindre esclandre elle se fasse dénoncer par les voisins. Elle est née en Chine au début des années 1970, et sa famille travaillait durement dans la production de maïs. Chapitre 4 : Giorgia - du petit garçon des rues à la femme engagée. Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, au Bois de Boulogne, un client mécontent abat Vanesa, une transgenre, à bout portant. Une autre travailleuse du sexe en informe Giorgia. Celle-ci est née à Bogota en 1979, dans une famille recomposée. Petit garçon elle a rapidement pris conscience qu'elle avait été assignée à un genre qui n'était pas le sien. Chapitre 5 : Candice - du malheur à la quête du bonheur. Candice regarde une déclaration d'Éric Ciotti à la télévision, enjoignant l'Aquarius à retourner sur les côtes libyennes. Elle est née au Nigéria il y a 25 ans, l'aînée de 3 frères et 4 soeurs. Elle n'a jamais vu d'amour entre ses parents. Chapitre 6 : Lauriane - de l'adolescente complexée à l'escort girl. Lauriane rentre chez elle dans son petit pavillon et trouve un bouquet de fleurs devant sa porte, avec un gentil mot d'un certain Jean-Louis. Elle se souvient de son enfance en pavillon dans une famille ordinaire, et de sa passion pour le sexe, développée à l'adolescence, de ses expérimentations diverses et sans tabou. Chapitre 7 : Emmy - du petit garçon à la femme épanouie… Le sous-titre explicite la nature de l'ouvrage : itinéraires de travailleuses du sexe. La quatrième de couverture est composée de 2 paragraphes extraits de l'introduction rédigée par Ovidie sur la stigmatisation dont sont l'objet toutes les travailleuses et les travailleurs du sexe. La lecture de l'introduction ne laisse pas de place au doute sur l'honnêteté de la démarche de l'autrice. Cette dernière explique dans l'introduction qu'elle rapporte les histories de vie de personnes qu'elle a rencontrées et qu'elle a écoutées à l'occasion de maraude avec l'association Paloma, la couverture portant en plus le logo de Médecins du monde. La postface de 5 pages constitue un texte explicatif corédigé par Médecins du Monde France & Paloma sur la nature de leurs actions, la diversité des situations des travailleuses/eurs du sexe, et les actions de prévention. le lecteur comprend qu'il s'agit donc d'évoquer plusieurs parcours de vie de manière brève (entre 12 et 24 pages) partant généralement de l'enfance jusqu'à la situation adulte (entre 25 et 50 ans en fonction des personnes). Ces parcours sont présentés de manière condensée, mais pas romancée. Le lecteur entame la première histoire et apprécie la douceur qui se dégage de la narration visuelle. L'artiste détoure les formes d'un trait léger, fin et précis. Les individus présentent des morphologies variées et réalistes, avec des visages différenciés, des tenues vestimentaires en cohérence avec leur statut social, leur activité, leur culture, la région du globe où se déroule la scène. Muriel Douru représente la réalité sans l'enjoliver, sans la dramatiser, avec un degré de simplification dans les formes pour rendre la lecture plus fluide, sans pour autant s'inscrire dans un registre tout public, encore moins enfantin. Elle prend soin de représenter les environnements en les différenciant également. Au fil des histoires, le lecteur peut observer des appartements différents, un pavillon, une ville au Nigéria, un village en Chine, une rue à Bogota, une vue aérienne de Paris, etc. Il ne s'agit pas de reportages touristiques, mais chaque lieu comporte des caractéristiques géographiques et d'aménagement, cohérentes et réelles. de même, le lecteur est bien en train de lire une bande dessinée, et pas un texte illustré, pas des pavés de texte découpés en morceau où la dessinatrice hésite entre représenter ce qui est dit, ou coller une image de transition. Ces 10 chapitres sont autant de bandes dessinées en bonne et due forme, avec une approche factuelle et descriptive, et une narration visuelle riche et variée, que ce soit dans la conception des prises de vue, ou dans la complémentarité entre textes et dessins. Le lecteur commence donc par découvrir l'itinéraire de Vanessa, depuis son enfance maltraitée jusqu'à l'interrogation sur son futur maintenant qu'elle a 50 ans. Il n'y a pas de misérabilisme, pas de victimisation, pas de jugement de valeur, pas de romantisme, pas de diabolisation du métier ou des clients. Pour autant, il n'y a pas de banalisation ou d'indifférence. le lecteur a l'impression que Vanessa lui raconte le déroulement de sa vie, avec les éléments relatifs à son métier, et des détails de sa vie privée qui en font une vraie personne. le deuxième récit est raconté de la même manière, avec la même approche naturaliste. L'absence de dramatisation évite à la narration de donner l'impression d'un reportage sensationnaliste. À nouveau, l'histoire d'Amélia est unique et personnalisée. le lecteur ressent tout naturellement de l'empathie basique pour cette personne, en gardant à l'esprit qu'il a accès à une partie de sa vraie vie. du coup, lorsqu'il la voit avec d'autres femmes dans sa situation, dans une cage d'escalier dans un foyer à enchaîner les passes à dix euros, le ressenti est douloureux. Les actes sexuels sont représentés dans 3 cases, sans effet esthétique, sans gros plan, dans un registre sans rapport avec celui de la pornographie. L'aspect factuel de la description rend palpable la réalité de la situation et des actes. En proscrivant tout effet pour appuyer, l'autrice rend possible la projection du lecteur dans la situation, sans filtre déformant. Au fil des 10 biographies, le lecteur se retrouve ainsi dans la peau d'êtres humains en butte aux pires comportements de ses confrères. Il perçoit la souffrance de chacune de ces personnes. L'effet cumulatif est dévastateur. Au fil de ces 10 parcours de vie, il subit l'oppression, les viols, la guerre, la famine, l'exploitation, les profiteurs, le chantage, les passes à 10 euros, la peur au bois (de Vincennes, de Boulogne), les macs, les mariages arrangés, la violence conjugale, le chômage, la crédulité, l'abus de confiance, le mirage de l'Eldorado, l'angoisse de l'expulsion du sol français, l'indifférence des pouvoirs publics, la prison de son identité sexuelle physique, la séropositivité, la déscolarisation forcée, les prédateurs, la traite des femmes, la pauvreté, le racket, le chantage sur les proches, la reproduction des schémas de la violence familiale, la drogue… Il se rend compte que le parti pris graphique atténue l'horreur visuelle des situations et des violences, rendant la lecture supportable et même agréable, mais qu'il ne cache rien de ces maltraitances. Muriel Douru se révèle être une narratrice extraordinaire. Elle sait représenter la violence sans la rendre esthétique, sans non plus tomber dans le gore. Elle n'hésite pas à représenter les actes sexuels, sans hypocrisie, sans fausse pudeur, mais sans séduction, ce qui correspond bien à cette relation tarifée. Elle montre ces travailleuses et travailleurs en situation de travail, avec une approche professionnelle, sans être technique. Bien sûr, l'accumulation de maltraitance finit par atteindre le lecteur. Son regard sur ces femmes et ces hommes s'en trouve modifié, quelles que soient ses convictions morales ou religieuses. Dans son introduction, l'autrice évoque la difficulté de projection pour comprendre la réalité de ces vies, à partir de son milieu, son éducation et son statut, de femme blanche et occidentale, n'ayant jamais manqué d'amour parental ni souffert de la faim. Elle indique que la rencontre avec ces femmes et cet homme lui a permis de comprendre combien il est compliqué d'appréhender ce qui vivent des gens au destin si éloigné. Au fil de la lecture, il se dégage également une représentation de la relation sexuelle comme un rapport de force, dans lequel les travailleuses du sexe et les travailleurs du sexe occupent la position de faiblesse. En outre, la représentation de ces rapports forcés, de ces abus réguliers (sans être systématiques) par des clients violents ou voleurs, et souvent des conditions sordides du rapport tarifé (sur le capot d'une voiture) finit par brosser un tableau déprimant de la pulsion masculine imposée aux femmes, et par voie de conséquence subie par les hommes incapables d'échapper à sa force impérieuse. Au sein des témoignages, le lecteur peut relever 2 petites phrases qui définissent cette forme de relation. Dans la première, une travailleuse indique qu'elle était devenue un objet, l'objet de 2 hommes. Dans la seconde, une autre travailleuse constate que même les gentils profitent d'elle : elle doit toujours coucher même quand elle n'en a pas envie, et pour le temps dont ils ont besoin pour se soulager. Cette bande dessinée est extraordinaire dans le sens où elle parvient à déjouer tous les pièges de la représentation de du travail du sexe (misérabilisme, romantisme, voyeurisme, etc.) sans rien occulter de la nature de ce travail, en donnant la sensation au lecteur d'écouter ces femmes et cet homme en train de lui parler directement, lui laissant son libre arbitre sans lui faire de chantage à l'émotion, sans le culpabiliser, sans l'agresser par des visions insoutenables, dans un rapport de lecture librement consenti, respectueux de sa sensibilité.
C’est un documentaire intéressant, équilibré et instructif – même si ce n’est pas forcément le truc que j’achèterai ou relirai. En tout cas, ce travail évite quelques écueils : le misérabilisme, le manichéisme, le jugement moral, et le voyeurisme, et c’est déjà beaucoup, sur un sujet très souvent traité sur un mode racoleur ou moralisateur dans les médias (l’hypocrisie faisant que ces deux versions cohabitent parfois dans le même reportage). L’introduction d’Ovidie, et la postface d’une association balisent bien et le sujet et l’optique avec laquelle il va être ici traité. Nous lisons une succession de témoignages d’hommes et de femmes, pour comprendre comment ils en sont arrivés à se prostituer, quel est leur quotidien dans ce « métier », quels sont leur ressenti et leurs espoirs par rapport à cette situation. Globalement – à part une jeune femme, il est vrai faisant plus de la prostitution « haut de gamme », tous montrent une fêlure, une violence subie à l’origine de leur entrée dans la prostitution, rarement librement choisie. Et une bonne partie des cas montrent aussi les liens entre prostitution et immigration clandestine, ceux qui profitent de ces deux choses étant souvent les mêmes. Les témoignages sont divers, bien développés, sans les défauts craints et évoqués plus haut, c’est donc intéressant. J’ai été un peu gêné par le dessin, un peu naïf et maladroit – mais bon, le choix n’était pas de faire de l’érotique, hein ! Ceux que le sujet intéresse trouveront sans doute leur bonheur dans cet album bien fichu.
Cet album est constitué de différents récits de vie de prostitué(e)s. Même si certaines destinées sont fort similaires (celles des migrant(e)s, par exemple), chaque parcours est différent et cet album nous montre bien l’être humain derrière l’objet de plaisir. En cela, le livre est parfaitement réussi. Comme le dit très justement Ro, les prostitué(e)s qui nous livrent ces récits ont un certain recul vis-à-vis des faits qu'elles ou ils exposent. Cela amène une certaine froideur, un côté analytique aux témoignages. Ce procédé nous prive un peu d'émotion mais nous permet de ne pas sombrer dans le récit à l'eau de rose, dans le misérabilisme. Pour un documentaire, je pense que cette approche se justifie pleinement. Pour ce qui est de la forme, j’ai trouvé les dialogues et soliloques parfois trop scolaires, trop académiques, trop édulcorés dans un milieu où la violence frappe plus souvent à la porte qu’à son tour. Le dessin est lui aussi très sage, un peu raide, pas vraiment maladroit mais pas affirmé non plus. Mais, bon, dans un cas comme dans l’autre, et pour rester dans le thème, on s’en branle ! Le principal n’est pas là ! Putain de vies n’est pas une bande dessinée qu’on lit pour se rincer l’œil (si vous voulez voir de belles plantes, lisez plutôt Jardin et Loisir). Ce livre est une ouverture vers une réflexion plus profonde et plus globale sur la prostitution, Il met en avant les principaux et principales concerné(e)s et devrait permettre à plus d’un lecteur d’un peu revoir son jugement sur certaines idées reçues et certaines stigmatisations. Ce n’est pas un chef d’œuvre, ça manque un peu d’émotion selon moi, mais c’est une œuvre utile et soignée. Donc pas mal.
Cet album est un recueil de témoignages de différent(e)s prostitué(e)s, quoique plutôt ex-prostitué(e)s pour la plupart. Il est constitué d'une dizaine de chapitres qui sont autant de récits de la vie de chacun d'entre elles/eux. Ceux-ci sont racontés sur un ton très neutre, comme un simple rapport des faits et des paroles des témoins, n'insistant jamais sur les drames que beaucoup d'entre eux ont vécu. Et comme la "carrière" de ces témoins est généralement terminée en fin de chacun de ces récits, cela leur permet de prendre du recul et d'observer les choses avec objectivité, sans tomber dans le misérabilisme. La qualité de cet album, c'est que son auteure a recueilli des témoignages de personnes très différentes et d'origines très variées. Cela permet d'avoir une vision assez vaste de la prostitution dans son ensemble et de faire le distinguo entre la prostitution forcée, la prostitution homosexuelle ou transsexuelle ou encore les escort-girls. De même les origines géographiques des personnes interrogées sont très variées. On remarquera d'ailleurs une certaine similarité dans les parcours de celles et ceux qui viennent d'une même région du monde. Par exemple, les témoignages des prostituées d'origine africaine passent tous par la migration clandestine et le chantage et la prostitution forcée organisée par les passeurs et leurs complices. Et étonnamment, les témoignages de prostitué(e)s d'origine sud-américaine sont tous deux des récits de transsexuels venus chercher de quoi gagner leur vie mais aussi un refuge contre la discrimination en Europe. Et à côté de la majorité de ces récits de femmes et d'hommes issus de la misère et de la violence qui n'ont guère d'autres choix que de s'en sortir en devenant travailleurs du sexe, il y a aussi le récit d'une femme qui aime le sexe et a choisi volontairement de rentrer dans ce milieu pour l'argent et le plaisir. Comme quoi, tout n'est pas blanc ou noir. Ce fut pour moi une lecture instructive mais pas forcément passionnante. Le ton très neutre utilisé rend l'ensemble un peu fade et sans vie. Il en est du même du dessin qui est très simple et qui révèle une certaine efficacité dans sa sobriété mais qui n'est pas vraiment enthousiasmant. C'est un album qu'on lit comme un documentaire, qui transmet de l'information, mais que je doute avoir envie de relire.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site