Le Royaume de Blanche-Fleur
One-shot dans l'univers de la série Le Royaume, il peut se lire sans connaitre cette dernière mais peut aussi être considéré comme sa conclusion épique. A voir aussi : Le Royaume
Institut Saint-Luc, Liège Spin-off
Il était une fois un royaume dont le roi était devenu fou suite à la mort de son épouse adorée. Ce roi, Igor, devint colérique et violent. Quand il entreprit de mener une guerre de conquête, un de ses vassaux, le comte de Rose-Adieu, tenta de s'opposer à ses projets. La réaction du monarque fut brutale : il envahit le comté, pilla et détruisit tout. Seule Blanche-Fleur, la petite fille du comte, fut épargnée, sauvée par le frère du roi, le prince Serge. Puis elle disparut sans que personne ne sache ce qu'elle était devenue... Près de deux décennies plus tard, c'est le bon roi Serge qui règne sur le royaume des Six-Ponts. Et dans ce royaume où il fait bon vivre, tout le monde s'apprête à fêter dignement le mariage de la princesse Cécile. Anne, la tavernière, se réjouit de l'événement, non seulement parce qu'elle a été élevée avec Cécile, mais aussi parce que ce mariage va lui permettre de relancer sa taverne. Mais Anne est aussi la protégée du roi qui ne peut rien lui refuser. Ce qui suscite la jalousie de la reine qui déteste Anne, complote contre elle et ne sera satisfaite que quand cette "petite intrigante" aura été éliminée.
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Date de parution | 30 Août 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Avant toute chose, je me dois de prévenir que cet album est à la fois un one-shot et une conclusion à la série Le Royaume du même auteur. Je me dois de le préciser parce que, sans doute bêtement, je l’ai d’abord lu avant de lire la série d’origine. Ce n’est pas grave en soi, après tout cela reste parfaitement compréhensible en tant que one-shot (et la situation comme les personnages nous sont de toute façon présentés dès l’introduction), mais il faut tout de même garder en tête que l’histoire prend tout son intérêt en tant que « grand final ». Il me semble important, dans ce cas, de présenter deux avis : celui que je me suis faite après ma lecture de ce one-shot et son évolution après avoir commencé à lire Le Royaume. A ma première lecture, donc, j’ai pu découvrir ce sympathique Royaume et ses habitants, eux, plus ou moins sympathiques (disons que certain-e-s n’ont pas l’altruisme qui suinte par tous leurs pores). On suit de nombreux personnages, mais principalement Anne, jeune tavernière et amie proche de la famille royale, dont la vie va rapidement basculer après un complot orchestré par la Reine et une de ses voisines (qui ne peuvent vraiment pas la sacquer). Mais ce n’est pas tout, car en parallèle, il y aussi un mariage, une héritière disparue, une armée en marche et ces fichus oiseaux qui parlent ! L’histoire est simple (on voit très rapidement venir la quasi-totalité des rebondissements) mais les évènements s’enchaînent avec peps et le dessin, au côté très enfantin, rajoute à cet aspect dynamique et bon-enfant. Les personnages sont également rapidement très attachants, à la fois par leurs personnalités colorées et leurs designs très jolis (mentions spéciales pour le roi ventripotent et jovial et Sophie la jolie bagarreuse). Après avoir pu lire Le Royaume, j’ai davantage apprécié ce récit. Ce dernier apporte une bonne conclusion à tous ses personnages (les planches de fin à la « que sont-ils devenus » sont vraiment agréables). Pour tout dire, j’avais visiblement tellement apprécié cette histoire qu’à côté de ça la série de base m’avait presque parue fade en comparaison (seuls les dialogues des oiseaux m’ont semblé supérieurs dans Le Royaume). En conclusion, un très bon one-shot et un excellent final. PS : même si je suis toujours de l’avis qu’il faut savoir quand bien arrêter son récit, je rejoindrais presque Mac Arthur sur le fait que je serais bien curieuse de voir une suite après tous ces changements du statu quo.
Voici une conclusion intelligemment construite. Ce tome pouvant se lire indépendamment des autres, il pourra inciter des lecteurs à découvrir la série mère. Bien vu sur le plan marketing ! Il est dans la continuité de la série mère. Graphiquement parlant, rien ne change. Le dessin est toujours aussi dépouillé (surtout les décors) avec l’accent mis sur l’expressivité des personnages. Je trouve toutefois les pleines pages peu judicieuses, exceptée la dernière qui clôture le récit. L’auteur éprouve aussi quelques difficultés à dessiner les chevaux en mouvement. Le récit est davantage porté sur l’aventure que sur l’humour (même si toujours présent, avec les pious notamment). Il n’y a pas de grand revirement de situation avec un final qui ne surprendra personne. Mais l’intérêt vient de la trame narrative qui se centre sur les jeux d’acteurs des personnages (complots, trahison, amour,...). C’est donc assez rythmé, on ne s’ennuie pas une seconde. A lire …
A mes yeux, cet album est clairement la suite et fin de la série à succès de Benoit Feroumont (« Le Royaume »). On y retrouve tous les personnages importants et je pense qu’il sera difficile à un lecteur n’ayant jamais ne fusse que feuilleter « Le Royaume » de pleinement profiter de cet album car trop de références y sont faites. Mais il ne faut pas non plus avoir lu tous les albums pour se lancer dans celui-ci puisque Le Royaume de Blanche-Fleur nous offre une histoire complète qui se suffit à elle-même. A titre personnel, j’aimais bien « Le Royaume » mais je trouvais que la série commençait à tirer en longueur sans réellement parvenir à se renouveler. Ce ‘one-shot’ comble par conséquence mes espérances les plus folles puisque : 1 - J’ai retrouvé avec grand plaisir des personnages auxquels je me suis depuis longtemps attaché tout en découvrant de nouveaux acteurs au charisme indéniable. La grande force de Benoit Feroumont est d’avoir réussi à créer un récit moderne sur des bases très classique (l’univers pouvant faire penser, par exemple, à celui dans lequel s’agitaient Johan et Pirlouit) et la modernité du langage de ses personnages, leur franc-parler saupoudré de quelques expressions du cru (qu’un lecteur belge repérera à coup sûr, le sourire aux lèvres) fait beaucoup dans son pouvoir de séduction sur moi. 2 – Ce récit conclut magnifiquement le Royaume. On a droit à une vraie fin… tellement bonne que je me prends à rêver d’une suite. Mais une suite qui sera forcément construite sur de nouvelles bases car la fin de cet album n’autorise pas de retour en arrière. Du coup, je trouve cet album à la fois parfaitement dans la continuité du Royaume, pertinent dans ses développements et franchement culotté puisqu’il n’autorise pas un retour en arrière. 3- Il n’y a pas que la fin qui est réussie. Tout le récit est prenant, joyeux, vivant, mouvementé, drôle, enzovoorde… C’est un très bon album que nous offre Benoit Feroumont. Comme le dit Ro, c’est une conclusion en apothéose. En résumé, pour moi si vous voulez vraiment profiter de cet album, il vaut mieux lire quelques tomes du Royaume avant (en les lisant dans l’ordre de parution de préférence) . Et si vous trouvez que le niveau baisse au fil des tomes alors que vous avez bien aimé les premiers, alors ruez-vous sur ce Royaume de Blanche-Fleur, qui est vraiment un très bon album.
Le Royaume de Blanche-Fleur est un one-shot se déroulant dans l'univers de la série Le Royaume et mettant en scène les mêmes protagonistes mais il peut se lire sans connaître cette dernière. En effet, l'auteur prend soin de créer là une histoire complète et indépendante, avec une vraie présentation du contexte et des personnages pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas du tout la série initiale de Benoit Féroumont. Et en même temps, cet album peut aussi être considéré comme une conclusion en apothéose de cette série. Cela commence en racontant des événements ayant eu lieu une vingtaine d'années avant les aventures humoristiques d'Anne l'aubergiste et du brave François. C'est l'histoire d'un royaume vassal écrasé par son cruel suzerain et dont la princesse, encore tout bébé, est sauvée de la mort et doit être cachée ailleurs. Et vingt ans après, nous retrouvons le cadre du petit royaume des Six-ponts et de sa population bon enfant. Sauf que les jalousies de la Reine et d'une rivale envers Anne, la tenancière de taverne trop indépendante, vont entraîner tout le monde dans un complot de grande envergure. C'est une aventure de grand divertissement, puisant dans les contes de fées classiques de princesse héritière et les histoires plus martiales d'espionnage et d'invasion par une armée étrangère, tout en offrant toujours le côté léger et prompt à l'humour de Benoit Féroumont. Les protagonistes de sa série Le Royaume sont ici tous exploités à leur plein potentiel, et comme l'auteur sait qu'il va nous offrir ici un récit clé, peut-être la conclusion définitive de son petit univers, il n'hésite pas à rebattre les cartes et à changer la donne. C'est amusant, même si moins humoristique que la série initiale puisque davantage orienté vers l'aventure et l'action. L'intrigue est bien menée et prenante, quoiqu'on se doute rapidement de comment tout cela va se finir. Et l'ensemble est toujours si bien servi par le graphisme de Benoit Féroumont, lumineux, prompt à amener le sourire et nous offrant par-ci par-là quelques grands dessins en une page qui sont de très belle facture. Un très bon moment à passer ! Et pour ceux qui l'ont lue, c'est aussi une conclusion excellente à la série Le Royaume.
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