Danthrakon
Dans la mythique cité de Kompiam cohabitent de nombreuses races intelligentes. Nuwan, un humain, est apprenti marmiton dans la demeure d’un grand magicien. Avec l’aide de la belle Lerëh, dont il est un peu amoureux, il apprend à lire.
Christophe Arleston Les petits éditeurs indépendants
Mais ses incursions dans la bibliothèque vont le mettre aux prises avec un précieux grimoire, le Danthrakon. La magie de l’ouvrage s’insinue en lui alors que les pages blanchissent. Effrayé, Nuwan n’ose en parler à personne. Un terrible inquisiteur enquête sur l’effacement du grimoire, alors que Nuwan cache à tout le monde que de l’encre a remplacé son sang, ses larmes… et qu’il pisse noir. Terrorisé, il sait qu’il ne peut rien sans l’aide de Lerëh…
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Date de parution | 04 Septembre 2019 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je découvre cet éditeur après emprunt des 3 tomes. Rien de neuf sous le soleil pour ceux qui connaissent le scénariste. Nouvel univers mais même recette, de l’aventure humoristique, des personnages sans surprises … toujours le même pot, c’est facile à suivre et pas désagréable. Mais je dois avouer que je suis resté sur ma faim, trop typé ado, il m’en faut bien plus dorénavant. Ça va vite et les persos sont assez creux finalement. Au dessin, Boiscommun s’éloigne fortement de son style habituel si reconnaissable. Son trait est ici complètement aseptisé, il rentre dans le moule « Soleil » école Tarquin ou Floch mais en moins bien je trouve, dommage. Efficace mais impersonnel. Les jeunes lecteurs y trouveront certainement plus d’intérêt que le vieux con que je suis devenu.
Ces trois tomes se lisent sans problème mais il est clair qu’Arleston y fait du 100% Arleston. Du coup, si vous cherchez quelque chose de neuf, d’original, qui puisse vous sortir de votre routine et sortir le scénariste de sa zone de confort, vous risquez d’être grandement déçus. Et si vous n'aimez pas Arleston, cette série ne vous fera très certainement pas changer d'avis (pas la peine de la lire). Mais à partir du moment où on accepte l’idée de lire un récit type de ce scénariste, à partir du moment où on n’est pas encore saturé du modèle « Lanfeust de Troy » (ce que je peux comprendre, ça a été mon cas un moment), cette série fait le taf. Le dessin de Boiscommun est agréable et très proche de celui de Tarquin, la colorisation est conforme aux standards des productions d’Arleston (même si j’ai trouvé le troisième tome un peu trop vif dans ses choix de couleur), la bonne humeur est bien présente, le héros est bien nigaud, les jolies héroïnes bien finaudes et les méchants bien cruels. Alors ne venez pas râler si vous trouvez que la série ressemble aux autres séries d’Arleston. Dès la couverture du premier tome, il semble assez évident que ce n’est pas avec ce Danthrakon qu’il allait chercher à se renouveler. Il se contente juste ici de faire ce qu'il sait faire et manifestement y prend du plaisir. Pas révolutionnaire (loin s’en faut) mais sympa. A noter que la fin du troisième tome laisse le champ libre à un nouveau cycle sans que celui-ci ne soit obligatoire.
Je mets un peu une note "sanction" car j'en ai un peu marre des séries d'Arleston qui ne font que recycler toujours la même histoire. Lanfeust de Troy avait su insuffler un vent de nouveauté sur l'héroic fantasy en bd à l'époque (la plupart des classiques du genre comme La Quête de l'Oiseau du Temps, Le Grand Pouvoir du Chninkel ou Légendes des Contrées Oubliées datant d'une bonne dizaine d'années avant sa sortie) et Les Forêts d'Opale sortait du lot grace à un graphisme très réussi et fourmillant de détail et un univers bien travaillé malgré, déjà, une resucée des personnages et situations déjà lues dans Lanfeust. Et le problème c'est qu'Arleston ne fait que tenter de surfer sur la popularité de sa série à succès...j'en veux pour preuve le nombre de séries dérivées sur Lanfeust qui sont vraiment mauvaises pour la plupart et quelconques pour une ou deux. Bref, Arleston ne sait raconter qu'une histoire. Et bien ici, rien ne sauve cette bd du naufrage. Un auteur qui se cannibalise lui même toujours plus, un dessinateur qui peine à convaincre avec ses personnages plutôt moches, sa colorisation informatique et des cases désespérement vides... Danthrakon, c'est le Lanfeust de Wish. A éviter.
Drakoo est une nouvelle maison d'édition issue de la collaboration entre l'éditeur Bamboo et Christophe Arleston, le scénariste bien connu de Lanfeust de Troy. Suite à l'arrêt du Lanfeust Mag, ce dernier avait en effet l'envie de faire perdurer le même esprit de création de nouvelles séries BD dans des univers imaginaires de Fantasy ou de SF. Et il compte aussi faire profiter une nouvelle génération d'auteurs de son expérience dans le domaine. Comme fer de lance de cette nouvelle édition, il s'associe à Olivier Boiscommun (Le Livre de Jack, Anges,...) pour livrer une série heroic-fantasy qui rappellera beaucoup les échos de Lanfeust. Soyons clair, ceux qui connaissent bien l'imaginaire d'Arleston ne seront pas dépaysés. On retrouve de très nombreux éléments similaires, que ce soit le jeune héros rouquin, brave mais un peu naïf, son amie jolie et plus intelligente, la ville avec son école de magie, les différents types de pouvoirs magiques ou encore le bestiaire. Même Boiscommun a modifié son style graphique habituel, plus accoutumé à la peinture en couleurs directes, pour se rapprocher de l'ambiance visuelle de Didier Tarquin, l'encrage et la colorisation jouant également dans ce sens. La comparaison est d'ailleurs parfois un peu cruelle car les planches de Boiscommun apparaissent moins fouillées et parfois moins maîtrisées que celles de Tarquin, notamment quand il s'agit de représenter la ville dans son ensemble ou encore un bateau qui navigue. Mais pour le reste, et notamment les personnages et différentes créatures, ou encore pour la mise en scène et les scènes d'action, le résultat est très bon et agréable à la lecture. Même si l'on y retrouve des ingrédients déjà forts usités, la sauce prend relativement bien. C'est du divertissement sympathique qui fait passer du bon temps et donne envie de lire la suite. J'ai apprécié la mise en place de ce monde fantastique, ses personnages certes assez typés mais aux relations agréables, les types de magie et la personnalité des magiciens en question. Et j'aime bien l'idée de ce grimoire qui vient parasiter et prendre en partie possession du héros. Il y a aussi quelques personnages secondaires intéressants même si pas forcément toujours très crédibles. L'humour ne m'a pas vraiment fait rire mais l'atmosphère légère amène le sourire la plupart du temps. Ca ne marche pas toujours ceci dit. Il y a par exemple dans le premier tome un gag qui, pour moi, est tombé vraiment à plat, celui de la baffe car "cela fait pousser la queue" : je n'ai même pas compris le pourquoi de la baffe initialement, pensant que c'était plus de la colère engendrée par la peur que l’héroïne ressentait pour le comportement imprudent du héros, avant de comprendre que c'était un gag un peu trop lourd. Le déroulé de l'intrigue est plaisant mais le rythme est un peu décousu, avec un léger manque d'accroche. Il y a quelques bonnes idées mais aussi des péripéties trop artificielles pour satisfaire tous les lecteurs. Et la conclusion de la trilogie ne m'a pas tellement enthousiasmé, me laissant un souvenir finalement assez diffus. Nous sommes donc sur du simple divertissement qui plaira à ceux qui veulent retrouver un esprit proche de Lanfeust de Troy, mais les trop grandes similitudes avec cette série phare d'Arleston risquent de déplaire à ceux qui sont lassés de sa patte.
C'est vrai que je n'avais pas lu un Arleston depuis longtemps. Danthrakon est dans la parfaite ligne de tout ce qu'il a produit en matière de fantasy. Il faut dire qu'à l'époque Lanfeust de Troy avait révolutionné le genre avant de se décliner en une multitude de séries commerciales ayant fait perdre au final toute saveur particulière. Danthrakon est tout à fait honnête et dans cette droite ligne composée d'humour sur fond de magie. Si j'ai bien aimé la première partie avec la découverte des personnages, j'ai moins aimé la seconde que j'ai trouvée plus brouillonne et plus précipitée. J'avoue qu'au final, cela ne me procure pas autant de plaisir qu'avant.
Je n'ai pas accroché au premier tome. On retrouve la touche d'Arleston au scénario, alors ses fans vont aimer et ceux qui sont allergiques à son style peuvent passer leur chemin sans problème. Personnellement, je trouve que c'est un scénariste qui est capable du meilleur comme du pire et ce qui le désavantage c'est de surtout écrire pour un genre qui ne m'attire pas plus que ça, à savoir la fantasy. Il faut donc plus qu'un scénario basique pour me captiver et malheureusement ici j'ai l'impression d'avoir lu un scénario basique: le gentil héros amoureux de la gentille fille riche et qui se fait brutaliser par le méchant gars riche va un jour recevoir des pouvoirs magiques par erreur et évidemment ça va lui attirer des ennuis. J'aime bien le grimoire Danthrakon, mais pour l'instant les personnages sont clichés et le scénario un peu poussif durant une bonne partie du tome (je sais que c'est le tome qui introduit la série, mais elle n'est prévue que pour durer 3 tomes) et lorsqu'il se passe enfin quelque chose d'excitant, il était un peu trop tard pour que je rentre dans le scénario. Le dessin est pas mal. Je pense que je vais tout de même donner une seconde chance à la série, et je vais peut-être lire le deuxième tome lorsqu'il sera disponible à la bibliothèque.
On ne peut que se dire, en voyant ce premier tome de la nouvelle série de Christophe Arleston, qu'on a déjà lu ça... Les point communs, déjà relevés par Ro, sont légion, tant au niveau des caractères, des décors ou de l'univers développé. On pourrait presque croire que cela se passe dans l'univers de Troy, tant ça correspond. Mais Arleston fermant progressivement cette page chez Soleil, on se dit que ça va se démarquer par la suite. Cependant cela reste très agréable à suivre, mieux maîtrisé qu'aux débuts de Lanfeust de Troy, avec moins de tics de scénario. Côté dessin j'aime bien le style adopté par Boiscommun, même s'il est capable de faire mieux. Attention toutefois à ne pas trop faire de "Tarquin-like", ça risque de le suivre un moment... Mais contrairement à Ro, je n'ai pas l'intention d'aller plus loin dans ma lecture ; pour moi c'est du réchauffé, j'aurais aimé qu'Arleston parte sur d'autres sujets en lançant sa nouvelle collection et sa nouvelle série chez Bamboo...
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