Superman - For All Seasons (Les Saisons de Superman)
Clark Kent n'est encore qu'un jeune homme fraîchement débarqué du Kansas dans la plus grande ville du monde, Metropolis. Il a décidé de mettre ses pouvoirs surhumains au service de son prochain, mais découvre que le boulot de héros est beaucoup plus lourd à supporter qu'il ne l'aurait imaginé.
Adoption DC Comics Les débuts des Super-Héros célèbres Loeb - Sale Super-héros Superman Univers des super-héros DC Comics
La dernière année de lycée s'achève pour le jeune Clark, fils adoptif de Martha et John Kent, braves fermiers du Kansas. Dans son enfance et son adolescence, il a découvert qu'il possédait des pouvoirs extraordinaires : il peut tordre des barres d'acier à mains nues, soulever des tracteurs, courir plus vite qu'un train ou même voler. Il a pris la décision de mettre ces dons au service de la communauté après avoir quitté le lycée. Clark quitte donc Smallville, son bled paumé du Kansas, pour Metropolis, la plus grande ville du monde. Là, il devient journaliste au Daily Planet. Il commence également à jouer les héros dans le joli costume bleu à cape rouge que lui a fait sa môman et, comme dans ces cas-là il retire ses lunettes et laisse tomber une mèche de cheveux sur son front, personne ne se doute que Clark Kent et ce surhomme sont une seule et même personne. Une rivale de Clark au Daily Planet, Loïs Lane, baptise le héros Superman et contribue à faire de lui une star. Le richissime industriel Lex Luthor, qui était considéré comme le bienfaiteur n°1 de Metropolis jusqu'à l'arrivée de Superman, ne supporte pas la popularité grandissante du nouveau héros, et va ruser pour le discréditer. Clark, accablé par le poids de ses responsabilités de héros, tombe dans le piège de Luthor. En proie au doute, il rentre à Smallville...
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Traduction | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Juillet 2001 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Un bijou de sensibilité et de nuances - Ce tome regroupe les 4 épisodes de la minisérie écrite par Jeph Loeb, dessinée et encrée par Tim Sale, et mise en couleurs par Bjarne Hansen, initialement parue en 1998. Loeb & Sale ont réalisé cette histoire entre Un long Halloween (1996) et Amère victoire (1999). Chacun des 4 épisodes a pour titre une des 4 saisons ; ils forment une histoire complète et assez indépendante de la continuité du personnage. L'histoire commence au printemps, alors que Clark Kent n'est pas encore Superman. Jonathan Kent (son père) est en train de labourer un champ avec son tracteur quand la herse butte sur un roc. Clark aide son père en le déplaçant à main nue. Ils rejoignent ensuite la ferme, où Martha Kent a préparé le repas auquel ils ont invité Lana Lang et sa tante Ruth. Dans cette première partie, Clark se rend également au café de Smallville pour y partager un verre (sans alcool bien sûr) avec Lana et Pete Ross. Il prend conscience que la fin du lycée arrivant, il va devoir choisir quelle direction prendre dans sa vie. La suite du récit se situe au début de la carrière de Superman à Metropolis, période au cours de laquelle il revient régulièrement à Smallville. Après le succès de "Long halloween", Loeb et Sale décident de renouveler l'expérience en transposant leur approche au personnage solaire de l'univers partagé DC. Il y a bien sûr un monde d'écart entre la noirceur de Gotham et son chevalier noir urbain, et la luminosité rutilante de Metropolis et son défenseur issu de l'Amérique profonde. Cela se ressent dès la première page avec le choix des teintes utilisées pour la mise en couleurs. Cette dernière a été effectuée par Bjarne Hansen qui utilise des teintes pastel douces (à l'exception du rouge et du jaune vifs du costume du Superman) appliquées à l'aquarelle ou peut être aux crayons pastel. le résultat confère une apparence intemporelle à chaque page et un peu surannée, comme s'il s'agissait d'un âge d'or vu avec le recul des années, juste une légère patine sans verser dans le passéisme. Cela se ressent également dans le choix de la mise en page : de 2 à 4 cases par page, le plus souvent 3, avec régulièrement des dessins occupant une pleine page et même s'étalant sur une double page. Ce choix transcrit à la fois la dimension plus grande que nature de Superman, dont toutes les actions s'inscrivent dans une échelle plus grande que celle de l'activité humaine, et à la fois l'importance donnée aux grands espaces, au ciel ouvert, mais aussi à la hauteur des buildings. D'un coté ce parti pris aéré rend la lecture rapide, de l'autre il donner une impression incomparable d'espace et de majesté. Dès les premières images, le lecteur constate qu'il plonge dans un univers visuel qui n'appartient qu'à Tim Sale, pour une expérience graphique qui sort des sentiers battus. Derrière l'apparente évidence des dessins, il y a une science de la composition peu commune. La première page contient 3 cases qui forment un traveling avant sur le S de Superman s'achevant sur une case comprenant 1 tâche de jaune et 2 tâches de rouge, composition totalement abstraite lorsqu'elle est déconnectée des 2 images précédentes. Loeb & Sale ont l'ambition de faire approcher le lecteur au plus près du personnage. Il s'en suit une double page composée de 2 cases superposées. Celle qui occupe les 2 tiers de cette double page positionne le lecteur sous l'auvent devant la porte de la ferme des Kent, avec une grange en arrière plan et Clark de dos observant un champ. Il est facile de dire que Sale s'est fortement inspiré de Norman Rockwell pour dessiner une Amérique rurale légèrement fantasmée, mais c'est aussi diminuer la qualité de son travail. Cette première case place le lecteur dans un lieu réel, habité, utilisé, accueillant. Il y a bien sûr le cliché de la tarte (apple pie) refroidissant sur le rebord de la fenêtre, mais aussi le chien couché attentif aux gestes de son maître, la balancelle avec les coussins pour la rendre plus douillette, les gros croquenots laissés à l'extérieur pour éviter les odeurs, le carton de produits dangereux, les poules qui picorent, etc. Pour chaque endroit, Tim Sale crée un décor détaillé, réaliste, où il est possible de distinguer les traces des activités de ses occupants. Parmi les endroits les plus remarquables, il est possible de citer la chambre de Clark, le drugstore de Smalville avec ses étagères chargées de produits en tout genre, la salle des journalistes du Daily Planet, l'appartement révélateur de l'obsession de Jenny Vaughn, l'opulence chaleureuse de la table dressée par Ma Kent. La force graphique de cette histoire ne se limite pas à ces endroits exceptionnels. La deuxième case représente uniquement le buste de Clark en train d'appeler son père, avec 3 oiseaux vaguement esquissés en arrière plan. Sale utilise de manière pertinente la possibilité de limiter le nombre d'éléments dans une case. Ici le lecteur perçoit la chaleur de cette fin d'après-midi dans la couleur du ciel, ainsi que l'immensité de cet espace ouvert, grâce à la savante mise en couleurs d'Hansen. À plusieurs reprises, Hansen compose des motifs qui transmettent des impressions mieux que ne le ferait un dessin (une superbe image de prairie ondulant sous le vent). Cette case permet aussi de découvrir l'apparence de Clark Kent : il est très musculeux, massif, un véritable homme fort de cirque, une force de la nature. Ce choix place le récit dans le domaine du conte, plus de celui du récit d'aventures traditionnel. Clark Kent est le seul individu doté d'une telle morphologie. Sa largeur d'épaule est telle qu'il peut serrer ses 2 parents dans ses bras, en faisant se rejoindre ses mains. Il est le seul individu à avoir une telle carrure et pourtant personne ne se rend compte qu'elle est identique à celle de Superman. Sale effectue également un travail de conception graphique étonnant sur les silhouettes et les visages. Les tenues vestimentaires présentent également cette allure intemporelle. le rendu des visages va du dessin le plus minutieux (avec toutes les rides pour les anciens de Smalville), à l'esquisse la plus simple pour le visage de Superman / Clark Kent le transformant en icône. Coté scénario, Jeph Loeb met en scène la période de transition pour Clark Kent qui passe de Smalville à Metropolis peu de temps après que ses pouvoirs n'apparaissent. Pour les puristes, cette histoire s'entrelace avec la version des origines de 1986 établie par John Byrne dans L'homme d'acier. Si vous avez lu cette origine, vous repérerez les liens qui les unissent (en particulier le passage en prison de Lex Luthor) ; sinon un ou deux événements vous sembleront déconcertants (les va et vient de Lana Lang). Il s'agit d'une version de Superman dans laquelle ses pouvoirs apparaissent à la fin de l'adolescence, il n'a jamais été Superboy. Jeph Loeb raconte avec une grande sensibilité le passage à l'âge adulte de Clark Kent et son questionnement sur la façon de mettre à profit ses pouvoirs extraordinaires. À nouveau il vaut mieux prendre ce récit comme un conte (ça aide à accepter que Kent continue de mener une vie d'humain normal comme journaliste, plutôt que de sauver la planète 24 heures sur 24). Loeb a l'art et la manière pour faire apparaître les doutes de Clark, le prix à payer pour être Superman, ce qu'il abandonne derrière lui, et encore plus émouvant les limites contre lesquelles il se heurte. Sans une once de niaiserie ou de scène tire-larme, Loeb emmène le lecteur à la rencontre d'un jeune homme fragile et attendrissant, trouvant du réconfort auprès de ses parents. Jeph Loeb et Tim Sale démontrent qu'ils sont capables de s'approprier n'importe quel personnage pour raconter une histoire touchante, et visuellement enchanteresse. Ils s'appuient sur les codes les plus ridicules des récits de superhéros (un clin d'oeil à l'amure verte et violette de Luthor avant 1986) pour évoquer l'émancipation délicate d'un jeune homme dans lequel ses parents ont placé de grands espoirs.
Une histoire du Superman sympathique sans plus. Je pense que cela s'adresse surtout à ceux qui veulent lire les origines de Superman parce que en ce qui me concerne j'ai déjà vu ou lu plusieurs fois ses origines et du coup je trouve que cette histoire est assez prévisible. On dirait presque un remake de la mini-série de John Byrne des années 1980, mais avec un peu plus de poésie que d'actions. J'aime bien le dessin de Tim Sale et c'est le cas ici sauf pour Superman. Je trouve qu'il a la tète d'un gentil géant un peu con et ce n'est pas l'idée que j'ai de Superman.
Note réelle : 3.5/5 J'ai lu cette histoire dans l'intégrale qui est sorti en 2009 (renommé pour l'occasion "Les saisons de Superman"). Toujours dans ma recherche de la découverte de l'univers des Super-héros, j'ai pris ce 'Superman' (même si ce n'est pas le héros que je préfère) sur le simple nom de Loeb et Sale... Même si je n'ai jamais lu un de leurs livres, je connais leurs noms de réputation (comment passer à côté quand on aime la BD, est qu'on est inscrit sur un site BD ?) J'ai été surpris de voir ce genre de dessin (mais positivement surpris). Ça ne ressemble pas aux comics classiques, c'est beaucoup plus beau. Ça ne me dépaysage pas des romans graphiques franco-belge. Le trait est fin et stylé, et les couleurs claires : j'aime beaucoup ! Le scénario met du temps à se mettre en place, on se demande où les auteurs veulent en venir. C'est pourquoi je conseille la lecture de cette série en intégrale (comme moi). J'ai été légèrement déçu par le second tome. Le troisième chapitre raconté par Lex Luthor relate la 'chute' de Superman. Puis le quatrième et dernier chapitre -narré par Lana, amour d'enfance de Clark- raconte la 'retraite', le repos de Clark et enfin son retour au costume de l'homme d'acier. Une bonne série pour les néophytes de Superman (comme moi), qui revisite les débuts de Superman (comme « Red son »). Elle laisse plus de place aux sentiments de l'homme d'acier qu'à du cassage de super méchants. Mais même si je préfère les récits abordant la psychologie, j'aimerais bien lire enfin un super-récit avec des super-héros se battant contre des super-méchant. Pour finir ma critique, l'intégrale est un bel objet, solide, qui vaut son prix !
Après la lecture des 2 tomes. Je ne suis pas très comics avec super héros mais depuis certains films que j'ai vu je me suis rendu compte qu'il y a du fond dans ces récits aux apparences guerrières. Pour derrière les costumes, il y a des personnes qui vivent avec des doutes, des problèmes, etc... "Superman - For All Seasons" est l'exemple de cet état d'esprit. On découvre Superman vu par 4 personnes différentes à quatre moments différents de sa vie, le tout étant ramener aux 4 saisons. Le scénario est vraiment bien fait, on sent la maitrise de l'auteur sur son sujet. Il ne se passe pas grand chose au niveau de l'action. L'intérêt réside au niveau des relations entre Superman et les personnes qui l'entourent. Les propos des conteurs sont incrustés en voie off. C'est plaisant voir reposant à lire !!! Le dessin est plein de charme, doux avec une belle colorisation en couleur. Superman apparait même un peu trop rondouillard. On a plus l'habitude de traits secs et de cases dynamiques sur ce genre de comics. Ici le traitement est en totale opposition avec les codes du genre. L'envie d'approfondir la vie des super héros est décuplée après cette lecture. Il y aura à boire et à manger certainement, mais chaque opus apportera sa pierre à l'édifice.
Encore une BD retraçant les débuts de Superman, le concept n'est pas nouveau mais à priori le mode sur lequel est bâti cette histoire : Superman au travers du regard de quatre personnes différentes au fil des saisons est séduisant. Pourtant cela s'avère assez décevant, l'érudit Jeph Loeb nous fait profiter de son art narratif mais reste dans la mythologie habituelle de Superman, c'est bien écrit mais cela n'apporte rien au mythe. Superman y est présenté comme un bon gars de la campagne, un homme de coeur réellement bon, rien de bien neuf donc. Superman, l'extra-terrestre se montre bien souvent plus humain que les hommes dans ces aventures. Cette histoire commence à Smallville où Superman révèle sa personnalité, fait un détour par Métropolis où Superman se révèle au monde et connait ses premiers déboires de héros, puis il y a un retour aux sources à Smallville et la conclusion se fera logiquement à Métropolis ou le héros prendra son envol. Le dessinateur Tim Sale a ses fans, ils ne manqueront pas d'apprécier une nouvelle fois son trait, il illustre fort joliment cette BD. For all Season est un bon Superman, la BD de deux auteurs qui posent un regard attendri sur l'homme d'acier mais l'ensemble est un peu trop classique. Une lecture qui s'adresse peut-être plus aux fans des auteurs qu'à ceux de Superman... JJJ
J'attendais nettement plus de Jeph Loeb et Tim Sale. J'aime bien le personnage de Superman et je me disais qu'avec les auteurs de Batman - Un long Halloween aux manettes, il y avait de quoi faire quelque chose d'intéressant. Au lieu de ça, For All Seasons n'est pas grand chose de plus qu'un petit hommage rendu à l'Homme d'Acier. Le récit se contente de reprendre les débuts connus de tous ou presque de Clark Kent, son départ de Smallville, ses débuts à Metropolis et quelques confrontations sans grande conséquence entre Lex Luthor et lui. On n'apprend rien de neuf, et l'intrigue n'a rien de vraiment captivant. Seul apport des auteurs dans cette mini-série en quatre chapitres, quelques questionnements d'un Superman qui doute de lui et de ce qu'il peut apporter au monde avec ses pouvoirs sans limite. Le dessin de Tim Sale a toujours une personnalité bien à lui qui me plait bien mais je n'ai pas retrouvé les belles mises en page et compositions dont il a su faire preuve dans d'autres de ses oeuvres. En outre, je n'aime guère la colorisation de cette BD. En résumé, cela se laisse lire sans déplaisir mais cette mini-série n'apporte pas suffisamment d'intérêt pour valoir son achat.
Encore une histoire qui met en scène notre héros à cape rouge et en collants mais je dois dire que celle-ci est plutôt bien faite. Cette série est divisée en quatres récits bien distincts. Chacun portant comme titre, une saison. Jeph Loeb, le scénariste est déjà connu pour être le producteur de la série-tv Smallville. Et on retrouve donc, ici, sa touche personnelle. Celle-ci est visible à travers le profil de ces personnages qui sont décrits de la même manière, à quelques détails près. Chaque saison est présentée par un narrateur différent : Jonathan Kent pour le printemps, Loïs Lane pour l'été, Lex Luthor pour l'automne et Lana Lang pour l'hiver. C'est assez original. En résumé, on nous raconte l'histoire de Clark Kent depuis son enfance. Un détail qui m'a séduit, c'est que pour une fois, Loïs Lane tient un rôle secondaire dans le récit. Le dessin de Tim Sale est pas mal. Son trait est aéré et il réussit à restituer les émotions des différents protagonistes avec beaucoup de crédibilité. Pour conclure, je dirais que résumer le vie de Superman en quatre saisons.......pourquoi pas ! Le résultat m'a suffisament convaincu pour en conseiller l'achat alors je dis oui à cette série.
J'attendais beaucoup de cette série, étonnamment bien accueillie par la critique française lors de sa sortie, et signée par le duo auteur de "The Long Halloween", très bon polar qui voyait Batman affronter un serial killer sur une période d'un an (paru en France par épisodes en kiosques dans le fascicule "Batman - Hors Série"). J'ai été franchement déçu car, sans être raté, "For All Seasons" est loin d'être exceptionnel. Déjà, c'est un peu une redite de "Superman - The Man of Steel", la série écrite par John Byrne en 86, même si le but est un peu différent puisque Loeb cherche moins à redéfinir le personnage et son univers qu'à nous montrer son côté "humain" (même s'il ne l'est pas), avec sa jeunesse, sa relation aux autres, ses doutes, ses espoirs, ses peurs... C'est loin d'être mauvais, mais ça reste assez classique finalement, et moins touchant que ça voudrait l'être. Et puis, autant ça peut intéresser les fans de Superman (dont je suis), autant ceux qui n'aiment pas le personnage ne risquent pas de se réconcilier avec grâce à cette série. Si le bon scénar policier de "The Long Halloween" pouvait, à mon avis, permettre à la série d'être appréciée par d'autres que les lecteurs assidus de Batman, "For All Seasons" ne plaira pas à ceux qui n'aiment pas le grand con en collants bleus, qui s'y montre égal à lui- même : pas bien finaud, désespérément gentil et altruiste... Les plus cyniques ne manqueront pas de railler son message un peu naïf de bonté et d'espoir. La série est quand même assez sympa malgré tout, et devrait plaire aux mômes, mais reste à mon avis assez anecdotique.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site