La Grande Arnaque
Angoulême 1999 : Alph'Art du meilleur scénario. Histoire semi-policière sous une dictature sud américaine.
Amérique du sud Angoulême : récapitulatif des séries primées Auteurs argentins Carlos Trillo Dictatures et répression Les petits éditeurs indépendants
Mais qui à pris les photos de la nièce du dictateur et de son amant dans cet hôtel miteux. Le point de dépard des plus classiques sert de prétexte à un vrai bijou de BD. La narration est incroyable, le rythme est trépidant, les dessins superbes. Cette bd n'est pas à réssumée mais à lire. Alors courrez chez votre libraire préféré. Le must de la BD argentine à ma connaissance. Et tout en noir et blanc pour notre plus grand plaisir
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Date de parution | Février 1998 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
"La Grande arnaque" est une merveille absolue. Cela fourmille d'idées grandioses et d'extravagances heureuses. Le mélange des genres (thriller politique, tragédie, historique, romance...), le jeu formellement incroyable avec la narration (faisant se déplacer le point de vue entre ici un acteur résigné à être la voix du pouvoir, là un chœur antique, etc.), l'horrible personnage de l'Iguane (véritable personnification visuelle de la terreur), cette manière de mêler les petites et la grande Histoire, les hommages au cinéma et à la littérature... Tout se renforce pour tout à la fois décrire dans leur mythologie le fonctionnement des dictatures, dénoncer avec une pertinence folle celle argentine et construire un thriller nerveux d'une habileté rare. Chef d’œuvre indispensable qui mériterait d'être étudié en fac de lettres tout autant qu'en école d'Art. Naturellement, ce coup de génie ne put être égalé, et la suite intitulée "l'Iguane", sans démériter, ne put atteindre un tel sommet.
Une bonne série de Trillo quoique ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. Le dessin de Mandrafina est superbe et je pense que de tous les dessinateurs qui ont collaborés plusieurs fois avec Trillo, il est mon préféré. Son noir et blanc est superbe et il sait dessiné les femmes de manière sexy (et ça tombe bien il y a plusieurs scènes de nues dans ses deux tomes !). Le scénario est plutôt prenant, il y a une galerie de personnages hauts en couleurs comme le sait si bien faire Trillo et le dessin retranscrit bien l'atmosphère de polar tropical du récit. Malheureusement, tout est gâché par une fin que j'ai trouvé un peu abrupte et je fus d'ailleurs surpris de voir l'histoire se terminer au premier tome vu que je pensais que c'était un récit en deux tomes. En faite, le deuxième tome tourne autour d'un des personnages du premier récit, Iguane et on voit un peu ce qui se passe après les événements du premier tome. Iguane est le meilleur personnage de la série selon moi et j'ai trouvé ce second album intéressant, mais encore une fois la fin ne m'a pas trop convaincue. Au final, c'est un bon divertissement si on aime bien les polars un peu tordu.
J'ai été gêné par quelques constructions du récit, en particulier les apartés présentant le passé des personnages principaux. Ce procédé me paraissant ici artificiel et gênant ma lecture. Et en plus je trouve que ça n'apporte rien au récit, cela fait plutôt procédé artificiel. Le dessin en noir et blanc est plutôt bon, même si parfois il a tendance à se dédoubler et à presque faire mal aux yeux ! (mauvaise qualité d'impression ?) Pour ce qui est du scénario, il est plutôt classique et n’apporte pas trop d’inattendu. Seul le personnage de l’Iguane est plus original, mais pour le coup a des côtés moins crédibles, dans une histoire qui se veut par ailleurs ancrée dans le réel.
Eh bien moi j'ai vraiment eu du mal avec les deux tomes de cette série. Pourtant elle contient beaucoup de qualités. Le dessin de Mandrafina est très beau, très expressif, c'est un maître du noir et blanc. Ses femmes sont vraiment très belles, et on a de la chance, il y en a beaucoup, et souvent dénudées. L'humour, omniprésent, est noir, très noir. Ma note négative vient du fait que je n'ai pas aimé cette BD. Les personnages me semblent trop caricaturaux. L'histoire en elle-même m'a laissé, je dois dire, assez indifférent. Faire un second tome consacré à l'Iguane n'était pas une mauvaise idée, mais j'avoue ne pas avoir lu une histoire vraiment intéressante. Bref, ça m'a barbé.
On se situe ici entre la parodie désabusée d'une dictature sud américaine et le comportement romantique d'un détective privé au caractère passionné, comme sait si bien les décrire Trillo. Pour ma part, je suis un fan de la bd argentine et du duo Trillo-Risso, mais là, le scénario ne m'a pas plus emballé que cela. Un peu trop fantaisiste, un peu trop noir, et pour finir, un peu fouillis. Coté dessin, Mandrafina nous gratifie là d'un noir et blanc d'excellente facture, surtout pour les personnages féminins.
Bon c'est pas trop mal, mais franchement y a des trucs qui me plaise moyennement comme les interruptions dans le scénar où un des protagoniste parle directement au lecteur je trouve ça bizarre. Sinon c'est du polar avec un zest de surnaturel, le tout dans une ambiance sud américaine entre dictature et rébellion Dessin en noir et blanc agréable sans plus. Par contre le second tome qui parle de l'iguane m'a beaucoup moins intéressé car c'est glauque et trop noir pour moi et puis la nymphomane qui aime avoir peur pour trouver son plaisir....bof bof bof
Un ami à moi m'a prête la bd... il avait adoré. Moi je n'ai pas du tout aimé. Je suppose que ce n'est pas le genre de chose que je lis d'habitude. Très très noir, avec des personnage tous horribles. L'histoire elle-même je suppose était bien écrite (je l'ai lu en anglais alors je ne sais pas bien comment ça a été retranscrit en français). Je suppose que vraiment ce qui n'a pas pu passer c'est l'iguane. Il était vraiment trop répugnant. C'est le but oui... mais ... Enfin voila ce n'est vraiment constructif. C'est un avis personnel. Si vous aimez les truc noirs, c'est assez dérangeant, ne vous gênez pas. Mais si vous avez le coeur et l'estomac fragiles je vous conseille de vous abstenir.
Je n'ai lu que le 1er tome pour le moment, et j'ai été moyennement convaincu. En fait, le scénario est diablement efficace, comme d'habitude avec Trillo, mais les persos qui coupent le récit pour s'adresser aux lecteurs m'ont prodigieusement agacés. Curieuse manière de présenter les personnages et d'annoncer un flashback... Ca ressemble plus à une facilité scénaristique qu'à une figure de style... Le dessin de Mandrafina est excellent, et le fait qu'il différencie son style entre les scènes présentes et les flashbacks rend la lecture aisée, sachant que ses deux styles sont très précis. C'est même un peu un monstre du dessin ce gars... Je vais acheter le T2 à l'occasion, en espérant que les personnages arrêteront de me parler. ;)
Du polar noir et blanc avec des gueules et des bombes sexuelles, en BD ça fait penser à "Sin City". Mais de l'autre côté de l'Atlantique il n'y a pas que Frank Miller, et il n'y a pas que les Etats-Unis. "La grande arnaque" est à l'origine une BD argentine avec aux commandes deux auteurs qui ont réussi un bien beau thriller politique. Leurs personnages sont caricaturaux et crédibles à la fois, leur méchant star (L'iguane) est vraiment un des pires méchants jamais créés par la BD, et leur histoire est tout simplement un bijou à dévorer. L'ambiance est glauque, étouffante, on a parfois la sensation de percevoir l'humidité tropicale des forêts de cette dictature sud américaine. Les prostituées attendent, lascives, les jupons remontés pour essayer de capter un peu d'air frais sur les cuisses tandis qu'au plafond tournent les pales d'un ventilateur en bois. Le barman balafré et débordant de gras double récure un verre avec nonchalance. Soudain la porte à battants en bois s'ouvre et le tueur entre, à la recherche de sa proie, dans un silence de plomb que vient troubler le vol d'une mouche capricieuse. L'iguane ne quitte ni son chapeau ni ses Ray-Ban, mais d'un agile mouvement de langue il gobe l'insecte impertinent… Ajoutez à cela un héros un brin looser et romantique, une femme splendide qui a besoin de sa protection, quelques personnages secondaires hauts en couleurs, et surtout un dessin superbe en noir et blanc, et vous obtenez "La grande arnaque", une BD qui est à l'opposé de son titre en quelque sorte…
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