Isolacity

Note: 3.8/5
(3.8/5 pour 5 avis)

Le jeune René a la tête dans le cul. Il verse beaucoup trop de sucre dans son café : on dirait une petite île. René se prend alors à rêver d’une île isolée de l’extérieur, protégée de tout agresseur, malfaiteur, criminel, un lieu où les gens pourraient vivre en paix.


Carte à gratter Coupés du monde... Les petits éditeurs indépendants Patte de Mouche Tout petits albums

Le jeune René a la tête dans le cul. Il verse beaucoup trop de sucre dans son café : on dirait une petite île. René se prend à rêver d’une île isolée de l’extérieur, protégée de tout agresseur, malfaiteur, criminel, un lieu où les gens pourraient vivre en paix. Un lieu où l’on pourrait laisser ses portes ouvertes et jeter ses clefs. Mais si l’on peut se protéger de l’extérieur, il est plus difficile de faire de même de l’intérieur, et bientôt la nature humaine se révèle…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2001
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Isolacity © L'Association 2001
Les notes
Note: 3.8/5
(3.8/5 pour 5 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

19/01/2003 | ThePatrick
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà une excellente Patte de Mouche que cet album de Matthias Lehmann ! René est mal réveillé, et repart dans ses rêves, absorbé par sa tasse, dans laquelle il devine une île, où se bâtit une cité. Et pas n’importe laquelle, puisque cela pourrait être la cité idéale, une cité de rêve donc. Mais cette cité qui vise la perfection (« à Isolacity, tout le monde s’entend, tout le monde est heureux » reprend une ritournelle) est en fait viciée, un bonheur perverti par ses habitants. L’enfer est pavé de bonnes intentions dit-on… Lehmann dresse ici un réquisitoire grinçant de nos mœurs et de nos plus ou moins petits travers. Un humour noir bien mis en valeur par un dessin original. A découvrir !

05/11/2014 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Encore une petite merveille dans la collection patte de mouche !!! J'ai entamé la lecture sans savoir de quoi il en retournait. La surprise en fut d'autant meilleure. Cette petite BD est dense et bien scénarisée avec un humour noir comme j'aimerais en voir plus souvent. Cette satire n'a qu'un petit défaut au niveau du dessin : globalement je l'ai appréciée mais il faut s'habituer aux personnages. En effet, Lehmann utilise beaucoup de hachures, du coup on dirait que les personnages n'ont pas de peau mais directement les muscles. C'est un style ;) Ce one shot est idéal pour mettre un pied dans cette collection beaucoup plus intéressante que je pensais.

24/05/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Ma note est plus proche du 3,5/5 que du 4. En effet, voilà une jolie petite satire relative à notre société. Cette histoire de petite île, société "parfaite", dégénère bien vite en enfer irrespirable. Quand on se dit que notre société aspire à ce genre de situation, ça fait assez froid dans le dos. Je n'aime pas trop le dessin de Matthias Lehmann, que je trouve à la fois agressif et trop sombre. Mais cela ne dessert pas le propos, au contraire, ça l'accompagne, en l'habillant d'un voile de férocité. Corrosif et ravageur.

02/10/2006 (modifier)

Féroce ! Cette petite variation à la carte à gratter sur "l'enfer c'est les autres". Satire cynique et cruelle d'une certaine société obsédée de sécurité, M. Lehmann démontre, avec une belle technique tant graphique que narrative, que l'on n'est jamais à l'abri de la bêtise humaine.

29/10/2004 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Petit livre assez dense pour son format, le dessin d’ « Isolacity » est spécial, se rapprochant de gravures, mais caricatural et un peu étrange. L’histoire quant à elle se dévore d’une traite et fait preuve d’ironie, mais surtout de cynisme, celui qui consiste à porter un regard noir sur l’Homme et en plus à suggérer que ce regard est vrai. Petite fable cruelle, sans aucune pitié, et au parfum léger mais présent de moralisation, cet album pour petit, court et simple qu’il soit, n’en est pas moins intéressant, bien fait et il mérite bien un petit 4. A découvrir.

19/01/2003 (modifier)