Maudit sois-tu
Chasse à l'homme dans les bas-fonds de Londres.
Auteurs espagnols Londres
Le comte Zaroff est à la poursuite d'une proie humaine. Dans le laboratoire du docteur Moreau une opération chirurgicale épouvantable est en passe de débuter La police qui enquête arrivera-t-elle à temps pour sauver les derniers protagonistes ?
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Date de parution | 13 Septembre 2019 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Vous ne connaissez pas Nicholas Zaroff ? Un oligarque russe - pas très sympathique - qui n’a qu’une idée en tête … se venger de ceux qui sont responsables de l’internement dans l’asile de Bedlam à Londres jusqu’à la fin de ses jours de son aïeul. Le temps a passé. Le comte Zaroff va donc s’en prendre aux descendants des coupables d’antan qui ont engendré le malheur sur sa famille pendant un siècle et demi. La vengeance est un plat qui se mange froid ! Le comte Zaroff est un chasseur particulièrement sanguinaire. Son plaisir est immense au contact du sang de ses proies. La poursuite, la filature, et l’affût sont sa came ! Et le lecteur que je suis a pris un plaisir incommensurable dans cette traque sanguinolente dans les égouts de Londres avec un peu de docteur Moreau et un peu de Frankenstein. Je suis juste baba par la qualité du scénario mais surtout par le graphisme magnifique de Carlos Puerto. On touche au sublime et à l’admirable. La colorisation sombre rend l’atmosphère particulièrement glauque. J’en ai des frissons dans le dos. C’est du fantastique particulièrement réussi. Du super méchant psychopathe bien croustillant. Une découverte durant les 48h de la BD. Je vous encourage à vous plonger dans cette chasse dans laquelle le gibier est un humain. Vous aurez le goût du sang dans la bouche. C’est savoureux.
Mise à jour suite à la lecture du dernier tome. Je vais faire mon ronchon, y a des coups de pieds au cul qui se perdent ! Je vous exhorte à vous pencher sur ce fabuleux "Maudit sois-tu" qui porte bien son triste nom. Une très très belle surprise, tant d'un point de vue du scénario que du dessin. J'ai dévoré les 2 albums à la suite sans pouvoir décrocher et ce jour le dernier opus qui clos de façon remarquable ce superbe triptyque. La boucle est bouclée avec pour fil conducteur ..... une broche. Philippe Pélaez mène d'une main de maître son scénario avec une narration fluide et cette idée de mélanger personnages fictifs et réels est ingénieuse. Ce récit à rebours est une mécanique infernale. Une véritable horloge suisse. j'ai été happé par cette folle histoire. Histoire intrigante, dérangeante et surprenante. Toutes les pièces du puzzle s'imbriquent. C'est diabolique ! Tome 1 : 2019, un meurtre dans les égouts de Londres, et à partir de là une intrigue à multiples rebondissements se met en place. Chasse à l'homme. Dîner mondain. Expérience à la Frankenstein... Un oligarque russe veut se venger pour laver la honte qui gangrène sa famille. Pour cela, il va réunir les 4 descendants de ceux, qui 170 ans auparavant, sont la cause de son déshonneur. Tome 2 : 1848, le docteur Moreau aidé du comte Zaroff réunit dans son manoir Mary Shelley, Émily Brontë, Richard Burton et Charles Darwin. Il veut présenter le résultat de ses expériences à ses illustres invités. Il n'aura pas le résultat escompté. Tome 3 : 1815 à 1822, Mary Shelley, Lord Byron, John Polidori, Joseph Burton et le docteur Darwin. On y découvre la création du roman de Frankenstein, ce qui donnera des idées à certains pour passer de la fiction à la réalité. Un tome plus intimiste qui joue sur les fêlures de Mary. Une narration non linéaire faite de nombreux flash-back. Je découvre le dessin de Carlos Puerta et je dois dire que son style réaliste est parfaitement maîtrisé, même si j'ai eu un peu de mal au début avec les visages. La colorisation "sépia" fait ressortir une ambiance oppressante digne des meilleurs thrillers. Il a su donner une âme à chaque période du récit. Envoûtant. Etes-vous prêt(e) pour une expérience où le réel et l'imaginaire s’entrechoquent ? Je rehausse ma note d'une étoile et nouveau coup de cœur.
Philippe Pelaez est un passionné de cinéma et des classiques de la littérature anglaise notamment et cela se ressent dans cette série. Il mêle habilement plusieurs personnages de la littérature : Zaroff, Shelley, Moreau... et construit finement une intrigue qui se dévoile juste assez pour nous faire attendre impatiemment la suite. Il sait en plus doser les rebondissements et les révélations. Le dessin de Carlos Puerta rend très bien l'ambiance qui se dégage de l'histoire même si j'ai toujours un peu de mal avec les visages sur ce type d'illustration mais il faut reconnaître que même à ce niveau la qualité et la précision sont incroyables. A voir sur les trois tomes mais c'est peut-être un futur classique
Une tuerie que cette tuerie Dans les tunnels du métro et les égouts de Londres une chasse à l'homme est en cours, c'est le comte Zaroff qui chasse à l'aide d'une créature monstrueuse qui ne laisse que peu de chance à la proie. En fait il s'agit du premier temps d'une grande machination qui doit permettre au comte de se venger sur les descendants des personnes qui ont causé la mort de l'un de ses ancêtres. Il est aidé dans sa tâche par son complice le docteur Moreau qui s'adonne à des expériences innommables et contre nature. Le scénariste Philippe Peleaz s'attaque à une trilogie dont chaque tome répondra aux questions posées dans le précédent. J'ai particulièrement apprécié que dans ce premier tome l'intrigue mêle habilement des personnages de fiction issus d'univers différents: le docteur Moreau, le comte Zaroff et Shelley. bien que les faits se passent de nos jours il se dégage de l'ensemble une ambiance victorienne qui n'est pas pour me déplaire. Tous les personnages sont bien typés, fouillés et l'intrigue avance avec bien sur quelques zones d'ombre qui seront éclairées dans la suite. Cette BD ne serait rien sans le formidable travail du dessinateur, Carlos Puerta. autant son travail sur un titre comme "Jules Verne et l'astrolabe" m'avait déçu car par trop figé ici je trouve qu'il est capable de retransmettre avec brio une ambiance un brin vintage en adéquation avec le sujet et que dire de la colorisation, la couverture en est un bel exemple. Il semble que le comte Zaroff soit à la mode, dernièrement un titre lui a été consacré dans un style il est vrai totalement différent. Quoi qu'il en soit les deux titres sont à lire impérativement celui ci nous replongeant dans les vieilles bandes de la Hammer.
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