À 4 mètres du sol

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Une tranche de vie d’un groupe d’ados qui traversent un moment crucial de leurs existences en passant par de grosses bêtises, des risques inconsidérés et de beaux moments de complicité à la clef.


Adolescence Les petits éditeurs indépendants

Raoul Da Costa part au collège en vélo. A l’approche du pont qui enjambe les voies de chemin de fer, il se trouble. Il est pris de vertige à tel point, qu’il descend de sa monture pour franchir l’obstacle tout en pestant. Bien sûr, il arrive en retard en classe. Pourtant, il est accueilli avec humour et rejoint sa place en toute détente en se vantant d’avoir battu son record de pompes. Visiblement leader de son petit groupe, il enchaîne vantardise et piques aux autres garçons sans entamer sa popularité. A la maison, le statut de roi du monde de son fils agace prodigieusement son père, dont l’aigreur perce dans le propos. Plus tard, dans le parc du manoir où ils ont l’habitude de se retrouver, les amis font une veillée nocturne. Raoul continue de parader torse nu et à la demande du groupe, il exécute une imitation de son père en exagérant son accent portugais, ce qui déclenche l’hilarité générale. De retour au collège, les quatre amis s’amusent devant un selfie. Raoul en profite pour charrier Ludo, le « petits gros ». C’est alors que le proviseur entre en classe pour présenter un nouveau camarade, Yohann. Le jeune adolescent blond et longiligne se voit vite affublé d’un surnom : « le sac », à cause de l’aspect du sien, fort coloré.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Février 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série À 4 mètres du sol © Sarbacane 2017
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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22/09/2019 | Erik
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Portrait sensible d’un adolescent en pleine période « gros con », ce récit a réussi à me toucher grâce à la justesse de l’analyse. Le personnage central, Raoul, a tout de l’ado détestable. On le sent sur le point de faire la connerie de trop, celle qui gâchera définitivement ses chances d’un avenir stable, solide, construit en respect avec les autres comme avec lui-même. Et puis survient un rival, une confrontation et enfin un déclic. Le récit est bien construit. La mise en page très aérée, les dialogues peu envahissants et un dessin qui va à l’essentiel garantissent une lecture très rapide. Il faut bien admettre que le scénario se résume à peu mais c’est sa justesse qui en fait tout le charme. Justesse de l’analyse, justesse dans les dialogues, justesse dans l’enchainement des événements (même si ce genre de happy end doit être l’exception à la règle dans la vraie vie). Franchement pas mal bien. Un peu trop vite lu à mon goût pour que je monte à 4 étoiles mais c’est un livre que je ne regrette pas d’avoir lu.

10/12/2024 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

J'avoue avoir bien aimé cette nouvelle chronique sur l'adolescence malgré le fait que le protagoniste principal Raoul Da Costa représente tout ce que je détestais. Cependant, il faudra l'excuser car c'est l'âge bête. Il faut bien que jeunesse se passe ! Cependant, il a un point faible à savoir le vertige ou la peur de la moindre hauteur. Sa petite vie sera chamboulée par l'arrivée d'un nouveau camarade adepte du funambulisme ce qui tombe bien. Les deux mâles dominants vont alors mener un combat sans merci pour l'amour d'une jeune lycéenne. Le graphisme est assez vivace avec un trait fort marqué mais qui colle bien à ce type d'histoire. Cela a rendu la lecture plutôt très agréable. C'est un album assez sympa dans l'ensemble bien que l'intrigue ne soit pas absolument exctraordinaire. On reste dans les thèmes propres à l'adolescence. Mais bon, c'est bien réalisé.

22/09/2019 (modifier)