Transmetropolitan

Note: 3.94/5
(3.94/5 pour 18 avis)

Dans une métropole futuriste, le journaliste d'investigation hors-la-loi Spider Jerusalem lève le voile sur les scandales et la corruption qui gangrènent la ville.


Anticipation Auteurs britanniques DC Comics Journalistes Les meilleures séries courtes Les meilleurs comics Science-Fiction, le best-of Trash Vertigo Warren Ellis

Spider Jersualem, journaliste d'investigation et pamphlétaire, s'est rendu célèbre par ses articles et ses bouquins courageux. Pour fuir ses hordes de fans et d'ennemis, il vit en ermite dans la montagne depuis cinq ans. Un jour, il reçoit un coup de fil de son éditeur, avec qui il est toujours sous contrat pour deux bouquins. Pour éviter le procès, Jerusalem retourne vivre en ville pour trouver matière à écrire ces deux livres. Et comme il a besoin d'argent, il reprend immédiatement un emploi de journaliste. Toujours à l'affût d'un scoop, il apprend qu'une de ses vieilles connaissances, Fred Christ, mène une rébellion dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Il s'agit du mouvement des "Transitaires", des êtres humains qui se sont volontairement fait injecter des gènes d'extra-terrestres pour changer de corps et ressembler aux fameux "petits gris" cher à Raël, le cloneur de bébés. Spider Jerusalem se rend dans leur ghetto et découvre que ces prétendus sécessionnistes ne sont que de pauvres mutants paumés qui se feront massacrer sans pouvoir résister dès que les autorités décideront d'envoyer les flics faire le ménage dans le quartier. Il tente alors de convaincre Fred d'éviter le bain de sang. Journaliste d'investigation pour le quotidien « The World », il denonce les injustices du monde surrealiste du XXIème siecle, attaquant trois des piliers fetiches et corrompus de la societe : la politique, la religion et la television. Quand Spider tente de percer a jour les aspects les plus inavouables de ces institutions, il devient la cible de tueurs/kidnappeurs qui ont en leur possession la tête congelée de son ex-femme, une creature difforme censee être son fils et un chien policier au langage obscene. Alliant humour noir, suspense et moralite douteuse, cette histoire explore la personnalite d'un journaliste hors-la-loi dans un monde qu'il cherche a détruire.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1998
Statut histoire Série terminée (réédition en cours) 5 tomes parus

Couverture de la série Transmetropolitan © Urban Comics 1998
Les notes
Note: 3.94/5
(3.94/5 pour 18 avis)
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22/01/2003 | Cassidy
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Par Baervar
Note: 3/5
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J'ai hésité entre 3/5 et 4/5 4/5 car c'est une BONNE série, qui est en fait une satire politico-sociale brute de fonderie des USA, arrivés dans Cyberpunk 2077, avec moins de techno et plus d'Area 51 et de Judge Dredd. Le personnage principal, Spider Jérusalem, est la version bien trash de Peter Parker si et seulement si celui-ci : * n'a pas été mordu par une araignée radioactive qui lui a donnée des super pouvoirs * n'a pas rencontré le/les Grand Amour(s) * vient de passer plus de 10ans sous un régime acide + LSD + Met'+ Alcool à bruler Il est le Gonzo-journaliste ultime, d'un humour atrocement mordant et jouissif, violemment antisystème(s), parfaitement subjectif ...et absolument indispensable comme contre-pouvoir dans ce monde corrompu. Les articles de presse en eux-mêmes doivent être lus pour leur ton inimitable. Quant au dessin, son style s'accoquine parfaitement au ton du récit Et 3/5 car après la 3 premiers tomes j'ai trouvé cela répétitif : j'ai lu le premier avec beaucoup de plaisir, et survolé les 2 autres. Et au final, pas tant accroché... Or c'est une série qui se lit avec les tripes !! Si vous pouvez l'emprunter à la bibliothèque : allez-y et voyez vous-même !

27/04/2024 (modifier)
Par karibou79
Note: 5/5
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- lecture des 2 premiers tomes - Popopooo, c'est du lourd comme malheureusement on n'en trouve plus dans les bibliothèques de taille moyenne. Adieu les 666, Ranxerox ou Tank Girl qui y trônaient il y a 20 ans puis ont disparu des étagères pour du moins... disons, brut. Punk, vulgaire, violent, gratuit. Cela fait partie de l'éducation littéraire, que l'on apprécie ou non, tout comme le marquis de Sade pour l'écrit (il aurait fait un sacré scénariste avec Caceres au pinceau ! (Ajout : je viens de me souvenir qu'il a adapté une de ses oeuvres, la boucle est bouclée)). Il y a derrière du boulot, de la passion pour cette série de 5 tomes réédités à prix très accessibles et de bonne qualité. Il y a cette ville entièrement viciée, logiquement viciée par ces médias omniprésents et putassiers. On s'y sent comme dans la cité-puits de L'Incal, où les péripatéticiennes semblent plus nombreuses que les kebabs. On y croise des flics ravageurs issus de "Judge Dredd", des tribus de toutes sortes qui tentent de sortir du lot de cet amas de tarés. Et puis il y a Spider Jerusalem, l'alter ego futuriste de Hunter Thompson, le pape du journalisme gonzo qui observe et (d)écrit avec ses tripes : l'objectif et le subjectif fusionnent. L'univers est riche et bigarré, foisonnant de trouvailles qui auraient leur place dans un 5ème élément moins édulcoré comme les médocs anti-cancer pour mieux se droguer ou les pubs concentrées pour en rêver durant toute la nuit. Petit désavantage : l'exagération dès les premières cases a pour effet que ce mini-brulôt politique ne prêche sans doute que les convaincus que le système pourrit petit à petit et continuera comme cela encore pour un bon moment. En attendant, profitez de cette lecture, elle donne sacrément la pêche.

30/09/2023 (modifier)
Par DCD
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Arrivé à la moitié du premier volume, la collection en compte six, je m’orientais vers le premier avis tant « Spider Jérusalem » le personnage central est trivial sur la forme, alors que l’histoire peine à avoir du fond. Mais petit à petit, on se prend à aimer suivre les enquêtes de ce journaliste indépendant et sans concession, quand on lit ses premiers articles écrits à l’acide et aux fèces (oui, oui). On comprend mieux la ville futuriste dans laquelle il évolue, qui n’est en réalité qu’une exagération de notre société médiatique actuelle. L’information télévisuelle y est partout et intrusive (comprenez, sur tous les murs de votre logement, sur les trottoirs...), mais n’explique rien et se contente d’énoncer des faits, pour pouvoir mieux placer ses émissions de divertissement très vulgaires et ses pubs. Ce monde est d’ailleurs fantastique, avec ses émissions pornographiques pour enfants, sa fabrication d’humains pour l’alimentation, et oh oui ! ses « faiseurs » ! Des machines capables, à partir d’un bloc de matière densifiée (ou d’ordures pour la classe moyenne), de fabriquer vos vêtements, vos repas et… leur propre drogue. Et si vous la leur retirez, une tête de cheval qu’ils placeront dans votre lit, comme menace de mort quand ils appartiennent à la mafia. Les progrès scientifiques y sont légions, comme l’asexuation, pour ne plus à avoir de rapports sexuels, les médicaments contre le cancer, pour pouvoir énormément fumer, le remplissage de l’estomac par des bactéries, pour ne plus avoir à manger, et d’autres qui seront moins anecdotiques, comme la capacité à réveiller les personnes cryogénisées dans le passé, dont l’arrivée dans ce futur oppressant rendent fous, ou ces humains qui veulent se transformer en « faiseur » ! « Spider Jérusalem » traverse ce décor avec sa rage, sa violence et son humour, pour ouvrir les yeux de ses concitoyens lobotomisés, quitte à les secouer trop vivement et à vous faire souffrir de le lire. Mais si vous passez la lecture du premier volume, vous devriez succomber à cet univers brutal et à son personnage féroce même si l’œuvre reste de premier abord décousue. En seconde lecture, la personnalité surprenante du héros ne jouant plus, c'est réellement une très bonne bande dessinée !

24/11/2020 (modifier)
Par gruizzli
Note: 5/5
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J'ai véritablement adoré cette série que j'ai enfin pu me récupérer grâce aux rééditions, et je ne saurais que trop vous la conseiller. J'ai tout aimé dans cette BD : le dessin très coloré et bien détaillé, qui retranscrit à merveille l'ambiance crasseuse et sale des rues de La ville, tout en ajoutant régulièrement des effets comiques, le tout renforcé par la colorisation qui est vraiment à souligner (je le remarque rarement, mais pour celle-ci ce fut notable). Ensuite ... les personnages. D'avoir fait des personnages aussi déjantés et autant attachants, c'est d'un maestro que j'applaudis. Autant Spider Jerusalem, personnage suffisamment complexe pour qu'il nous échappe à chaque fois, que les autres qui l'entourent (j'ai adoré le rédacteur en chef, Mitchum, tout autant que les deux assistantes bien barjos). Mais évidemment, ce qui fait la force de Transmetropolitan et qui donne tout le sel de cette BD, c'est le scénario, à grand renforts de dialogues épiques. On est sur du scénario très lourd, très très politique, avec des incartades dans bien d'autres domaines (religions, médias, célébrités, considération sociétales et sociologique), mais qui arrive à éviter la leçon de morale. En même temps, personne n'est le gentil, personne n'est le méchant. A cet égard, j'admire le discours de La bête, qui explique sa vision de la politique et du monde. Vision avec laquelle je ne suis pas d'accord, mais qui semble être celle de bien des hommes politiques actuels (ce qui fait d'ailleurs froid dans le dos). Bref, je pourrais m'épancher longuement sur les différents aspects de cette Bd que j'ai apprécié, mais je développerais un avis bien trop long. Je me contenterais de dire que si vous avez plusieurs heures (voir jours) devant vous, n'hésitez pas à vous attaquer à ce pavé qui contient de magnifiques textes (dont les articles qui sont bien souvent très intéressant à lire), des beaux passages et beaucoup d'humour, de la violence graphique et psychologique, et beaucoup de réflexions. J'en suis sorti avec une sacré pêche, et je l'ai déjà relu à mainte reprise en étant à chaque fois bien remonté. C'est le genre de lecture qui file la pêche longtemps après, et surtout qui me conforte dans bon nombre de mes avis politique. Et du coup, dans bien des aspects de ma vie. Une BD qui en vient à vous changer la vie, ça mérite bien la note maximale, non ?

24/09/2017 (modifier)
Par canarde
Note: 3/5
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Trop. Cet anti-héros, étonnamment chaste et vénal qui ne recule devant aucune bizarrerie violente, vit dans un monde urbain où des machines vous fabriquent tout ce qui vous est nécessaire, où les politiques font des campagnes électorales kitchs, les stagiaires se débinent, les patrons vous en demandent trop... Bref un autre monde, qui ressemble assez à l'Amérique, mais en + tout. Le personnage est extrêmement séduisant au départ - par son ironie qui ne laisse rien debout, mais à la longue, cela devient répétitif, voire convenu. - par son apparence foutraque, d'abord chevelu dans son antre exilée du départ, puis au crâne luisant dans sa vie citadine de chasseur de scoop : le torse volontiers découvert il arbore ses tatouages géométriques, ses lunettes asymétriques et son sourire froid. Les mises en pages dynamiques (raccourcis en contreplongée ou plongée d'ailleurs), les décors vertigineux et sur-occupés, les couleurs qui ressemblent à un tas d'ordures (je veux dire toutes les couleurs de la palette jetées dans des surfaces très délimitées, indifféremment grandes ou petites), tout cela contribue à une fatigue entêtante qui n'aboutit à rien. Chaque épisode recommence l'hécatombe. Comme Alix, le jeu m'a lassé à la longue : au troisième tome, j'ai dit basta. En revanche lisez-en un tome : c'est le genre rentre-dedans, mais avec une certaine grâce...

21/04/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Gaston

*Avis portant sur les trois premiers tomes de la réédition d'Urban Comics* Cette série faisait partie des nombreux comics que j'avais envie de lire depuis des années et je fus bien content de la voir finalement dans le catalogue de ma bibliothèque. Après lecture des trois premiers tomes, je ne suis pas déçu. Je trouve que le futur imaginé par Ellis est original même si le coup du méchant président qui veut tout contrôler est un peu cliché. Le scénario possède plusieurs qualités: il est prenant, bien rythmé, bien construit, le scénariste utilise parfaitement différents styles de narrations et surtout le scénario m'a souvent bien surpris. Le personnage de Spider Jerusalem est très marrant et je trouve la plupart de ses dialogues savoureux. Le dessin est pas mal. Un bon moment de lecture.

27/06/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Après une longue période coupée du monde, Spider Jerusalem se voit contraint de retrouver la civilisation, c’est-à-dire la ville, vision ultramoderne de la ville médiévale, que beaucoup de penseurs voyaient comme repère du vice, du mal. Mais aussi comme espace de liberté. Et dans cet univers urbain futuriste, proche de « Blade Runner » ou du « Cinquième élément », Spider, journaliste relativement déjanté, et souvent excessif, se livre à une critique de l’hypocrisie et du cynisme qui envahit la cité et ses médias. Sans aller jusqu'à la critique de Debord de la société du spectacle! J’ai trouvé plutôt pas mal les débuts – sans être non plus enthousiasmé, mais j’avoue avoir eu du mal à lire cette série (je n’ai lu que les douze premiers épisodes), un peu longuette je trouve. Je n’y ai pas vu le chef d’œuvre annoncé par certains dans leurs commentaires. Affaire de goûts sûrement… A emprunter en bibliothèque. Je me vois mal envisager l’achat.

09/04/2015 (modifier)

D’abord, c’est de Warren Ellis, et je ne suis pas objectif : il a commis du très moyen dont je réfute jusqu’à l’existence, et ce qu’il a fait de bon est très bon, inobjectivement (Planetary, Desolation Jones, Fell, …). Mes scénaristes préférés de comics américains sont finalement tous britanniques. Avis sur l’intégrale en V.O. Transmetropolitan est avant tout l’histoire de Spider Jerusalem. C’est un personnage barré, le gonzo journaliste ultime (non, pas le muppet), un Hunter S. Thompson sous amphets (enfin, plus d’amphets) et accès à l’arsenal de Bugs Bunny. D’ailleurs, dès la première page traine un exemplaire de « Fear and Loathing (in Las Vegas)*». (et un « Confederacy of Dunces » aussi, deux livres qui méritent un coup d’œil). (* Las Vegas Parano en V.F., et c’est semi autobiographique) Ellis sort de plusieurs années de comics ‘plus standards’, sur lesquels je n’ai pas d’avis. Avec Transmet, il peut enfin mettre en scène un adulte capable d’enfiler son pantalon par-dessus son slip, et il se lâche. Spider Jerusalem est légèrement exagéré (enfin, limite cartoon), mais ignoblement jouissif. Et ses assistantes parviennent à lui tenir tête, ce qui en fait des personnages à part entière. J’aime beaucoup la dynamique du trio. Le dessin est egocentrique : Spider est très détaillé, furieusement expressif. Les décors sont assez vides et effacés, ce à quoi Spider répondrait probablement « I’m Spider Jerusalem, and fuck all of you! Ha! ». Beaucoup de clins d’œil dans les arrières plans extérieurs, toutefois, et des cases très colorées pour un propos assez sombre. Fatal, mais pas sérieux (j’suis aussi fan d’Adam Warren). Beaucoup de clins d’œil dans les dialogues d’arrière plan aussi : Ellis parvient même à placer « Wave of Mutilation » dans une phrase sensée, c’est dire. Ah oui, tiens, le propos est assez cru, dans la forme * et dans le fond. Enfin, si on se limite au factuel, je ne trouve rien de plus choquant que dans un épisode quelconque de série américaine quelconque de prime-time (quelconque). Sans l’abrutissement, moins moralisateur et plus jubilatoire. Mais pas plus de tripe, et moins de cul au final. Enfin, pour ce que j’en ai vu, les types qui ont pondu House M.D. ont dû lire Transmet. (* « If anyone in this shithole city gave two tugs of a dead dog's cock about Truth, this wouldn't be happening. » Et ça, c’est modéré.) Cependant, Spider Jerusalem reste un journaliste, et les différents volumes sont aussi des reportages. Ellis renoue avec les racines de la S.F. façon Bradbury : l’anticipation technologique est à la fois omniprésente et peu importante, et fait la part belle à la critique sociale. Difficile par exemple de ne pas replacer la lutte présidentielle entre ‘The Beast’ et ‘The Smiler’ dans le contexte d’alternance U.S. de l’époque (de Bush Sr. à Clinton), ou de ne pas reconnaitre l’approche locale des émeutes raciales. Attention toutefois, le monde de Spider est laid. Spider est un sociopathe humaniste qui lui trouve parfois de la beauté. Mais ça reste assez déprimant. J’aime, mais je conseille de lire le 1er tome avant d’acheter (une centaine de pages, jusqu’à l’épisode consacré à Mary, où la série trouve son équilibre), ça ne plaira pas à tout le monde.

30/01/2013 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5
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Ah Transmetropolitan...son univers impitoyable...son héros déjanté mais pourtant réaliste... Une superbe série que celle-ci, servie par un dessin très agréable à l'oeil et fourmillant de détails. L'univers est déjanté mais pas tant que ça. Ca ressemble réellement à ce que pourrait être notre futur. Tout est plus: plus de dépravation, plus d'injustices, plus de magouilles poiltiques, bref...tout est exacerbé dans ce futur étrange que nous livre là Warren Ellis. Et dans tout ça, Spider Jerusalem, forcé de faire un comeback car lié par un contrat, doit faire un retour fracassant sur le devant de la scène. Impitoyable, il incarne la liberté de la presse à lui tout seul et est prêt à tout pour faire éclater la vérité (et au passage récupérer un gros chèque). Un univers unique, une histoire bien menée, des dessins vraiment agréables et dynamiques, tiendrait-on là la bd parfaite ? Hélas, non. Le tout a beau être très bon, il y'a des baisses de régime et certains tomes sont en dessous des autres. Cette série est malgré tout une valeur sûre et je compte bien découvrir les autres oeuvres d'Ellis prochainement

08/09/2012 (modifier)

Ai-je aimé ‘Transmetropolitan’ ? Pas plus que ça finalement… La série a pour personnage central Spider Jérusalem, un journaliste rebelle et dépravé, dont le but avoué est de faire triompher la vérité à n’importe quel prix et de secouer la conscience de ses concitoyens par le biais de ses articles. ‘Transmetropolitan’ permet donc à ses auteurs de critiquer des sujets de société tels que la politique, la religion, les médias, etc. La principale qualité de ce comic book, c’est son héros. Son humour corrosif, sa personnalité malsaine et son esprit de non-compromission en font effectivement un personnage relativement marquant. Malheureusement, Spider peine rapidement à se renouveler et se retrouve souvent confronté aux mêmes types de situations. La série est réputée trash, mais, à mon sens, elle aurait peut-être gagné à l’être davantage encore… Par ailleurs, excepté quelques idées originales (tel le retourneur d’intestins), l’univers futuriste de la série ne m’a pas véritablement séduit. Certains épisodes se concentrent sur des reportages de Spider, sans aucun lien avec l’intrigue principale, et sont globalement inintéressants. Ensuite, dans l’ensemble, le scénario manque continuellement de rythme et tourne parfois franchement en rond. À la lecture du tome 5, j’ai même eu la désagréable impression que le récit n’évoluait plus du tout. La première moitié du dernier tome n’est enfin qu’une indigeste suite d’articles de presse de Spider… Bref, j'en attendais plus.

27/12/2010 (modifier)