Fièvre

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Ile de La Réunion, bientôt... Le virus de la Fièvre de la Vallée du Rift se répand dans le monde, aucun continent n'est épargné.


Editions des Bulles dans l'Océan Ile de la Réunion Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies Séries avec un unique avis

Après avoir muté, la "Fièvre" se propage à une vitesse phénoménale en altérant le système neurologique des victimes ; celles qui ne succombent pas deviennent une menace mortelle pour les autres. Sur l'île de La Réunion, le fléau est introduit par les rescapés du crash d'un avion de ligne sur l'aéroport international Roland-Garros. Six mois plus tard, sur une île contaminée où règne l'anarchie et le chaos, différents clans coupés du monde se livrent une lutte sans merci pour leur survie.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Septembre 2017
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Fièvre © Des bulles dans l'océan 2017
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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04/10/2019 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Bon ! On va pas crier au chef d’œuvre mais dans ce registre bien précis du thriller construit sur le postulat d’une pandémie mondiale, ce récit tient la route et est agréable à lire. Rien de révolutionnaire, on retrouve tous les clichés habituels du genre. Le petit groupe de rescapés qui ont gardé des valeurs morales. La domination de militaires imbus de leurs pouvoirs et abusant de leurs forces. Les mystiques allumés qui sèment la terreur et pètent les plombs à la moindre occasion. Les tentatives de reconstruction qui se retrouvent confrontées à tous les problèmes possibles tant d’un point de vue matériel qu’humain. Le théâtre de ces événements étant ici réduit à l’île de la Réunion, le fait que cette série ne comporte que deux tomes n’est pas un handicap. Philippe Pelaez a le temps de développer ses personnages (et gagne du temps en créant des profils assez caricaturaux, ce qui dans le cas présent est plutôt bien vu) et de créer une intrigue cohérente sans se disperser. Le résultat est agréable à lire et bien illustré par Antonio Menin. Le style de ce dernier est assez direct, sans finesse pourront dire certains esprits chagrins. A mes yeux, il convient bien pour ce type de récit, même si certains personnages auraient pu être un peu mieux typés pour éviter tout risque de confusion. Au final, ce n’est pas la série sur laquelle je vous inciterais à vous jeter mais j’ai acquis les deux tomes sur un festival, ce qui m’a donné l’occasion de les faire dédicacer (de très belles dédicaces, ceci dit pour les amateurs du genre). Et, du coup, je ne regrette absolument pas mon achat.

04/10/2019 (MAJ le 04/10/2019) (modifier)