De mémoire
L'hypermnésie touche une part infime de la population : c'est la mémoire absolue. Nick Powell, atteint de cette pathologie, accumule les petits boulots. Sa mémoire indéfectible va lui attirer des ennuis...
Corbeyran
Dans un entrepôt, Nick Powell, atteint d'hypermnésie, finit son mandat. Son responsable n'en croit pas ses yeux, il n'a jamais vu un inventaire de 800 mètres cube se terminer en moins d'une demi-journée. Mettant sa parole en doute et se ravisant quelques minutes plus tard, la manager lui propose un poste fixe. De nature à s'ennuyer très vite, Nick refuse le job en bloc. Quelques heures plus tard, Nick passe un entretien d'embauche dans une boîte de nuit. Le directeur de la boîte est étonné du nombre de jobs accumulés par le candidat dans son CV. Mais un de ses amis a vanté les mérites de Nick en tant que physionomiste. D'ailleurs, la première nuit de travail n'est pas de tout repos et une rixe éclate dans la boîte. Rapidement identifié, l'homme qui a porté le coup se retrouve aux mains de la police. Quelques jours plus tard, deux hommes tentent de passer Nick à tabac et de le kidnapper. Nick est persuadé que l'homme qu'il a identifié dans la rixe veut l'intimider. Il ne se doute pas que la menace est beaucoup plus grave...
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Date de parution | 05 Juin 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Cette bd avait tout pour être intéressante, mais finalement je rejoins les avis ci-dessous. Un dessin qui ne m'a pas laissé insensible. J'ai aimé son côté "pas fini", surtout au niveau des visages. Un découpage qui apporte un certain dynamisme. De belles couleurs dans les tons pâles. Le point fort de cet album. Côté scénario, un début d'histoire qui démarre fort avec cette excellente idée : l'hypermnésie. Mais cela se délite dès l'apparition des agents de la CIA dont le QI est proche de zéro. A partir de ce moment cela devient du n'importe quoi. Ce n'est plus crédible. Une fin d'album en eau de boudin. Dommage ça aurait pu être vraiment bien. Dispensable.
Hélas, je me retrouve en grande partie dans l’avis de Mac Arthur concernant cet album, que j’ai lu en me posant pas mal de questions – restées sans réponse. S’il se laisse lire, ses défauts (essentiellement scénaristiques) le plombent irrémédiablement. En effet, le scénario use de ficelles fragiles qui me laissent perplexe. Tout le côté « thriller », à partir de l’apparition des types de la CIA, de l’enlèvement, puis l’évasion de Nick, est hautement improbable (dans le fond et la forme). C’est tellement nul, et les sbires de l’agence font tellement bras cassés, qu’on en arriverait presque à prendre en pitié cette organisation (non je déconne). Surtout que cet aspect disparait subitement et qu’il n’y a pas vraiment de suite à l’évasion de Nick. L’autre aspect de l’histoire, à savoir les talents de mémorisation de Nick, aurait mérité d’être mieux exploité (effectivement, le stockage de ses « souvenirs » dans des cartons est ridicule) : mais encore aurait-il fallu lui donner un « enrobage » correct. Quant au dessin, si techniquement il n’y a pas trop de reproches à lui faire, je n’ai pas trop accroché au rendu vaguement brouillon, « crayonné », hachuré, qui me déplaisait parfois. Je pense que je vais oublier rapidement ce « De Mémoire ».
OK, le découpage est bon et le dessin est agréable. Passe encore le personnage central hypermnésique qui se sert de boîtes à chaussures pour ‘ranger’ tous ses souvenirs depuis sa petite enfance (j’oublierai le fait que manifestement, depuis sa petite enfance, il n’a pas tant de souvenirs que ça au vu du nombre de boîtes qu’il conserve). Mais pour le reste, c’est du grand n’importe quoi : l’enlèvement effectué par des membres de la CIA d’une crétinerie sans fond (tant l’enlèvement que les agents), l’évasion réalisée avec une facilité déconcertante, mais surtout les raisons de cet enlèvement et l’absence de suites données à cette évasion. En fait, on a l’impression que le gars possède un secret qui peut changer la face du monde (quand on apprend enfin ce que c’est, déjà, on se dit « bof bof bof ») mais que, comme il a dit à ses ravisseurs qu’il ne le leur divulguerait pas, ceux-ci se sont dit « ben ok, rentre chez toi, c’est bon ! » C’est … ubuesque. Et je ne crois pas que c’était le but recherché. Du coup, une note sévère pour un album qui m’a fait perdre mon temps.
Sur le coup, je me dis que c'est vraiment dommage car le scénario avec du potentiel avec cet homme qui se souvient de tout dans les moindres détails même des années après. Moi qui oublie assez rapidement, cela force mon intérêt sur ce type d'histoire d'hypermnésie. On aura droit à un récit d'enlèvement assez rocambolesque qui constituera le principal de l'action de ce récit. C'est dommage pour le reste car quand la fin arrive, on se dit « tout cela pour cela » non sans amertume. C'est bien dessiné, rien à redire. Sur la forme, cela rend la lecture plutôt agréable ce qui est toujours un assez bon point. Cependant, pour le reste à savoir le scénario, c'est un ratage à mon sens faute de consistance plus épaisse. On ressort véritablement déçu par cette lecture.
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