Diên Biên Phu (Daniel Casanave)

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Daniel Casanave adapte en trois actes la pièce de théâtre de Noël Tuot parue en 1981.


Adaptations de pièces de théâtre Format à l’italienne Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Léon et Jules, sur le front, confrontés à la mort, à la bêtise humaine. Que les hommes s’embêtent, pour ne pas dire plus. Qu’ils font la guerre pour se désembêter. Que la guerre n’est vraiment drôle que quand on se zigouille un peu et même beaucoup… écrit Jean-Pierre Sicre dans la préface du livre.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Janvier 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Diên Biên Phu (Daniel Casanave) © Les Rêveurs 2005
Les notes
Note: 1/5
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08/10/2019 | Mac Arthur
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J’aime bien le trait de Daniel Casanave. Allez comprendre pourquoi mais je trouve qu’il s’en dégage une poésie naïve, une douceur que j’apprécie. Par contre, je sais le gars assez pointu dans ses goûts littéraires, n’hésitant pas à s’aventurer sur des terres qui sont pour moi de réels sables mouvants. Des textes symboliques, des récits abstraits auxquels il me manque les codes pour en comprendre la signification profonde font partie des œuvres qu’il se plait à mettre en image. Diên Biên Phu fait partie de ces textes auxquels je ne comprends rien. Tiré d’une pièce de théâtre de Noël Tuot, ce récit nous conte les aventures d’un soldat sur le champ de bataille. Tout ici est absurde. On croise un cadavre qui parle ou Louis Pasteur, on évoque Jeanne d’Arc… et je ne trouve aucune cohérence, aucune logique, aucune finalité à cet enchaînement de scènes. Le soldat finit par tuer tous ceux qu’il rencontre car personne ne parvient à ramener à la vie son compagnon d’arme mort sur le champ de bataille. Chaque case est pourvue de textes qui semblent tous dits sur le même ton monocorde, comme si les protagonistes étaient indifférents à leurs propres propos. Il n’y a pas d’émotion, tout semble distant, ouaté, analgésié. Clairement, je me suis ennuyé. Il reste le dessin de Daniel Casanave mais ici il est insuffisant pour me faire oublier le fait que je n’ai rien compris à la finalité de ce récit. … en fait, j’ai vraiment eu l’impression de retomber dans mon adolescence, lorsqu’un professeur méritant essayait de m’expliquer l’importance d’Eugène Ionesco alors que le texte qu’il venait de me lire n’avait eu pour seul effet que d’éteindre le dernier neurone vaillant qu’il me restait.

08/10/2019 (modifier)