Les Pauvres aventures de Jérémie
2004 : Prix René Goscinny pour le tome 1 Jérémie, célibataire et grand timide, travaille dans un boîte de jeux vidéos. La belle Florence également, qui ne peut s’empêcher de jouer avec ses pieds tout le temps.
Ecole Pivaut, Nantes Gobelins, l'École de l'Image Les Losers Poisson Pilote Prix René Goscinny
Jérémie, célibataire et grand timide, travaille dans un boîte de jeux vidéos. La belle Florence également, qui ne peut s’empêcher de jouer avec ses pieds tout le temps. Jean-Jacques, dessinateur de BDs, pote avec Jérémie, a rendez-vous au fin fond d’une banlieue mal famée avec une superbe créature à peine entr’aperçue. Sandrine, la sœur de Jean-Jacques, sort avec Youssef, qui porte un jogging avec les chevilles retroussées et affecte un boîtement. Ce sont donc ces trois histoires que cet album nous raconte, avec beaucoup d’humour.
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Date de parution | Janvier 2003 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Il s’agit d’une des premières séries du célèbre Riad Sattouf, cela se ressent dans le dessin qui a un style plus simple et cartoon que sa célèbre série L'Arabe du futur, mais également dans l’atmosphère qui s'en dégage et qui se trouve être très début année 2000. C’est l’histoire de Jérémie, un anti-héros comme Sattouf aime les créer qui est un peu loser et malchanceux dans la vie ainsi qu’avec les filles. Ses histoires s’entremêlent avec celles de ces amis Jean-Jacques et Sandrine qui sont des personnages tout autant comiques; certains passages sont vraiment hilarants. Ça faisait longtemps que je n’avais pas sincèrement ri à voix haute en face d’une BD, c’est le travail le plus drôle de Sattouf. Les trois albums peuvent se lire séparément et j’ai ma préférence pour le premier album Les Jolis pieds de Florence qui vaut vraiment le détour. Lire cette série rend heureux !
Mouais. Je n’ai jamais été un grand fan du travail de Sattouf (mis à part son « Arabe du futur » qui m’a davantage plu), et cette série ne va pas faire remonter la moyenne je le crains. J’ai lu les deux premiers tomes, sans y trouver de quoi m’enthousiasmer – loin de là ! Il y a bien des passages un peu amusants, et ce Jérémie (je ne sais pas ce que Sattouf a mis d’autobiographique dans ce personnage – pas trop j’espère pour lui !), en loser pathétique et névrosé pourrait – aurait pu – être attachant. En fait il n’en est rien, et c’est un peu répétitif (le premier tome est parfois indigeste - en cela ça m'étonne qu'il ait reçu le Prix Goscinny!). Situations et personnages secondaires peinent à dynamiser l’intrigue – toutes les relations semblent tourner autour du sexe ou de la recherche d’un partenaire –, et l’humour ne décolle pas assez à mon goût. Quant au dessin, c’est un trait assez simple. Pas emballant, mais très lisible, ça n’est pas là que le bât blesse.
Attention aux prudes, car il y a donc une omniprésence de la part de ces deux gros geeks de vouloir du sexe à tout prix. C'est vrai que c'est un peu choquant à la longue. J'avoue que cet univers de losers n'est pas trop mon domaine de prédilection. Je n'ai par exemple aucune complaisance avec la drogue. Que dire également de ce langage qui me fait fuir ? Je n'arrive pas à m'attacher à Jérémy. Ma lecture a été plutôt pénible pour terminer. Même le graphisme m'a paru assez léger par manque de précision dans le trait. Bref, je me suis vite lassé. Cette série a pourtant eu un prix de prestige, mais cela fait longtemps que les distributions de prix n'engagent que ceux qui les donnent.
C'est avec une certaine curiosité que j'ai loué ces 2 vieux albums de Riad Satouf, auteur que j'aime assez ( surtout pour sa vie secrète des jeunes ). Je m'imaginais quelque chose d'assez cynique et tendre en même temps, une chronique de l'age ingrat sans pitié , à la mode Satouf quoi. Le résultat est à moitié décevant. Car finalement on a surtout droit à la chronique de 2 gros geeks obsédés par le fait de " baaaiser ... " Le problème c'est qu'ils ne sont plus ados, non. L'un travaille dans une grosse boite de jeux vidéo et l'autre est dessinateur de bd. Donc ce sont un peu 2 attardés, pas spécialement sympathiques, complètement teubés et lâches, pas courageux pour un sous... On se demande d’ailleurs comment ils arrivent à " serrer " ces nanas , qu'ils trouvent sur leur chemin. C'est là que le bas blesse niveau crédibilité car ces nanas elles non plus, n’arrêtent pas de " baiser " à tout vas, avec tous les lascars du coin; vivent en colloc avec ces mêmes lascars , fument des joints... mais restent attachés à ces 2 "cas-sos" que sont Jeremy et son pote. On ne voit pas le rapport entre tous ces personnages complètement différents ( classes sociales et sexe-appeal ). Pour faire simple, le 2ème album c'est comme le film "les bronzés", mais avec des joints de shit en + . Sympa mais c'est bon ça suffit ! Pas vraiment envie de lire le 3ème. On sent bien là les prémices à son autre fameuse série Pascal Brutal, qui personnellement ne m'a jamais attiré en raison du côté un peu bordélique et approximatif de ses références ( pascal Brutal fils d'un punk à chien tour à tour macho, "kaira", homo à moitié refoulé ,violent au grand coeur, rebeu, portugais ... ??? ). C'est too much. Je comprend ce qu'a voulu créer Riad Satouf dans son œuvre: l'observation de la banlieue; de ses codes, langages et attitudes. mais ce n'est pas vraiment aboutit dans Jeremy. Pour ma part je conseille plutôt la vie secrète des jeunes.
J'ai emprunté l'intégrale à la bibliothèque et je n'ai pas continué ma lecture après le premier tome. Je m'attendais à lire une bonne histoire autour d'un pauvre perdant, mais je me suis vite ennuyé. Déjà, le personnage principal m'a franchement énervé avec son comportement d'ado immature et il y a une tête que j'ai vraiment envie de frapper. On est loin des loosers sympathiques de Tronchet. Ensuite, j'ai l'impression que c'est le genre d'humour qui marche par identification et je ne me reconnais pas du tout chez Jérémie et ses potes. Je n'ai pas le même univers et le même comportement qu'eux et l'auteur traite de sujets qui me laissent de marbre. De plus, si je comprends bien cet album date de l'époque où Sattouf a changé de style et cela explique pourquoi parfois je trouvais que le dessin n'était pas bien maîtrisé. Par exemple, il y a un gag qui normalement aurait pu me faire au moins sourire et qui a été gâché par l'expression du visage de Jérémie qui m'a semblé trop exagéré. Peut-être que la suite est meilleure, mais ce premier tome m'a tellement ennuyé que je n'ai pas la force de continuer l'intégrale.
Le premier tiers de ce tome m'a plutôt accroché mais peu à peu un sentiment de futilité, voir d'inutilité s'est emparé de moi et j'avoue avoir eu beaucoup de mal à terminer ma lecture. Sans doute est ce aussi un problème générationnel car je ne me reconnais en rien dans les situations que vit notre looser. Donc aucun rire et pas franchement de sourire au court de ce récit. Le langage employé par moment est juste horripilant avec une sorte de pseudo verlan qui veut faire je ne sais quoi au juste. Si l'effet recherché est de faire jeune c'est à mon sens totalement raté. Quand aux personnages ils sont caricaturaux à souhait et évoluent dans un monde qui ne m’intéresse pas. J'aurais pu passer outre le dessin de Riad Sattouf qui n'est pas mon préféré si le scénario avait été à la hauteur mais ce n'est pas le cas et la suite des aventures de ce brave Jérémie se feront sans moi.
Après la lecture du tome 1. Avec un seul tome, j'ai réussi à me lasser avec l'impression de boucler sur la même chose en tournant les pages. Je reconnais qu'il y a un petit quelque chose mais j'ai surtout trouvé lourd ce premier tome. C'est peut être le sujet qui ne m'a pas conquis. Le dessin n'est pas là pour relever l'ensemble mais je ne lui reproche rien car dans ce type de BD, c'est le contenu qui prévaut sur la forme. Malheureusement, le contenu m'a laissé indifférent et la lecture s'est révélée fade. J'en resterai là.
Jérémie, c'est vrai, c'est le looser pathétique. Le gars qu'on montre du doigt, celui qu'on a tous un peu martyrisé au collège, peut être parce qu'il nous rappelait trop la part de Jérémie que chacun de nous a en soi, et qu'on s'efforce, un peu honteux, de dominer ou camoufler. Ici, il n'est plus un ado (quoique...), et hormis les quelques flash back, on a affaire à la vie d'un jeune actif. Du coup, les aventures de Jérémie, que ce soit à Paris, ou au camping, l'été, ça parle à tout le monde. Sattouf s'attache donc à nous narrer une histoire tout ce qu'il y a de plus contemporaine, maniant habilement la mise en scène du quotidien. Usant de procédés efficaces, parfois de clichés "clins d'oeil", mais le tout sans en rajouter. Et surtout, avec un dessin simple mais très expressif, plein de détails intéressants (un regard, une goutte de sueur...). C'est sans doute là l'objectif de la BD : faire rire sans trop se prendre au sérieux. En ce qui me concerne, ça a parfaitement réussi! Avec une petite réserve, tout de même, en ce qui concerne le 3è tome : Jérémie a (enfin) trouvé une fiancée, et la dynamique s'en trouve forcément modifiée. Mais les 2 premiers sont à lire, et relire.
Même si je n'apprécie pas forcément le dessin de Riad Sattouf, les aventures pitoyables de Jérémie me font toujours beaucoup rire. Je trouve les situations assez crédibles, les personnages tout à fait représentatifs de leur époque. Les deux premiers albums sont très bons, la description de ce looser pathétique en quête d'une fiancée est par moment hilarante. Le voyage en Bretagne ne manque pas de piments. Le dernier album le rêve de Jérémie m'a un peu moins convaincu que le reste de la série. La corde commence peut-être à s'user.
Note approximative : 2.5/5 Depuis le temps que j'avais repéré cette série par son sujet et surtout suite à son prix Goscinny, je n'ai fini par la trouver (et encore d'occasion) que ce week-end seulement. Heureux d'enfin pouvoir la lire, j'avais vraiment envie de l'aimer. Et il faut avouer que l'histoire n'est pas trop mal, relativement originale et assez bien racontée. Mais... Je me suis senti oppressé et stressé à la lecture et suite à la lecture de cette BD. Le comportement adolescent des jeunes héros de l'histoire m'a irrité, j'avais envie de les frapper tellement ils me portaient sur les nerfs. Et de suivre Jérémie dans sa vie de looser complet m'a vraiment gavé. Je n'ai lu que des extraits du Manuel du puceau de Riad Sattouf, mais j'ai l'impression que c'est ce même puceau, à peine dégrossi, que représente Jérémie alors qu'il est sensé être devenu un jeune adulte. L'auteur semble nous présenter un petit monde rempli uniquement de femmes de têtes qui maîtrisent leur vie sexuelle (sur-abondante soit dit en passant), de cailles-ra sans cervelle qui servent d'épouvantails, et de loosers peureux et aussi matures que des ados devant un film de cul. Ca ne m'a pas fait rire, ça m'a très peu intéressé, et avec toujours ce sentiment d'oppression que jai ressenti à suivre ce looser que l'auteur voudrait rendre attachant, ça ma gonflé.
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