Seuls sont les indomptés
Jack Burns, LE dernier cow-boy, fera chavirer le cœur du lecteur le plus dur !
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD Anarchiste ! Institut Saint-Luc, Liège Les petits éditeurs indépendants [USA] - Les déserts Nord-Américains
Au milieu des années 1950, Jack Burns reste un solitaire, un homme hors du temps. Il s’obstine à parcourir le Nouveau-Mexique à cheval, vit de petits boulots et dort à la belle étoile. Lorsqu’il apprend que son ami Paul vient d’être incarcéré pour avoir refusé de se soumettre à ses obligations militaires, Jack décide de se faire arrêter. Retrouver Paul en prison et s’évader ensemble, tel est son plan. Mais il n’imaginait pas que son évasion déclencherait une traque d’une telle ampleur. Nul ne peut impunément entraver la marche de l’ordre et du progrès.
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Date de parution | 04 Septembre 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Max de Radigues nous habitue depuis quelques années à réaliser de bonnes, voire très bonnes BDs. Son univers, adolescent/jeune adulte la plupart du temps, est bien ficelé. Cet âge entre deux semble demeurer très vivace dans son esprit. Sa mise en cases est par conséquent très sensible, très "vraie", que ce soit au niveau des dialogues, des situations ou des personnages eux-mêmes. Bon, faut dire que le scénar est basé sur l’œuvre d'Edward Abbey. Du lourd donc ! Seuls sont les indomptés ne fait pas exception à la règle. Très bien scénarisée, cette histoire parvient à nous promener de A à Z sans que l'on sente poindre le moindre ennui. Les personnages sont incarnés, quoiqu'un brin caricaturaux. Mention spéciale à Jack Burns, le fameux indompté, qui suit sa bille sans ciller. Ça se lit très bien et d'une traite, répétons-le.... Le dessin d'Hugo Piette, sans être renversant, est très fluide. Il saisit les attitudes des personnages avec justesse et restitue particulièrement bien les atmosphères. Ce sont les visages que je trouve un peu bâclés, malheureusement, même si c'est quand même autrement plus convaincant que chez Davodeau, par exemple. Il y a plein de choses très très réussies dans cet album, dont le respect que l'inspecteur semble éprouver pour Burns, renvoyant dans les cordes la meute de chasseurs de têtes mobilisée pour la traque et sans l'ombre d'une éthique (Abbey était quand même bien misanthrope). Mais ce qui m'a vraiment plu, c'est le personnage insignifiant du routier. J'ai aimé le parallèle que Radigues établit entre son héros qui trace sa propre route loin des sentiers battus, n'hésitant pas à cisailler les barbelés qui se dresseraient devant lui, et ce routier fruste, épuisé de fatigue, prisonnier des grands axes qu'il connait par cœur et esclaves des relais grouillants où l'on propose les sempiternels menus à base de saucisses, burgers, oeufs et bacon... Et où, son unique espace de liberté semble consister à choisir de noyer ses pancakes de sirop d'érable... Toujours les même décors, les mêmes villes qui se ressemblent toutes... Bref ! L'un subit sa routine pendant que l'autre trace sa route. L'ironie du sort (ou plus exactement du scénario) veut que ce soit précisément ce chauffeur, dont on passe l'essentiel de la BD à se demander ce qu'il peut bien venir faire dans cette histoire, qui va tuer notre ami Burns, le percutant de plein fouet alors que ce dernier se contentait de traverser la route à cheval. Cette BD nous parle donc un peu, aussi, de l'impunité, mais surtout de notre responsabilité réelle sur le court des événements, celle dont on n'a pas, plus, conscience parce que réduits à l'état d'automates... Elle nous parle du rythme de nos sociétés rapides qui réduisent le monde à la stricte rentabilité, sans laisser la moindre place à celles et ceux qui auraient choisi de vivre à côté, ou en dehors. Radigues parvient à donner corps à la "philosophie" d'Edward Abbey qui se définissait lui-même comme un conservateur sauvage et utopiste, critiquant sans cesse l'urbanisme effréné et la démesure industrielle pour ses effets destructeurs sur un territoire. D'actualité, non ?
En lisant cet album, vous ferez la rencontre de Jack Burns, dernier cow boy dans les États-Unis des années 50. Jack est un homme libre qui résiste à la société, à son enrôlement dans l'armée, au gouvernement américain, à l'attachement social. Cette liberté a un coût que peu d'entre nous, même en cette période de confinement, Coronavirus oblige, serait en mesure de supporter. Jack se déplace à cheval, n'a pas de compte bancaire, dort dehors, n'a pas de famille et cuisine au feu de bois. Pas d'eau courante, pas d'électricité. Son comportement est cohérent et intéressant à découvrir. Il en va de même de ses motivations. Centré autour de ce personnage qui sent bon le far west, le scénario est intéressant. La puissance dramatique de l'histoire monte petit à petit jusqu'à un dénouement que l'on devine tragique, même si l'espoir de voir Jack vaincre le système reste présent. D'ailleurs, d'une certaine manière, si Jack ne gagne pas, il ne perdra pas non plus. Homme libre jusqu'au bout ! Le dessin est moderne et le trait sans fioriture. Les couleurs saturées nous emmènent dans ce Nouveau Mexique des années 50 qui sent bon la nostalgie et les grands espaces. Le résultat est plus que probant et bien accordé avec le thème et l'histoire racontée. « Seuls sont les indomptés », sans être exceptionnel, est un bon album qui mérite d'être découvert.
Je rejoins pas mal l'avis de Pol, étonné par ma lecture qui m'a laissé indéniablement sur ma faim. Bien que lu d'une traite, ce récit mêlant un cow-boy épris de liberté avec une chasse à l'homme m'a paru trainer beaucoup trop en longueur pour une fin abrupte mais que je sentais venir comme conclusion inévitable du récit. Certes, c'est une fin qui tranche avec le reste et développe quelque chose d'ironique par rapport au reste du récit, mais honnêtement je suis plus resté sur un "Ah oui, d'accord" qu'un "whoua !". Ce qui m'a manqué, au final, c'est soit un poil d'action supplémentaire, notamment dans la deuxième partie qui ellipse pas mal de points que j'aurais voulu voir développés, et qui n'est pas tellement palpitante, ou alors un développement plus intense des réflexions du personnage principal ou de ses avis politiques dans une société américaine qui se crispe autour de valeurs rétrogrades dans ces années-là. Là j'ai eu le sentiment de naviguer dans un entre-deux qui ne m'a pas convenu et m'a semblé trop imprécis. D'autant que le final ne résout rien à mon sens, donnant encore plus le sentiment d'avoir perdu l'histoire en chemin. En soi, la BD n'est pas mauvaise, et je l'ai lue sans déplaisir jusqu'au bout. Par contre pour ce qui est de la relire, je dois dire que ce ne sera pas tout de suite et qu'elle ne va pas particulièrement me marquer. La BD fermée, il ne reste pas grand chose dans ma mémoire. Peut-être en attendais-je trop par rapport aux avis ...
Du bon et du moins bon dans cet album. L'ambiance est plaisante, le dessin est sympa. Coté histoire, le début m'a plu : ce cow-boy solitaire qui vit en marge du monde qui évolue autour de lui. Il est pas tellement sympathique mais pourtant il m'a accroché juste ce qu'il faut. Sa soif de liberté, loin de la ville, son besoin de nature et d'espace, son coté réfractaire à la modernisation de la société, tous ces éléments sont bien mis en place. J'ai aimé son projet de faire évader de prison son vieux copain qui vient d'en prendre pour 2 ans. J'ai trouvé cette idée amusante et prometteuse. On se demande comment il va s'y prendre et c'est assez sympa de le voir mettre en oeuvre son idée. Mais la suite ne m'a pas trop convaincu. Une fois dehors il est traqué par la police. On suite des pages durant une chasse à l'homme, que moi j'ai pas trouvé palpipante. Il n'y a pas de tension. Il y a tout un tas de protagonistes inutiles qui gravitent autour du shérif, mais qui font un peu pot de fleur. Ils n'agissent pas et au mieux ils ont 2-3 répliques à peine. L'arrivée de renforts en hélico, ça m'a un peu fait l'effet de voir débouler la 7e compagnie, tant ils avaient l'air gauche et qu'on sent qu'ils vont se cracher lamentablement. Cette partie aurait pu être mieux. Enfin, je ne sais pas trop quoi penser de la fin, qui m'a un peu fait l'effet : "tout ça pour ça". Une lecture pas désagréable du tout, mais qui au final me laisse un sentiment partagé.
Une belle histoire de cow-boy solitaire refusant de se soumettre aux lois, et notamment à ses obligations militaires. J’ai adoré Jack Burns, le personnage principal, dont les principes me parlent beaucoup. J’ai aimé les passages calmes et contemplatifs montrant la vie à la belle étoile, ainsi que le comportement ambigu du flic en charge de la battue pour retrouver Jack sur la 2eme partie de l’album… on sent qu’il souhaite faire son devoir, mais qu’il a aussi de l’admiration pour ce personnage un peu rebelle, et qu’il n’a que moyennement envie de l’attraper. Par contre je dois avouer que la fin ne m’a pas ému autant que je l’aurais souhaité. Déjà, je l’ai vu venir, j’avais deviné assez tôt le rôle qu’allait jouer le chauffeur de camion… Je trouve aussi que la chasse à l’homme traine un peu en longueur, et n’est pas spécialement palpitante. Par contre c’est vrai qu’elle est marquante, cette dernière page. Graphiquement j’ai trouvé ça superbe. Le trait est épuré et maitrisé, et les couleurs saturées ajoutent vraiment du charme à cet album… les paysages du Nouveau-Mexique sont un délice pour les yeux. Une chouette découverte. J’arrondis la note à 4.
En allant voir mon pote à la Fnac, mon regard est attiré par le titre de cet album qui fait tilt dans mon cerveau en me rappelant un de mes plus grands souvenirs cinématographiques, car c'est tout simplement une adaptation du film Seuls sont les indomptés (Lonely are the brave) en 1962, un des meilleurs films de Kirk Douglas, et je me permets d'en livrer la critique que j'en ai faite sur Sens Critique après un revisionnage : Ce film se présente comme un "western moderne", il y en eut quelques-uns à Hollywood dans les années 60 qui préfiguraient un peu la mode du western crépusculaire entre la fin des années 60 et début des 70, je n'aimais guère cette formule un peu hybride, mais pour celui-ci, je fais exception car pour moi, il frôle le chef-d'oeuvre. Du western, le film n'a que les apparences pour mieux introduire le spectateur dans la superbe aventure imaginée par Dalton Trumbo, scénariste aux idées nobles et généreuses, comme il l'a démontré dans Spartacus. C'est une balade nostalgique sur la fin d'une époque et même sur la fin du genre western, dont le ton est donné dès le pré-générique qui montre un cowboy regardant passer des avions à réaction ; le contraste est déjà très fort. Le film est en fait un hommage à l'esprit de liberté des pionniers, battu en brèche par les progrès de la civilisation, ce ne sont plus les grands espaces limités par les barbelés que le cowboy doit affronter, mais des hélicoptères et des milices policières ; le héros incarné par Kirk Douglas qui livre une de ses meilleures compositions (je crois qu'avec les Vikings, c'était parmi ses films préférés), est un rebelle solitaire qui ne peut supporter les interdits et les barrières qu'elles soient morales ou matérielles, incapable de s'habituer aux contraintes de cette vie quotidienne, et sa fuite se termine tragiquement et symboliquement sur une autoroute, broyé par cette civilisation de la mécanique, car il apparait comme un élément anachronique dans un décor préfabriqué. Le réalisateur et le scénariste jouent sans cesse sur cette opposition à la fois grinçante et dérisoire entre la puissance de la police dotée d'appareils perfectionnés (mais qui peuvent se détraquer et la rendre sourde) et l'esprit de liberté qui anime le cowboy (qui lui, connait bien la nature et compte sur son cheval). Un film riche et fort, au ton désenchanté et qui laisse quelque part un arrière-goût amer... Je signale que ma note sur ce film est de 9. Donc ici, en BD, qu'est-ce que ça vaut ? j'avais peur de n'avoir rien à découvrir car ce film était suffisamment percutant, en montrant un rebelle inadapté social ne pouvant s'accorder avec le modernisme de la civilisation des années 50. Souvent on a vu que les adaptations de films pouvaient être casse-gueule et sans intérêt, se bornant à répéter les images, or ici, mes appréhensions ont été finalement dissipées, l'auteur en propose une relecture à la façon d'un conte contemporain contemplatif, car le dialogue est extrêmement réduit (d'où le fait que j'ai pu tout lire de ce pavé de 170 pages dans le magasin en une vingtaine de minutes), le dessin est privilégié avec ses couleurs un peu flashy et ses grands paysages, il y a donc un autre niveau de lecture, même si pour moi c'est difficile de se détacher de l'image de Kirk Douglas incarnant ce personnage. Je ne connaissais pas ce dessinateur, son trait me rappelle énormément celui de Bruno sur Tyler Cross, le découpage et les cadrages sont aussi assez identiques. Bref, voila un ouvrage qui honnêtement ne m'a pas apporté grand chose de neuf, mais qui m'a simplement offert une vision un peu différente d'une oeuvre cinématographique que j'ai ancrée profondément dans mon subconscient cinématographique.
Un bon album quoique je serai moins enthousiaste que les autres posteurs. Oui, le début est moyen. J'ai suivi le personnage principal sans trop savoir où voulait en venir l'auteur, hormis montrer la vie d'un personnage un peu haut en couleurs. Et puis lorsqu'il arrive en prison, on comprend mieux le but du récit, et la seconde partie a plus d'action que la première qui est très lente. J'ai commencé à enfin embarquer dans le récit qui jusque là ne m'avait pas du tout intéressé. Le rythme est bien meilleur, et les motivations du personnage principal sont bien définies. Malgré tout, je n'ai pas réussi à trouver le récit plus passionnant que la moyenne des bandes dessinées, et si la fin est bien faite et émouvante, elle ne m'a trop donné d'émotions. Le dessin est vraiment bon. Vu le peu de textes sur de nombreuses pages et la narration fluide, c'est un album qui se lit bien et plutôt vite pour un récit avec autant de pages.
Sarbacane a bien fait les choses pour cet album, avec un papier et une couverture épais. L’album lui-même est relativement épais, mais il se laisse lire très vite finalement. Et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il n’y a pas beaucoup de dialogues, les cases, voire les pages muettes sont nombreuses – mais cela ne nuit pas à la densité de l’histoire. Car c’est là que réside l’essentiel : cette histoire, dont le pitch pourrait tenir sur un bout de papier, se révèle captivante. En tout cas c’est un hymne aux grands espaces, à la liberté (et là le titre est on ne peut plus approprié !). En effet, dans une ambiance western (même si l’intrigue se déroule dans les années d’après-guerre), nous suivons un homme épris de liberté, qui se joue des conventions, de la police et de l’armée. Un individualiste, anarchiste (tendance Stirner si l’on se fie aux informations distillées au compte-goutte sur sa personne). Un « cow-boy » solitaire, mais qui n’a pas de chez lui. Ou plutôt qui est partout chez lui, du moment qu’aucune entrave ne limite ses déplacements, ne contraint sa réflexion. Inadapté à la société américaine du XXème siècle, son existence même, avec tout ce qu’il transporte avec lui de subversion, entraine une sorte de chasse à l’homme contre lui, les flics, l’armée, et quelques imbéciles se jetant à ses trousses (le shérif y participe, mais en retrait, désabusé et étant même l’un des personnages les plus sensés et intéressants du casting). Le fugitif retrouve (je vous laisse découvrir comment) à la fin un type qui a traversé l’album sans que le lecteur ne sache ce qu’il venait y foutre – mais c’est le propre des scénarios intelligents de se ménager une conclusion improbable et de nous la rendre évidente. Le dessin d’Hugo Piette, sans fioriture, usant de couleurs tranchées, convient tout à fait à cette histoire qui, sur un canevas assez simple, une narration elle aussi assez linéaire, réussit son pari de divertir et de mettre en avant des idées fortes. C'est un album à découvrir, c’est certain !
Arrivé presque à la fin de l’album, j’ai réalisé qu’il restait un ultime chapitre… et j’ai compris à quel rôle était destiné un personnage dont longtemps on ne comprend pas trop ce qu’il vient faire là… Et là, je me suis dit qu’Edward Abbey, l’auteur du livre dont est adaptée cette bande dessinée, n’était qu’un « p*** de b*** de m*** de l’enc*** de sa race ! », qu’il ne pouvait pas nous faire ça (ni à Jack Burns, son personnage de fiction, ni à moi, simple lecteur) ! Le salaud avait préparé son coup depuis le début et il m’a fallu attendre de voir qu’il restait ce chapitre pour le comprendre !!! Et je ne pouvais m’empêcher de penser « Non ! Pas ça ! Ne lui donne pas ce rôle-là ! Allez ! Sois sympa ! » Mais non, les rôles étaient distribués et l’inéluctable arrive… comme prévu… Et là-dessus, voilà qu’Hugo Piette en rajoute encore une petite couche pour la route et nous gratifie d’une ultime planche qui sonne comme un glas dans un désert navajo… Une page muette qui m’a rendu sourd. J’ai refermé le livre à moitié K.O. C’est pour ça que je lis des bandes dessinées, pour ressentir ce genre d’émotion, d’empathie pour des personnages qui, au départ, ne me semblent pourtant pas spécialement attachants !! Alors, messieurs les auteurs, pour ce pur instant d’émotion : merci ! Pourtant, tout avait commencé assez mollement. Le début du récit ne m’a guère passionné. Je m’attardais alors plus sur le dessin d’Hugo Piette, et sa colorisation qui rend autant hommage au Lucky Luke de Morris qu’à celui de Matthieu Bonhomme. Le personnage principal du récit m’énervait un peu, les événements s’enchaînaient dans un rythme très lent… En fait, je ne voyais pas vraiment où les auteurs voulaient en venir mais le personnage central se construisait peu à peu… Puis vient la seconde partie du récit ! Bordel ! La seconde partie du récit ! Cette chasse à l’homme improbable, où toute la bêtise humaine semble s’être liguée contre Jack Burns et sa soif inextinguible de liberté, qu’est-ce qu’elle est bien foutue. Seuls sont les indomptés est une ode à la liberté mais aussi le triste constat qu’à notre époque les cowboys solitaires n’ont plus vraiment leur place. (Et si je n’ai rien dit du travail de Max de Radiguès, c’est parce que je ne vois pas ce que je pourrais en dire tant cette bande dessinée ne souffre jamais du fait qu’il s’agit d’une adaptation, tant les dialogues sonnent juste, tant le découpage est bon. Il n’y a rien d’exceptionnel, mais simplement une justesse parfaite).
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