The Witcher - La Légende
Basée sur les jeux The Witcher et les romans du Sorceleur, cette série met en vedette le héros du jeu, Geralt de Riv, embarqué dans de nouvelles aventures se déroulant avant les jeux eux-mêmes.
Dark Horse Comics Jeux vidéo The Witcher
Dans le premier tome, le voyage du sorceleur Geralt de Riv le conduit cette fois-ci à bord d'un étrange navire. À son bord, théoriquement des marchands en mission. Mais l'équipage et ses passagers cachent un lourd et sinistre secret qui pourrait bien tous les mener à leur perte. Dans le second tome, poursuivant son voyage à travers la Forêt Noir, le sorceleur Geralt de Riv a rencontré les habitants de l'étrange et sinistre Maison de Verre. Entre les pièces sans fin et la multitude d'horreurs qui s'y trouve, le sorceleur devra user de tous ses pouvoirs pour résoudre les mystères cette demeure.
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Date de parution | 26 Octobre 2018 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Ayant lu l'an dernier l'intégrale des nouvelles et des romans du Sorceleur, et les ayant diversement appréciées, en plus d'avoir adoré la troisième mouture du jeu vidéo appelé The Witcher, je m'attaque à présent aux adaptations graphiques. Comme l'a précisé Ro, ces deux récits indépendants du jeu vidéo proposent des aspects différents concernant Geralt de Riv. J'étais curieux de découvrir Les Filles-renardes, un récit enchâssé dans un roman, que j'ai lu deux fois, ayant apprécié son atmosphère si particulière, entre isolement d'un groupe d'hommes sur une embarcation et ambiance brumeuse, presque onirique, sous la menace d'un monstre qui n'est pas forcément celui que l'on croit. C'était d'ailleurs plutôt réussi, ayant retrouvé pas mal de choses positives dans cette adaptation. Quant à La Maison de Verre, récit totalement indépendant celui-là, j'ai trouvé que c'était intéressant, plutôt au niveau narratif, car Paul Tobin a bien su saisir l'essence du personnage, à la fois taiseux et trop bavard, il a su identifier et utiliser certaines de ses failles. Sur le plan graphique c'est en effet un peu moins bon sur le tome 2 que sur le 1, Joe Querio ayant manifestement du mal avec l'anatomie humaine. Ainsi les mains de ses personnages sont-elles souvent déformées, coupées bizarrement... Et les visages... Parfois très vite esquissés, parfois fort réussis, surtout sur les gros plans. C'est un peu déconcertant, on sent qu'il en est à ses débuts. C'est étrange, car les croquis préliminaires (parfois bien poussés) présents en bonus sont meilleurs que les visuels finaux. Peut-être que l'ajout d'un véritable encreur aurait permis de réhausser le niveau. Quoi qu'il en soit, cette série spin-off est plutôt plaisante, elle intéressera les fans de l'oeuvre originale et des jeux, mais aussi les amateurs de fantasy.
Contrairement au comics The Witcher qui se déroulait après le jeu vidéo Witcher 3, cette série là se passe avant, lorsque Geralt menait ses aventures au hasard de ses voyages. Le tome 1 est en fait l'adaptation d'un chapitre un peu indépendant du roman la Saison des Orages qui se déroule quelques temps après la première rencontre de Geralt avec Yennefer. Geralt y traverse une région marécageuse bordant le fleuve Pontar en compagnie d'Addario, un nain musicien dont il a fait la connaissance peu de temps auparavant. Alors qu'ils cherchent à quitter la région et ses dangereux marais, ils embarquent comme gardes du corps dans un navire fluvial dont l'équipage et les passagers cachent un dangereux secret qui va attirer sur eux tous la vengeance d'une femme-renarde capable de créer les illusions les plus puissantes. Le tome 2 est une histoire inédite. Elle s'entame par la rencontre entre Geralt et un chasseur, veuf, dont la femme, tuée neuf ans plus tôt par des sortes de vampires, continue de le suivre et de le hanter à chaque instant. Ensemble, ils vont se rendre dans l'étrange demeure où la morte-vivante réside et y rencontrer les nombreuses horreurs qui s'y trouvent. Le ton de cette série est sensiblement différent de celui de l'autre comics The Witcher. Comme il n'a pas le statut de suite des jeux vidéos, il s'offre un peu plus de liberté et de marge de manœuvre. Le graphisme y est particulier pour commencer. Joe Querio y a un style anguleux et assez personnel, notamment dans la représentation des corps et des visages, qui rappelle vaguement celui de Mike Mignola (qui a d'ailleurs réalisé la couverture du tome 2), mais sans la force de l'encrage et des aplats noirs de ce dernier. A noter que sa spécificité est plus visible dans le tome 1 que dans le tome 2, et que d'ailleurs, en version originale, c'est le tome 2 qui est paru avant le tome 1, donc on peut imaginer que le dessinateur y a affirmé son propre style entre les deux. C'est un graphisme qui ne charmera peut-être pas tous les lecteurs mais que je trouve quand même intéressant et plutôt agréable. Par contre la mise en scène n'est pas toujours parfaite. Le découpage rend certaines scènes d'action abruptes, comme s'il manquait des cases intermédiaires ou une notion de mouvement pour rendre le tout fluide et bien compréhensible. Les scénarios sortent un peu des sentiers battus et ne pourront être assimilées à de simples resucées des quêtes annexes des jeux vidéos, aussi bonnes soient-elles pour la plupart. Ici, pas de monstre à tuer, mais plus des situations complexes desquelles Geralt et ceux qui l'accompagnent doivent se sortir et qui occupent à elles seules bien toute la totalité de chaque tome. Ces intrigues sont plutôt bien trouvées et assez intelligentes. Dommage donc que la narration graphique ne soit pas toujours à la hauteur et qu'elle réduise l'impact que pourraient avoir ces scénarios s'ils étaient mieux racontés.
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