Maestros
De grands pouvoirs impliquent... un fameux paquet d'emmerdements.
Heroic-Fantasy (pour de rire) Image Comics Les petits éditeurs indépendants
Le Maestro et la famille royale ont été assassinés. Son fils, banni dans notre réalité, doit hériter du trône du plus puissant sorcier qui ait jamais existé, lui qui préfère profiter des plaisirs charnels que la Terre a à lui offrir. Malheureusement pour son ambition, ses ennemis sont partout et il devra vite se plier à ses nouvelles fonctions s’il veut que le royaume de son enfance perdure, face aux menaces délirantes qui s’offrent à lui.
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Date de parution | 23 Janvier 2019 |
Statut histoire | One shot (une suite est possible mais pas indispensable) 1 tome paru |
Les avis
Pour un bénéfice mutuel - Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 7 de la minisérie, initialement parus en 2018, écrits, dessinés et encrés par Steve Skroce, avec une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart. La quatrième de couverture comporte un petit mot gentil écrit par Brian K. Vaughan qui avait réalisé We stand on guard : de foi trempée (2015) avec Skroce. Quelque part dans le multivers sur Zainon une planète lointaine où règne la magie, Meethra, le Maestro régnant (de la lignée Kahzar) a été déchiqueté, massacré par Mardok, qui a également massacré toute sa famille rassemblée pour les fêtes du festival de Shuriek. En tant que grand intendant, Gah'Ree reçoit Margaret (l'une des innombrables épouses de Meethra, mais divorcée depuis ce qui lui a évité d'être massacrée avec les autres) pour lui annoncer la terrible nouvelle. Elle comprend que, tous les membres de la lignée Kahzar ayant été massacrés, cela signifie que son fils William Little va pouvoir revenir sur Zainon, son bannissement n'ayant plus lieu d'être. Elle décide d'aller le chercher lui-même, s'armant de Loyal Backstabber, une épée dotée de conscience. Sur Terre, un riche magnat de l'industrie du pétrole est en train de mettre en doute les compétences magiques de William Little. Ce dernier prend la mallette pleine de billets du magnat et en échange il lui rend sa capacité d'avoir un sexe turgescent. Un peu désabusé quant à son usage de la magie, Will va prendre un verre à table, et accepte une danse lascive d'une jolie professionnelle. Mais celle-ci se transforme en une créature monstrueuse pleine de dents, et dévore Will. Sa mère Margaret surgit à ce moment, commence à se battre contre la créature maléfique et lance une petite bille magique dans la bouche éclatée de son fils, ce qui a pour effet de le guérir instantanément de ses blessures horribles. Ainsi régénéré, Will peut se battre aux côtés de sa mère Margaret contre les monstres qui ont envahi la boîte de nuit et sont en train de se repaître des pauvres humains. Alors qu'ils sont en train de regagner le dessus, Mardok apparaît, immédiatement reconnu par Margaret. Elle fait apparaître une porte vers un autre monde, et emmène son fils dans l'instant, avec que Mardok ne puisse s'en prendre à eux. de retour sur Zainon sa mère annonce à Will que son père est mort, ainsi que tous ceux qui pouvaient prétendre à son trône et qu'il se retrouve de fait être le nouveau Maestro. Loyal Backstabber sort une moquerie bien sentie. Will se rappelle le matin où il avait entendu du bruit dans la chambre de sa mère. Il s'y était précipité avec une batte de baseball, et l'enfant de 10 ans qu'il était avait vu Meethra Kahzar prendre sa mère tout debout. Meethra avait raconté l'origine des mondes à son fils, et l'avait emmené sur Zainon avec sa mère, pour qu'il poursuive son éducation dans l'institut de magie. Au temps présent, il reste encore à Will à rencontrer Lord Rygol, le bras droit de son père. Dans la deuxième moitié des années 2010, l'éditeur Image Comics publie des miniséries par brouette entière, parfois réalisée par des débutants, parfois par des vétérans, et très souvent d'une excellente qualité. Pour Maestros, le lecteur est attiré par le nom de Steve Skroce, dessinateur pour Marvel de séries comme Cable et X-Men, et réalisateur de storyboards de nombreux films, dont la Trilogie Matrix des Wachowski. La couverture indique que l'artiste n'a rien perdu de son obsession du détail, et qu'il s'agit d'un récit avec magie. le premier épisode établit la dynamique du récit. Un méchant amoureux du néant a décidé d'en finir avec une dynastie de magiciens. Après avoir trucidé toute la lignée des maestros, il ne reste plus qu'à supprimer un rejeton autrefois banni sur Terre. le récit se focalise sur Will, ses idées progressistes, ses capacités à manier la magie, bien assisté par sa mère et par Wren, son amour de toujours, jusqu'alors cantonnée à servir le magicien Lord Rygol. Dans un premier temps, le récit suit 2 lignes temporelles différentes : le présent où Will revient sur Zainon et implémente des changements radicaux dans la société, à la fois des formes de démocraties, à la fois des programmes sociaux, le passé où le lecteur voit comment Will a subi des brimades à l'école de magie de la part de ses camarades, et des tortures de la part de son père. Rapidement, le lecteur fait le constat que Will possède une capacité de réflexion déroutant ses adversaires, et que ses pouvoirs magiques sont bien opportuns pour se sortir de situations désespérées. Les capacités magiques opportunes de Will ont pour effet de dédramatiser les situations puisqu'il est vraisemblable qu'il utilisera un sort bien pratique pour s'en sortir au dernier moment, y compris des sorts de résurrection. Mais dans le même temps, Steve Skroce assure le spectacle avec ses dessins minutieux fourmillant de détails. Dès la première scène, celle du carnage de la lignée royale, le lecteur peut constater que l'artiste ne ménage pas sa peine pour représenter en détails la foule de figurants, ou plutôt de cadavres déchiquetés. Les autres scènes de foule sont tout autant peuplées, qu'i s'agisse des clients du club de strip-tease, de la foule des courtisans à la cour du Maestro régnant, de la masse grouillante de vers à épine de Mardok, de la horde sans nombre de démons du monde souterrain. Au fur et à mesure des épisodes, Skroce s'en donne également à cœur joie avec les décors : la cité impériale du Maestro, la bibliothèque de l'appartement de Margaret, le monument funéraire de la famille des Maestros, le trône du maestro, la réserve des objets magiques et enchantés, les venelles du monde souterrain, et même les allées d'un hypermarché discount. le lecteur voit bien que le dessinateur sait comment faire pour éviter d'avoir à dessiner les décors, mais en fait soit ils sont représentés avec une minutie maniaque, soit il y a tellement de personnages représentés dans le détail qu'il n'y a plus de place pour représenter les décors sans que les cases deviennent illisibles. Même si le lecteur ressent bien que l'intrigue est tout public, la narration visuelle place le récit dans un registre pour lecteur consentant. Steve Skroce se montre très inventif pour les différents monstres, des monstres pleins de dents, à l'être anthropoïde à la tête de fleurs, en passant par le gros démon rouge. Il sait transcrire l'horreur avec une touche de gore : le cadavre déchiqueté de Meethra Kahzar, la tête écrabouillée de Will, la chair d'un individu carbonisé, Mardok en train de manger les entrailles de Will, etc. Par ailleurs, l'auteur a décidé de ne pas montrer la nudité du corps féminin, mais il n'hésite pas à montrer le sexe masculin, ce qui à nouveau indique qu'il ne s'agit d'une lecture tout public. le lecteur se retrouve donc complètement immergé dans des mondes très concrets, peuplés de créatures fantastiques et dangereuses, avec des actions brutales et une utilisation de la magie inventive. Cela n'empêche pas quelques moments d'humour visuel, comme lorsque Will se retrouve affublé d'un costume sadomaso aussi révélateur que déplacé sur son frêle corps. Dave Stewart accomplit un travail remarquable pour donner un peu de relief à chaque surface, à les faire ressortir les unes par rapport aux autres, et à accentuer et faciliter la lisibilité des cases. Le lecteur se laisse donc porter par cette histoire de vengeance aussi amusante que riche visuellement. Il sourit en voyant les maltraitances subies par Will jeune adolescent, à la fois pour leur inventivité, à la fois pour leur absence de conséquence autre que la souffrance. Il sourit encore plus quand Will demande à Mardok quels ont été ses traumatismes de jeunesse pour qu'il se montre aussi méchant, raillant ainsi ce trope dramatique. Il apprécie que malgré sa toute-puissance, Will demande l'avis de sa mère sur la bonne conduite à tenir. Il apprécie l'inventivité du scénariste pour relancer l'intrigue par une nouvelle épreuve à chaque épisode. Steve Skroce a su trouver le point d'équilibre entre une aventure au premier degré, avec quelques facilités, des rebondissements inattendus, des personnages sortant de l'ordinaire, que ce soit Will avec ses idées progressistes, ou sa mère et Wren combattantes émérites. Il se rend compte que de confrontation en confrontation, Will refuse d'envisager la situation en noir & blanc, et cherche toujours à voir comment trouver une alternative à la confrontation physique. Il apprécie l'inventivité des astuces pour sortir le héros d'une situation mortelle après l'autre. Il se rend compte que sans prêche ni leçon de morale, l'auteur met en scène un héros qui envisage toujours les choses de manière constructive, sans pour autant se laisser marcher sur les pieds. A priori le lecteur peut se dire que ce récit risque d'avoir été écrit par un artiste qui se fait plaisir, en privilégiant la qualité de ses dessins à l'intrigue. Il découvre une trame d'intrigue assez basique, mais effectivement servie par des dessins d'une grande précision et d'une grande richesse, avec une inventivité pour les personnages, les créatures monstrueuses, les différents environnements, les affrontements physiques et magiques, tout en conservant une lisibilité immédiate. Dès le début, il se laisse prendre au jeu, grâce à la personnalité positive et constructive du personnage principal qui n'est pas naïf pour autant. Au final, il a passé un moment de lecture très divertissant, avec une narration visuelle savoureuse, et une défense inattendue du principe démocratique.
Maestros : un cocktail déjanté ! Prenez un soupçon de Preacher, une dose de Jodorowsky, un peu de Transmetropolitan. Mettez tout ça ensemble, brassez et vous obtiendrez Maestros ! Une lecture trash, irrévérencieuse, volontairement provocante et complètement folle. Voilà comment je peux décrire mon expérience avec Maestros de Steve Skroce publiée chez Hi Comics. Une expérience dont je ne suis pas sorti sans séquelles ! Le Maestros est mort, vite un autre ! L’histoire commence avec la mort très douloureuse, ce n’est pas peu dire, du Maestros Meethra Kahzar, le plus puissant sorcier de l’univers. Sa famille, composée de ses nombreuses femmes et enfants ont aussi trépassé en même temps que lui. Voilà donc l’univers privé de son dirigeant. Bien vite, les recherches du dernier descendant de Kahzar commence, car il est l’héritier de l’univers, rien de moins ! Et où se cache-t-il, cet héritier ? Sur la Terre, bien entendu ! Fruit d’une union houleuse entre le grand sorcier et Margaret, une terrienne, William, l’héritier, consume sa petite vie sur notre belle planète bleue. Les relations entre lui et son père n’étant pas au beau fixe, ce dernier l’ayant banni de son royaume, il ne voit donc pas de bon œil son retour. Mais bon, faut ce qu’il faut et on ne lui ne laisse pas vraiment le choix. Un début, un milieu et une fin de règne chaotique Voilà le donc William propulsé dirigeant de l’univers entier. Il hérite des responsabilités de son père, mais aussi de ses problèmes. Comme son paternel n’était pas de tout repos et avec une fâcheuse tendance à ne penser qu’à lui, les problèmes sont légions ! Faut bien dire que Willy ne se donne pas beaucoup de chance en voulant réformer l’univers à sa façon. Façon qui ne plaît pas aux nombreux ennemis qu’avait son père qui sont devenus, par la force des choses, ses ennemis aussi. Bref, c’est le bordel total du début à la fin. Bien que Willy soit le plus puissant sorcier de l’univers, il a hérité de ça aussi, il n’arrive pas à se sortir tout seul de toutes les péripéties qui lui tombent dessus. Mais il ne sera pas seul pour y faire face. Sa mère, Margaret va le supporter et l’aider, de même que son amie Wren, devant la menace de Rygol, un sorcier qui veut la place de Maestros mais surtout du surpuissant Mardok, l’assassin de son père. Une lecture intense pour l’esprit et la rétine Ce genre de lecture est sans nul doute une de mes favorites. Je ne connaissais rien de cette BD et de cet auteur. J’étais donc vierge de toute influence extérieure avant de commencer ma lecture. Cela me permet de me laisser aller totalement dans une œuvre et pénétrer entièrement dans l’histoire qui m’est racontée. Je n’ai pas été déçu ! L’histoire de Maestros est éclatée, tire un peu dans toutes les directions en faisant référence à toutes les sphères de l’imaginaire. Il y a des monstres, de la magie, des démons, des insectes, du cannibalisme et j’en passe ! L’auteur laisse libre cours à son imagination et ne se donne aucune limite. Malgré ce fait, l’histoire de Maestros est cohérente et ne laisse aucun temps mort aux lecteurs. C’est de l’action sans arrêt, des retournements, des situations folles, intenses, parfois grotesques et drôles. Les personnages sont bien définis, bien développés et viennent donner corps et âme à l’histoire de l’auteur. Willy est attachant dans sa naïveté et son désir de changement est crédible. Mardok dépasse le statut de simple méchant. Ses motivations et son passé changent l’histoire à la fin et viennent expliquer de brillante façon la finalité de cette BD. Maestros possède donc un scénario très bien ficelé, haletant et d’une grande intensité. Une efficacité graphique sans faute Steve Skroce nous offre une explosion visuelle hallucinante et le mot est faible. Parfois très sanglant, à la limite de l’acceptable, l’auteur laisse aller son crayon pour donner vie de brillante façon à ses créatures. La magie est très bien exploitée et est très vivante sous le dessin de Skroce. Les personnages sont très bien réalisés et très vivants. Les décors sont magnifiques et les détails pleuvent dans toutes les planches. La mise en scène est bien réalisée ce qui rend la lisibilité de cette BD facile. Dave Steward qui s’est occupé de la couleur, renforce le côté psychédélique du dessin avec ses teintes très prononcées de couleurs vives. C’est donc une collaboration parfaite entre les 2 artistes qui donnent à Maestros un graphisme sans faute. Un mélange explosif qui se doit d’être lu ! Maestros de Steve Skroce m’a donné un très beau moment de lecture. J’ai retrouvé une partie de la folie de Preacher, le côté psychédélique de Jodo, l’intensité de Transmetropolitan. Un mélange de plusieurs influences qui donne à Maestros une saveur de réussite et prend une place indélébile dans mon palais mental !
Je connaissais Steve Skroce par son très beau travail graphique sur We stand on guard, que j'avais beaucoup apprécié, mais qui restait un tout petit peu trop conventionnel. Avec Maestros, Skroce est ici son propre auteur, et peut donc donner libre cours à une folie totalement débridée, et ainsi créer un univers dantesque qui lui permet d'exploiter toutes les possibilités de son merveilleux dessin. Et de fait, tout est titanesque, dans Maestros. Les décors sont grandioses, les planches fourmillent de détails et manient le spectaculaire (et le gore) avec une grande aisance, tandis que le récit n'est pas en reste. Certes très classique dans son canevas global, le scénario de Maestros développe toutefois un univers d'une profonde originalité. On retrouve l'intrigue assez stéréotypée de l'héritier un peu limité qui doit reprendre les rênes d'un empire immense mais qui n'a pas vraiment les épaules pour cela. Toutefois, en maniant le second degré comme une lame parfaitement affûtée, Skroce apporte à son récit un souffle nouveau. Ainsi, si Maestros reprend sans grande habileté certains canons du genre, il en renouvelle d'autres avec brio. Son humour dévastateur, parfois franchement lourdingue d'ailleurs (Skroce ne recule pas devant la vulgarité bien grasse), sauve l'aspect très pompeux de l'histoire, en transformant ce dernier en une grandiloquence assumée et même voulue. Donc, oui, on est constamment dans le too much, mais au lieu de se laisser écraser par la règle du "toujours plus", Steve Skroce réussit à en faire un levier scénaristique au service d'une histoire globale. A noter que, loin de retomber comme on aurait pu le craindre, le final nous offre un ou deux retournements parfaits, qui illustrent les meilleures qualités du comics (un humour totalement décalé qui vient renforcer un sens du grandiose étrangement allié à une frustration jubilatoire). Maestros est donc loin d'être un comics parfait, mais on peut largement y trouver son plaisir, tout d'abord grâce à un dessin somptueux, bourré de détails à ras bord et parfaitement mis en scène. C'est aussi et surtout grâce à un univers d'une originalité folle, incroyablement déjanté, outrancier et transgressif à souhait, que Steve Skroce tire son épingle du jeu et réussit à faire passer au second plan quelques défauts narratifs (dont une extrême densité de texte et/ou d'informations, parfois) qui n'entâchent en rien le plaisir qu'on prend à lire ce récit délirant. Donc bon, il y a des défauts et je n'adhère pas à toutes les propositions de ce comics, mais si on est prêt à se laisser retourner dans tous les sens au gré d'une odyssée qui semble avoir été écrite pendant une partouze intergalactique dopée au LSD et imbibée d'Eristoff, alors on a de quoi prendre son pied comme rarement.
Steve Skroce, l’auteur de ce comics quelque peu déjanté, a déjà travaillé avec Brian K. Vaughan. J’ai envie de dire que cela se voit ! Cela se ressent avant tout dans la manière dont les personnages sont construits et dans les dialogues décalés dont ils se font les interprètes. Et c’est d’ailleurs l’aspect que j’ai préféré dans ce récit d’heroïc fantasy finalement bien plus original par son côté décalé que dans son déroulement. Parce qu’au niveau du récit en lui-même, nous nous retrouvons fondamentalement devant quelque chose d’assez classique et prévisible. Le personnage principal hérite d’immenses pouvoirs après que son père, et la quasi-totalité de sa famille, se soit fait tuer par un super-méchant aux desseins à peine voilés. Et dans le genre super-méchant, le père en question n’était déjà pas triste non plus. Rapatrié daredare depuis la terre où il se tenait plus ou moins peinard, notre gaillard va devoir composer avec une multitude de prétendants aux pouvoirs magiques suprêmes (en gros, un livre va surtout être l’objet de toutes les convoitises), aidé en cela par sa mère et une jeune servante. Les allusions sexuelles sont nombreuses… et il ne s’agit pas toujours de simples allusions. L’humour est donc assez primaire, mais plutôt plaisant. La série baigne dans une ambiance volontairement irrévérencieuse et se termine d’une manière tout à fait satisfaisante. Steve Skroce parvient en effet à nous offrir une conclusion plaisante… mais se garde une porte de sortie pour une suite éventuelle. Si vous cherchez un comics d’heroïc fantasy qui ne se prend pas au sérieux, un peu irrévérencieux mais bien structuré et facile à suivre, c’est là une très bonne lecture. Avis aux amateurs.
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