Les Nouvelles aventures de Bruno Brazil

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Grand retour de l'agent de choc imaginé par Greg et Vance, pour de nouvelles aventures signées cette fois par Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Aymond. A voir aussi : Bruno Brazil


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Reboots / Reprises

Bruno Brazil et son commando caïman ont mené avec succès les missions les plus périlleuses. Mais la dernière a mal tourné et plusieurs membres de l'équipe ont été tués ou gravement mutilés. Quelques mois plus tard, Brazil n'est pas entièrement remis de la tragédie. Mais une nouvelle menace vient d'apparaître. Un criminel insaisissable assassine tous les anciens ennemis du commando. Et ce nouvel adversaire semble préparer une opération d'envergure liée à la conquête spatiale. L'heure n'est plus au chagrin et aux plaies que l'on panse. Les survivants du commando caïman doivent se réunir à nouveau.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Octobre 2019
Statut histoire Série en cours 3 tomes parus
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série Les Nouvelles aventures de Bruno Brazil © Le Lombard 2019
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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27/11/2019 | Mac Arthur
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Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

On pourrait penser que ce nouveau Bruno Brazil s'adresse à une nouvelle génération de lecteurs. Il n'en n'est rien à notre grande déception. Je ne connaissais pas la version d'origine qui appartient sans doute à l'âge d'or de la bande dessinée il y a fort longtemps. Visiblement, cet album fait suite à une aventure située dans le tome intitulé quitte ou double pour Alak G. Il faut connaître les faits avant d'aborder cette nouvelle mouture qui fait suite. Or, c'est bien dommage de ne pas avoir fait une espèce de rekit. Du coup, on a l'impression que cette œuvre s'adresse aux vieux fans dont je ne fais manifestement pas partie. Pour autant, on ne loupe rien dans cette aventure aux dialogues plus que puérils notamment lors des scènes de castagne. Pour le reste, rien n'est crédible. On peut vite oublier.

06/07/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Décidément, je ne suis pas un fan de Laurent-Frédéric Bollée, et cette reprise de Bruno Brazil me conforte dans cette impression. Il y a dans son écriture une surabondance de textes souvent inutiles et un manque de précision dans le vocabulaire employé (par exemple il écrira « … provoquant l’écrasement d’un train de voyageurs sur un train de marchandises » plutôt que « provoquant la collision entre un train de voyageurs et un train de marchandises », oui c’est un petit détail et j’ai l’air de chipoter mais c’est le genre de phrase qui me fait tiquer et qui, par accumulation, finit par me sortir d’un récit). Pourtant, au niveau du scénario en lui-même, Laurent-Frédéric Bollée respecte bien le personnage et l’esprit de la série d’origine. On retrouve Bruno Brazil peu de temps après la déconfiture décrite dans « Quitte ou double pour Alak 6 » (le neuvième tome de la série). Marqué par la mort de son frère, il cherche à reconstituer le Commando Caïman, ou du moins ce qu’il en reste, tandis qu’une sombre menace aux accents fantastiques requiert l’intervention du Colonel L. et de son équipe de choc. Les puristes regretteront l’abandon sans autre forme de procès des pistes lancées par Greg dans « La Chaîne rouge » (dernier scénario débuté par ce génial scénariste et resté sans suite, donc) mais il était, je pense, difficile de faire autrement (sous risque d’encore plus souffrir de la comparaison). Et comme dit plus haut, l‘intrigue imaginée tient la route et correspond bien à l’esprit Bruno Brazil. Le scénariste essaye aussi d’étoffer la psychologie de Bruno Brazil avec, notamment, une vie privée plus présente. Et honnêtement, j’ai trouvé ça assez bancal et sans grand intérêt. Quant aux rebondissements décrits dans ce premier tome, et bien là aussi, ça manque de finesse. C’est trop gros, trop démesuré, pas assez subtil pour que j’adhère. Mais cet aspect était déjà parfois présent dans la série d’origine. Du coup les fans de la première heure, eux, pourraient passer outre cet aspect, voire l’apprécier. Au niveau du dessin, le style de Philippe Aymond est assez éloigné de celui de Vance. Moins froid, moins cinglant, il est toutefois d’une très bonne qualité. Riche dans ses décors, bien typé dans ses personnages -avec de belles reprises graphiques des personnages déjà connus- il étonne au début mais séduit rapidement. La colorisation signée Didier Ray est en parfaite harmonie avec le dessin comme avec l'esprit de la série. C'est soigné et agréable à l'oeil, mais sans chercher à sortir des sentiers balisés. Enfin, ce premier tome n'est qu'une introduction et il faudra lire la suite de l'histoire pour en connaître le dénouement (on oublie donc les récits en un tome). A titre personnel, je ne suis pas du tout convaincu par ce premier tome malgré le soin apporté par les auteurs. Du coup, je vais m'arrêter là et retourner vers les tomes de la série d'origine (dont certains étaient quand même bien plaisants).

27/11/2019 (modifier)