Waldo

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Probablement le première BD policière sans personnage visible sur la page !


Etage par étage La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants

D'abord un mort, puis beaucoup d'autres... Le lecteur doit chercher les liens entre les personnages, le lieux, les faits. Une sorte de jeu de piste où les indices sont dans mes dialogues...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Juin 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Waldo © Lapin 2019
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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30/11/2019 | Canarde
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L'avatar du posteur Noirdésir

Amusant, intriguant, original, voilà les qualificatifs qui viennent à l’esprit lorsque l’on se plonge dans cette histoire. Pas hyper originale en elle-même (l’intrigue n’est pas des plus fouillées), mais le traitement fait nettement ressortir l’ensemble de l’ordinaire. Après la mort – un peu ubuesque – d’une star de la chanson franchouillarde (Waldo donc), nous suivons une suite de dialogues de divers personnages (au départ sans rapports entre eux, mais qui peu à peu vont faire apparaitre des connections), qui commentent cette mort, la personnalité de Waldo, leurs dialogues les embarquant ensuite dans quelques délires et histoires parallèles. L’originalité vient du fait que nous ne voyons aucun personnage, nous ne les devinons qu’au travers des bulles contenant leurs dialogues, toutes sorties de leur lieu d’habitation. En effet, les illustrations ne sont qu’une longue suite de façades de maisons (dessin simple, mais au demeurant joli, avec une chouette colorisation en plus). Le procédé pourrait paraitre sec, mais ça passe sans problème. Lecture sympathique en tout cas.

23/03/2021 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Canarde

Un défi aux principes de la BD, vraiment sympathique : comment nous rendre des personnages attachants sans jamais qu'on puisse voir ni leur visage ni même leur silhouette ! C'est donc une histoire de meurtre(s) où l'on ne voit ni les morts ni les vivants. En revanche, on entend. Pas d'enquêtes, pas de policiers ni de sang, mais des indices, posés ça et là dans les conversations, qui amènent le lecteur à comprendre qui sont les personnages, leurs liens entre eux, leurs motivations , leur histoire. Oui mais que voit-on alors ? Tout simplement les maisons où ont lieu les dialogues, presque toujours vues de l'extérieur. Bref, l'idée est intéressante et le résultat réussi : 1. de bons dialogues, drôles et qui font avancer l'histoire, avec une couleur de bulle pour chaque personnage (on n'est pas perdu). 2. le dessin des maisons où ont lieu ces conversations. Expressif et coloré, avec des effets de répétition, de déformation, il nous ouvre l'imaginaire sur l'histoire des personnages. 3. un scénario et un découpage efficace. La présence de la radio permet de faire entrer les éléments qui n'auraient pas de sens dans les dialogues et relie les maisonnées dans une même écoute. Un petit plus : la préface de Fabcaro met en appétit, et le format, 17,5/24cm, est parfait pour lire au lit !

30/11/2019 (modifier)