Le Centenaire de la Grande Guerre

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Présentation relativement classique de la première guerre mondiale.


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Les petits éditeurs indépendants Première Guerre mondiale Séries avec un unique avis

Une série pour célébrer le centenaire de la Première Guerre Mondiale. Cette superbe fresque a été dessinée avec la finesse et la précision de plume de Guillaume Berteloot, qui a acquis une véritable maîtrise du dessin historique et militaire, sur un scénario signé Patrick Deschamps, historien. Très précise et érudite, elle s'adresse aux adultes et grands adolescents. Nous souhaitons que ces BD, œuvre d’historien et œuvre de mémoire, soient un hommage aux combattants de tous les pays. (site éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Septembre 2013
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série Le Centenaire de la Grande Guerre © Editions du Triomphe 2013
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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12/01/2020 | Noirdésir
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Mon avis ne porte que sur l’album « 1918, du printemps tragique à l’Armistice », seul à m’être tombé sous la main (et presque des mains hélas, malgré le travail et la bonne volonté des auteurs). J’ai découvert avec cet album les auteurs, et cette maison d’édition, qui s’est semble-t-il fait une spécialité de l’histoire – militaire et/ou religieuse, dans une approche quelque peu surannée et « old school ». En moins d’une quarantaine de pages, Patrick Deschamps tente la gageure de présenter les théâtres d’opération (batailles, mais aussi dessous des décisions cruciales) de la dernière année (d’octobre 1917 au 11 novembre 1918 donc), sur le front Ouest, mais aussi un peu sur le front Est, et aussi sur le front des Balkans. On l’aura compris, ce choix impose de sérieux raccourcis, et rend un peu illusoire la mise en place de petites histoires dans la grande, au risque de ne faire que du pointillisme historique, aride qui plus est. Et cela est accentué par le type de narration choisi. En effet, Si les textes sont relativement abondants, ce sont avant tout des textes « explicatifs », quand bien même ils sont intégrés dans des bulles, les personnages (généraux le plus souvent, mais aussi hommes politiques, comme Clémenceau) dialoguant artificiellement comme s’ils lisaient des dépêches. C’est assez gênant, cela nuit à la fluidité de la lecture, et a quelque chose de ridicule parfois. Les quelques citations d'Ernst Jünger qui parsèment le récit ne m'ont pas fait oublier la lourdeur de l'ensemble. Ce parti pris renforce le côté « hagiographique », « vieillot » de la narration. On est là dans un « cours d’histoire » comme il s’en faisait, à une certaine époque – mais comme il ne s’en fait plus, heureusement pour les collégiens ou lycéens – qui semblent être la cible de l’éditeur ? La lecture est courte, mais assez rébarbative. De plus, l’absence de regard critique – par choix ou par manque de place – réduit cet album à une suite d’images d’Epinal qui ne m’a pas vraiment accroché. Quant au dessin de Guillaume Berteloot, il est très classique, techniquement pas mauvais, mais trop statique à mon goût. Il est raccord avec la narration, un peu guindée. De toute façon, le manque de place et le choix narratif le poussaient vers un travail d’illustration, plus que vers un dessin dynamique. Bref, je rentre cette série avec cet album sur le site. Mais c’est clair que dans la très (trop ?) grande production BD liée à la première guerre mondiale, ce n’est pas la meilleure réussite. En tout cas le fond et la forme ne m’ont pas plu.

12/01/2020 (modifier)