L'Oiseau de feu
Conte russe
Casterman : Un monde Contes slaves Corbeyran Russie
L’oiseau de feu est une oeuvre originale, unique dans laquelle l’auteur réussit, grâce à ses dessins merveilleux aux couleurs enchanteresses, à plonger le lecteur dans un monde fantastique, empreint de magie et de poésie. Cette première création ressemble étrangement aux contes classiques de notre enfance qui ont marqué durablement nos mémoires. En effet, tous les éléments sont rassemblés pour faire de cet album une véritable fable. Ivan, le héros, et ses frères : Piotr et Vassili ont été chargés par leur père de retrouver le voleur de ses pommes dorées chéries. Les trois frères se séparent ainsi dans leur recherche ; et Ivan, seul, continue sa route qui le mène à la rencontre de l’Oiseau d’or, responsible de la disparition des fameux fruits. Puis les événements s’enchaînent ; notre valeureux chevalier, accompagné dans ses pérégrinations d’un peu ordinaire loup gris, réussit à s’emparer d’un magnifique cheval à crinière d’or, et enlève également la belle princesse Hélène, dont il tombe amoureux. Tous ces succès suscitent la convoitise et la jalousie de ses frères, faisant ainsi planer sur notre héros une lourde menace. Mais Loup-Gris, serviteur dévoué d’Ivan et son bon génie, veille sur lui. Le dernier volet de cette histoire, sans en révéler la fin, ne déroge pas à la règle du "happy end" qui clôture le plus souvent les contes. L’oiseau de feu n’est pas réservé aux enfants : au contraire, il suscitera beaucoup d’enthousiasme auprès des adultes qui savent encore s’extasier devant de belles histoires.
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Date de parution | Novembre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je crois que tout le monde est d'accord pour dire que le dessin est beau même si ça ressemble plus à un livre illustré qu'à une bande dessinée. D'ailleurs, ma bibliothèque l'a classé parmi les livres illustrés pour enfant. Sinon, il est dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur du dessin. Pourtant, j'avais bien aimé le premier chapitre qui laissait apercevoir un récit pour enfant sympathique. Malheureusement, je n'ai pas trop accroché aux deux autres chapitres. Les personnages n'ont pas de vraie personnalité et ça va trop vite. On dirait qu'il manque des pages entre les chapitres deux et trois. Au moins, je me dis que les auteurs ne semblent pas prendre les enfants pour des imbéciles qui aiment les trucs faits à la va-vite remplis d'imbécilité alors j'imagine qu'un enfant pourrait apprécier.
Je suis déçu par cette BD car le conte en lui-même est simple et a, ma foi, de quoi séduire, mais finalement, il n'y a pas d'émotions et le tout reste fade... Pour un conte, je n'ai pas compris l'intérêt de l'histoire (morale ? manichéisme ?... ?). Le dessin d'Arinouchkine est un chef d'œuvre, on ne peut pas enlever cette qualité indéniable à ce conte. Cependant, une telle maîtrise... C'est parfois trop... Les couleurs sont parfois trop vives et le dessin présente un décalage indéniable avec le scénario. Mais dans l'ensemble, la beauté graphique est au rendez-vous ! L'histoire du conte... Bof... Déjà les dialogues : peu travaillés... Ils sont en désaccord total avec l'œuvre par moments... (J'ai même trouvé que 5 bulles auraient pu être des répliques de publicités !). Puis l'histoire s'enchaîne sans fondement (je n'ai toujours pas saisi pourquoi le loup bouffe le cheval du "héros" et puis dit que finalement il va aider ce dernier...). L'histoire s'enchaîne sans vraiment d'intérêt et la poésie n'opérera finalement jamais... La BD elle-même est trop cher pour son volume. Le tout se lit vraiment très très très vite... Une œuvre à feuilleter pour se faire plaisir aux yeux... A lire vite fait... Mais voilà, pas grand intérêt hélas...
J’ai acheté cette BD sans l’avoir lue, après avoir feuilleté l’album. Erreur ? Certes la déception fut immense car le scénario est celui d’un conte traditionnel russe. Il ne fallait donc pas chercher une interprétation mais plutôt une illustration. Les textes sont simplistes et donnent parfois l’impression de livre pour enfant (traduction ?). En revanche j’ai plaisir à ouvrir cet album encore aujourd’hui. Evidemment je ne lis plus, je le prends comme un album de planches, d’illustrations somptueuses. Car si le scénario n’est pas au rendez vous, en revanche les planches sont absolument sublimes. Les couleurs sont éclatantes dans tous les tons, des planches bleues sombres succèdent aux planches or éclatantes. On en viendrait même à apprécier cette histoire même si on la connait. Je dirai même qu’on l’apprécie plus quand on la connait car on est absorbé par l’image. Lire cet Album n’est pas obligatoire, mais le travail graphique est tellement somptueux que çà vaut le détour. L’acheter ? Je n’ai pas revendu mon album mais je l’ouvre rarement…
Je crois que tout a été dit dans les avis précédents. Arinouchkine fait l’unanimité : son travail graphique est tout simplement superbe. Toutefois, on pourrait lui reprocher que son traitement de l’image tient davantage de l’illustration, voire de la peinture, plutôt que de la bd. C’est très beau donc mais ce n’est pas un style que je recherche pour une bd. Je ne connais pas le conte originel mais je trouve le récit trop juste et trop court. Ce conte est assez enfantin avec des personnages plutôt niquedouilles. Certainement pas le meilleur conte adapté en bd que l’ai pu lire . . . Bref, une histoire très simple et trop vite lue pour être conseillée à l’achat malgré le talent d’Arinouchkine.
J'aime bien les contes... en général. Ici, on découvre une légende du folklore russe. Ce qui m'a véritablement gêné, c'est le dessin. On dirait du photomontage du plus mauvais effet. Par ailleurs, l'histoire de ce récit est fort répétitive et d'une naïveté sans pareille. A réserver aux moins de 4 ans s'ils n'ont pas peur du loup. Mais dans cette histoire, le loup est très gentil après qu'il ait quand même dévoré le cheval de notre très gentil héros. C'était pour la bonne cause !
Adaptation d'un conte par Corbeyran décidément éclectique, L'Oiseau de Feu en a la structure, répétitive et figée. On aime ou on aime pas, personnellement : bof ! Le ton un peu familier de la "voix off" est en décalage avec l'histoire et notamment avec son traitement graphique. En effet, avec Arinouchkine, on se trouve en présence d'un véritable artiste, formidablement doué pour représenter la lumière, l'éclat de l'or ou des pierres précieuses, ou les reflets d'une étoffe soyeuse. J'apprécie nettement moins, en revanche, son traitement hyperréaliste des visages qui souligne trop lourdement les défauts des personnages. Et ce que je déteste par dessus tout, c'est le rôle de "sois belle et tais-toi" incarné par l'unique personnage féminin du conte !
Le dessin de ce russe est magnifique, chaque case est un tableau aux couleurs fauves et flamboyantes, le découpage est précis, d'une clarté exemplaire. C'est un dessin qui convient parfaitement au genre du conte. On pense un peu à Klimt ou à des peintres comme Redon. L'adaptation de ce conte russe est signée Corbeyran, le genre lui sied bien, apparemment. Un bien bel album. Pas indispensable mais très agréable. Seul regret : l'album ne fait que 31 planches, c'est un peu court...
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