Les Jours qui restent

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Suivez Charlotte, Daniel et Catherine, trois destins liés par la maladie dans une comédie dynamique et touchante sur la difficulté de se reconstruire quand la vie nous frappe.


École européenne supérieure de l'image La BD au féminin Maladies et épidémies Mirages

Difficile de savoir quoi faire de sa vie quand on peut mourir demain. Tout abandonner, repartir à zéro… Le choc et le désespoir renferment-ils l’énergie d’un nouveau départ ? Trois destins croisés, liés par la même affection, affrontent cette question dans un émouvant récit, parfois triste mais souvent drôle, qui rappelle que l’on peut grandir et mûrir à tout âge, pour réapprendre à vivre, vraiment.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Février 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Jours qui restent © Delcourt 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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17/01/2020 | Pierig
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Par gruizzli
Note: 3/5
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J’ai découvert ce récit à la bibliothèque et je suis content de ne pas avoir dû l’acheter, car j’en aurais été déçu. C’est un récit autour de trois personnes malades, sans que ces maladies ne soient au centre du récit. C’est l’impact de celles-ci sur la vie qui est surtout mis en scène ici. Et je dois dire que c’est un peu trop plan-plan à mes yeux. Le récit mise sur l’intime, l’optimisme, la douceur mais dans un ensemble trop mielleux a mes yeux. Le bon sentiment prend le pas et c’est chouette, mais avec trop de bon sentiments pour une véritable histoire prenante. D’autant qu’un des personnages est assez peu exploité par rapport au deux autres, je trouve. Le graphisme me rappelle un peu le trait de Pénélope Baggieu, avec des couleurs assez tranchées, mais ce n’est pas particulièrement notable. Je trouve qu’il manque un vrai souffle dans les représentations pour faire passer plus d’émotions ou de brutalité face à certaines scènes. L’ensemble est très, trop, sage. Je met tout de même une note de 3 parce que ça se laisse lire, ça ne pose aucun souci et c’est distrayant. Je pense que l’achat m’aurait rendu plus sévère dans la note, mais une simple lecture me laisse sur un pas mal, pas beaucoup plus. A réserver aux amateurs de bons sentiments et d’histoires qui se passent bien. Ça manque un peu de corps pour moi.

09/05/2023 (modifier)
Par Sempai
Note: 4/5
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« Les jours qui restent » traitent de la descente aux enfers de 3 personnages souffrant de maladies invisibles et pourtant modernes. Ce sont 3 portraits croisés qui souffrent physiquement et aussi psychologiquement. Leurs raisons de souffrir sont diverses mais ce qui les réunit c’est la solitude. Les personnages se replient sur eux-mêmes, ferment les portes qui pourraient tellement leur apporter cette bouffée d’oxygène dont ils ont besoin. Ils ont le sentiment que personne ne peut les comprendre, que seul ils seraient plus heureux et pourtant c’est au détour d’une rencontre impromptue que leur vie va basculer, prenant conscience que vivre cette épreuve à deux est plus appréciable. On assiste simplement, au travers de ces 3 regards, à 3 des 5 stades face à un changement à savoir faire le deuil, être en colère et la dépression. Ce roman graphique met l’accent sur le fait que d’exister pour quelqu’un change la donne dans son estime de soi, dans sa façon de voir le monde. Le sujet est rude mais le découpage dynamique, les couleurs utilisées rendent la lecture plaisante. Cela passe aussi par l’absence, quasi systématique, de termes médicaux. On est pas mal sur des non-dits, probablement pour une meilleure identification du lecteur aux personnages et c’est d’autant plus valable pour le seul personnage masculin puisque l’on peut avoir sa propre interprétation concernant sa situation (et c’est à mon goût le personnage le moins bien traité des 3). Il est important de savoir tout de même que cette BD ne tombe jamais dans le pathos, qu’au contraire, elle apporte de l’espoir sans masquer la tragédie que vivent les personnages. C'était sympa à lire, peut-être un personnage "mal" traité pour donner un véritable 3ème point de vue.

04/12/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Une bd sur des personnes malades est toujours un sujet difficile par sa thématique. Nous sommes le plus souvent en bonne santé et on ne pense pas forcément à ces gens qui sont victimes d’une affection quelque soit l’âge ce qui peut être hautement handicapant dans leur vie et dans leurs relations. On va d’ailleurs suivre le parcours de 3 personnages aux âges différents : la vingtaine, la quarantaine et la soixantaine et ceci afin d’avoir un large panel. Il est vrai qu’on aura un peu de mal à s’identifier à ces personnes tant elles semblent être un peu spéciales, chacune à leur manière. L’affinité ne sera pas chose aisée. Pour autant, on peut arriver avec un peu d’humanité à ressentir leur mal-être. Cet ouvrage est destiné à apporter un peu d’espoir et montrer qu’il faut vivre sa vie malgré la maladie qui peut nous emporter à chaque moment. C’est vrai que j’avais besoin de cette bd pour le comprendre dis-je sans grande conviction. Il y a sans doute mieux dans le traitement. Pour autant, le graphisme a rendu cette bd fort agréable à la lecture. Un récit choral parmi d’autres.

06/02/2020 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
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J’avoue ne pas avoir été totalement convaincu par ce récit qui affiche un titre larmoyant pour le moins emphatique et inutilement grandiloquent (peut-être pour ajouter de l’apitoiement ?). Le rythme contemplatif -et plaintif- rend le contenu éthéré malgré la relative gravité des situations. Les personnes suivies, atteintes du même mal (la thrombocytose), ne sont pas à l’article de la mort comme le titre le laisse supposer. Le chassé-croisé qui est proposé ne présente rien de bien original sur le fond comme sur la forme. Ce sont des tranches de vie banales avec un final qui l’est tout autant et une trame cousue de fil blanc saupoudrée d’un méli-mélo de bons sentiments. Malgré une pagination conséquente, cette bd se lit quasi aussi vite qu’un 44 planches. Côté dessin, c’est sympa dans le style new wave même si le trait est fort lisse avec des aplats de couleurs saturés qui contribuent à ne pas prendre le récit avec le sérieux qu’il mériterait. Pourtant la lecture n’est pas laborieuse, elle est au contraire légère mais sans réelle accroche me concernant. Bref, je reste dubitatif.

17/01/2020 (modifier)