Donjon Antipodes -
Série se déroulant 10000 tomes avant Donjon Zenith.
Chiens Donjon Lewis Trondheim Sfar
Les guerres continuelles qui voient s'affronter Elfes et Orques ne laissent que peu de survivants. Seul sur le champ de bataille, un chien orque pleure la disparition de son maître. Mais le temps du recueillement est de courte durée. Il croise une animal destiné à être un ennemi : un chien d'Elfe bien éduqué et à la langue bien pendue. Pour survivre dans ces contrées sauvages, ils vont devoir faire équipe.
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Date de parution | 08 Janvier 2020 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Des deux séries Antipodes, celle-ci est celle qui se rapproche le plus de l'esprit Donjon selon moi. Pas juste à cause de la forme fantasy (relativement peu présente dans "Donjon Antipodes +"), mais surtout parce qu'on y retrouve cette même critique par l'absurde des codes d'univers d'Heroic Fantasy ET de certains travers humains. Le tout, bien sûr, de façon plutôt drôle. La série Antipodes - nous raconte les origines du monde de Donjon. Pas façon génèse (quoi que), ça cherche surtout à nous raconter les origines d'un des aspects mine de rien important de cet univers : pourquoi est-ce qu'il y a des animaux anthropomorphes qui parlent ? On suit deux chiens, l'un élevé chez les orcs et donc plutôt bourru et doué à la baston, l'autre élevé chez les elfes et donc précieux mais rusé. Leurs deux personnalités distinctes et opposés créent une bonne dynamiques pour des protagonistes, un peu façon buddy movie. Des deux tomes sortis à présent, j'ai surtout apprécié le second. Pas que le premier était mauvais, il restait intéressant mais ne m'a pas beaucoup marqué. Le second, lui, m'a beaucoup fait rire et m'a fait prendre conscience que cette série a quand même du potentiel et n'est pas un qu'un simple rajout dans l'univers Donjon. Bonne série donc, même si pas encore au niveau des autres pour moi. Hâte de voir comment elle évoluera.
Depuis le tout 1er Zenith, je suis un inconditionnel de Donjon et de toutes ses ramifications. Le retour de la série en 2020 sur le devant de la scène m’a plus que réjoui, avec de nombreuses nouveautés annoncées, dont les 2 séries antipodes - et +. RAS sur la continuité des séries mères, je m’y retrouve toujours autant. Par contre je serai un peu plus dur avec les 2 nouvelles déclinaisons, c’est pas mal mais j’attends encore d’être emballé pleinement. Le lien étant trop distant en temporalité avec l’univers qu’on connaît. Antipodes - (contrairement à sa consœur +) possède un univers hf pas si éloigné que l’original. La lecture est moins dérangeante que sa version urbaine, et dès son tome 2 amorce également un lien avec l’époque que l’on connaît, wait and see donc. C’est pas parce que c’est estampillé Donjon que je crie au génie. Voilà pas encore complètement sous le charme de cette série, je continuerai à la suivre mais pour l’instant un pas mal bien plutôt qu’un franchement bien.
Sans surprise, on reste dans la verve des Donjon. Le ton est à la fois drôle et décalé, tout en laissant la place à des questions vraiment pas si anecdotiques que ça. L'ensemble m'évoque, de façon certes lointaine mais néanmoins insistante, Le Chat du Rabbin ou Socrate le demi-chien. La narration est tellement fluide qu'elle coule de source, et ces albums se dévorent avec un grand plaisir. Mention spéciale pour le début du tome -10 000, avec son texte off et la petite surprise qu'elle nous réserve au bout de quelques pages. J'attends de voir comment ce bout de la série va se développer. Pour le moment, on a une nouvelle série de l'univers Donjon, avec très peu de contraintes liées à cet univers, et donc une grande liberté. J'espère que quand Sfar et Trondheim vont devoir raccrocher les wagons avec la suite, cette série ne perdra pas son ton actuel, qui est vraiment très agréable.
C'est de très loin que j'ai suivi la série Donjon et toutes ses séries parallèles, et c'est surtout le fait que ce nouvel opus soit dessiné par Gregory Panaccione qui a titillé ma curiosité. Et bien ma foi, c'est un album plutôt agréable, dynamique et plein de surprises, avec tout le talent expressif que sait faire passer Gregory Panaccione quand il s'agit d'animaux (je vous renvoie à son album sans texte Toby mon Ami). Car nos deux protagonistes ne sont autres que deux chiens que tout sépare à la base. L'un est un chien de guerre orc qui n'aime rien moins que partir en guerre et croquer de l'elfe, quand l'autre est justement un chien un peu précieux dont le maître était un elfe. Etait, car nos deux bestiaux vont se retrouver livrés à eux même suite justement à une bataille opposant elfes et orcs. Voici donc le récit d'un duo improbable qui prend doucement consistance au fil des pages et des péripéties auxquelles ils vont se trouver confrontés. C'est fluide, assez drôle, et le trait de Panaccione donne au tout sa consistance et son feeling. Sans être extraordinaire à mon goût, voilà de quoi passer un bon moment de lecture divertissant et original. *** Tome 2 *** Avec ce second tome notre trio d'auteur monte la barre de quelques crans, et j'en fait autant de ma note en la passant à 4. Nous retrouvons donc notre duo de chiens improbable, membres de l'armée du Crâne, toujours recherchés pour meurtre, alors que la doctrine pour l'égalité des espèces prend de l'ampleur, faisant de l'ombre à la suprématie des Elfes. Danger ultime, l'un de ces adeptes cherche à faire ingérer la poudre miraculeuse faisant se redresser sur deux pattes et parler les quadrupèdes à un dragon... Il ne reste plus qu'aux elfes à faire appel à l'Inquisiteur pour régler ce sérieux problème... J'avais déjà bien apprécié le premier tome pour son côté déjanté et politiquement incorrect qui émanait du récit, mais là, les auteurs se sont lâché ! Ce personnage de l'Inquisiteur est d'une immoralité délicieuse, à l'image de sa famille d'ailleurs (mention spéciale pour son fils !), qu'on pourrait résumé à ce dicton : "La fin justifie les moyens". Plus fourbe et égocentrique, tu meurs... Et puis l'imbrication des deux trames narratives (d'un côté nos deux héros de chiens et le développement de la doctrine pour l'égalité des espèces) s'imbrique à merveille § Si tout cela semble un petit peu fou fou, nos deux scénaristes ont parfaitement maîtrisé leur récit pour nous proposé un 2e album plus tranché et saignant à souhait (ba ouais c'est du Donjon quoi !). On sent que Gregory Panaccione s'est aussi fait plaisir, lui qui aime jouer sur l'expressivité de ses personnages, il a ici toute la matière nécessaire pour s'exprimer. Voilà en tout cas une reprise de série qui monte en puissance pour notre plus grand bonheur, en espérant que la suite s'enfonce encore plus loin dans ce tourbillon de folie douce et de délire !
Quel plaisir de retrouver l'univers de Donjon ! Enfin, là c'est une série qui se passe bien avant l'arrivée du Donjon en question et on ne retrouve donc aucun personnage des différentes séries. On retrouve le ton, à savoir de l'heroic fantasy qui mélange sérieux et humour. Question humour, j'ai bien été servi par cet album qui est très drôle. Le duo de chiens différents marche bien et leurs répliques m'ont souvent fait marrer. Comme dans les meilleurs albums du Donjon, les auteurs sont capables de traiter de thèmes sérieux dans un album rempli de gags. On retrouve aussi des moments un peu philosophiques. Le scénario est aussi prenant et le dessin est dynamique et va très bien avec ce genre de récit. Les deux chiens sont vraiment attachants et j'espère les retrouver dans les tomes suivants. Il y au moins un second tome prévu pour 2021 au moment où j'écris ces lignes. Bref, le retour du Donjon commence bien et me donne envie de lire les tomes qui vont suivre.
Depuis la fin précédente de la série des Donjon, je noyais ma tristesse dans la série Ralph Azham. Et maintenant que cette dernière est (à priori) terminée elle aussi, je retrouve une bouffée d'oxygène grâce à l'apparition de ces nouveaux albums de Donjon incluant donc deux nouvelles séries, Antipodes- et Antipodes+ se déroulant respectivement 10000 tomes (puisque la chronologie de Donjon se calcule en tomes) avant et 10000 tomes après Donjon Zenith. Donjon Antipodes- se déroule donc des années et très probablement des siècles avant que soit posée la toute première pierre du Donjon. Le monde de Terra Amata d'alors ressemblait à celui des séries d'héroic-fantasy classiques, avec des guerres entre elfes et orques, et pas tous ces animaux antropomorphes qui font la spécificité de Donjon. Et pour le premier tome, les héros ne sont autre que... deux chiens, de vrais chiens qui marchent à quatre pattes et aboient. Le premier d'entre eux est le chien de guerre d'un orque et j'ai bien aimé la manière dont la narration des trois premières pages laissent croire que le héros est l'orque lui-même avant de réaliser que c'était le chien qui nous racontait son histoire. Le second est le chien de compagnie d'un guerrier-mage elfe. Ennemis par principe, leurs caractères sont donc radicalement opposés, entre le chien orque puissant, violent mais aussi fondamentalement loyal à son maître, et le chien elfe beaucoup plus mijaurée, mesuré et avant tout loyal à son petit confort. Pourtant les circonstances vont les amener à vivre ensemble une aventure désespérées avant de nouer pour de bon des liens entre eux. Quel rapport avec la série Donjon me direz-vous ? Pour commencer, l'ambiance et le ton. On retrouve cette heroic-fantasy qui ne se prend pas au sérieux et pourtant raconte des choses graves avec le sourire et avec beaucoup de réflexions intelligentes. Puis ensuite, les connaisseurs de la série noteront que cet album donne les bases de l'explication de pourquoi la Terra Amata que nous connaissons est peuplée de personnages animaliers et se détache des mondes d'heroic-fantasy banals. La lecture est très agréable et la narration coule de source. J'ai apprécié la relation entre ces deux chiens et les nombreuses péripéties et rencontres qui vont se succéder, ainsi que le changement d'état d'esprit qu'elles vont provoquer dans la tête des deux héros dont la personnalité va s'affirmer. Le dessin de Gregory Panaccione est bien agréable, à mi-chemin entre celui dont il fait preuve dans sa série phare Chronosquad et le style habituel des auteurs de Donjon. Honnêtement, cet album pris indépendamment des autres est juste pas mal. C'est une lecture plaisante mais qui ne casse pas encore des briques. C'est uniquement pris dans le contexte de l'univers Donjon dans son ensemble et parce que je sais que ce n'est que le premier pas d'une nouvelle série qui s'entame que je l'estime franchement bien. Je suis maintenant curieux de savoir si les tomes suivants d'Antipodes- reprendront les mêmes héros ou s'il s'agira de héros et de contextes différents à chaque fois. Dans tous les cas, je lirai la suite sans hésiter pour la profondeur qu'elle ajoute à l'univers de Donjon et simplement parce qu'ils me permettent d'en profiter encore un peu plus longtemps.
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