A sleeping man and a loving man (Nemuri Otoko to Koi Otoko)

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Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Le récit principal, qui donne son titre au recueil, nous emmène aux côtés de deux collègues et colocataires, Jude et Royce. Un jour, Royce contracte une maladie étrange : elle provoque des pulsions sexuelles irrépressibles pendant le sommeil, poussant la personne atteinte à assouvir ses désirs avec toute personne à proximité, quelque soit son sexe.


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Avoir des pulsions sexuelles pendant son sommeil et ne pas s’en souvenir. Coucher avec n’importe qui... Même un homme. C’est ce qui arrive depuis deux semaines à Royce, un collègue avec qui Jude partage le même toit. Jude a déjà été sept fois victime des pulsions de Royce et il commence à craquer pour lui. Il a beau se répéter que Royce est hétérosexuel, qu’il ne doit s’attendre à rien, il continue pourtant à brûler pour lui...

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Août 2019
Statut histoire Histoires courtes (série terminée) 1 tome paru

Couverture de la série A sleeping man and a loving man © Taifu comics 2019
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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16/02/2020 | Erik
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Par Charly
Note: 2/5
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En lisant cette BD, j’ai eu du mal à m’attacher à l’histoire principale. Le scénario manque de profondeur et se concentre surtout sur des scènes explicites. L’idée de départ, avec la maladie de Royce, aurait pu être intéressante, mais elle est peu développée. On reste à la surface des choses, sans vraiment explorer les émotions ou les conséquences de cette situation. À la fin, j’ai eu l’impression que l’histoire avançait juste pour introduire une scène de plus, sans vrai fil conducteur. Les thèmes abordés m’ont laissé un goût amer. Il y a une insistance sur des relations qui ne respectent pas toujours le consentement, et ça m’a mis mal à l’aise. L’idée de parler de l’intimité, des désirs et de la sexualité peut être touchante, mais ici, ça reste souvent maladroit. On tombe vite dans des clichés qui réduisent les relations entre les personnages à de simples fantasmes. C’est dommage, car il y avait matière à proposer quelque chose de plus touchant ou réaliste. Les personnages m’ont paru plats et sans grande personnalité. Royce, avec sa maladie, aurait pu être plus complexe, mais il est surtout présenté comme un homme subissant sa condition sans beaucoup de réflexion. Jude, de son côté, est prêt à accepter des situations discutables juste par amour. Leur dynamique manque de réalisme et de nuances. Je n’ai pas ressenti de véritable connexion avec eux, et ça m’a empêché de m’intéresser à leurs histoires. Le seul point que j’ai vraiment apprécié dans cette BD, c’est le dessin. Les traits sont fins, les détails soignés, et les personnages sont bien représentés. C’est joli à regarder, et l’auteur maîtrise clairement son style. Par contre, certaines scènes sont tellement explicites qu’elles prennent toute la place, au point de presque effacer l’histoire. Ça finit par devenir répétitif et lassant. Cette BD m’a laissé un sentiment de déception. Le dessin est beau, mais il ne suffit pas à sauver une histoire bancale et des thèmes mal exploités. Pour moi, elle manque d’équilibre entre la forme et le fond, et c’est dommage.

26/01/2025 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Le concept est celui de petites histoires courtes autour de l'attirance sexuelle. En effet, c'est celui d'un amour qui peut naître autour d'une simple attirance physique. La première histoire (la plus longue et donnant le titre à l'ouvrage) est celle d'un hétéro ayant des pulsions pendant son sommeil et faisant l'amour avec n'importe qui sans s'en souvenir. C'est vrai que je ne connaissais pas cette maladie qui est très étrange. Les conséquences peuvent être également assez inattendues surtout quand on fait de la colocation. Les récits jouent surtout sur l'érotisme des différentes situations. Mis à part les deux premiers chapitres constituant la même histoire, le reste ne sera pas très original au niveau du scénario, ou un peu trop bizarre (comme par exemple apprécier les aliments qu'on n'aime pas ou surmonter le traumatisme d'enfance lié à l'obscurité). C'est bien dessiné par la mangaka, avec un trait d'une grande finesse. A noter également une édition de qualité. Cependant, c'est pour un public très averti.

16/02/2020 (modifier)