La Flamme

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Jorge González retrace la généalogie intime de sa famille liée à la passion du football transmise de pères en fils sur quatre générations.


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En 1904, à Buenos Aires, dans le quartier d'Avellaneda, au moment où se négociait la construction du premier stade de football du club du Racing, naissait José Maria González, un futur grand joueur de ce club surnommé Llamarada, la flamme, à cause de sa chevelure qui lui donnait une allure de fusée quand il courait derrière le ballon. Il était aussi le grand-père du dessinateur argentin Jorge González qui se sert de cette trajectoire comme point de départ pour retracer une généalogie intime liée à la passion du football et transmise de pères en fils sur quatre générations.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Février 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Flamme © Dupuis 2020
Les notes
Note: 2/5
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19/02/2020 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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Jorge González met en scène quatre générations de sa propre famille, de son grand-père footballeur dans l'Argentine du début du 20e siècle jusqu'à son propre fils de nos jours en Espagne. La Flamme était le surnom du fameux grand-père dont les cheveux roux éclatants lui donnaient l'allure d'une fusée sur les terrains de foot du Racing Club de Avellaneda. La Flamme c'est aussi le nom de cet album composé de chapitres d'une vingtaine de pages, séparés chacun d'environ une dizaine d'années et donnant un aperçu de plusieurs périodes entre 1904 et nos jours. L'histoire s'entame par la construction du fameux stade du Racing Club, financé par tous les amateurs de foot de ce quartier pauvre en banlieue de Buenos Aires. C'est là que quelques ans plus tard le jeune grand-père de l'auteur verra ses premiers matchs avant de rejoindre l'équipe et d'y trouver la gloire. Puis ce footballeur aura un fils, lui aussi doué pour le foot mais n'ayant pas la passion de son père resté trop distant de lui. Ce fils aura aussi un fils qui s'éloignera radicalement du foot pour devenir auteur de BD. Et puis viendra la quatrième génération, ayant la vie devant elle et ne voyant pour le moment le foot que comme un agréable divertissement. C'est une histoire de relations père-fils et de liberté dans le choix de sa vocation. Présenté ainsi, le récit parait dense, d'autant que l'album fait presque 300 pages. Pourtant chaque planche contient peu de cases, peu de détails visuels et peu de dialogues, à quelques exceptions près, amenant à un feuilletage rapide. On saute ainsi d'une époque à une autre de manière très rapide, parfois trop. On s'attache difficilement à ces personnages qu'on ne croise que peu de temps, sans les connaitre. Le graphisme n'aide pas non plus à l'imprégnation. Il est majoritairement réalisé en teintes de gris et de marrons sombres, assez moroses, avec des personnages et décors qui paraissent régulièrement griffonnées au crayon par dessus ces fonds brumeux. Rares y sont les moments ensoleillés et cela plombe l'ambiance. Et ces fameux personnages que le récit ne nous laisse pas le temps de découvrir sont dessinés de telle manière qu'on en vient souvent à les confondre. Plusieurs fois, je me suis demandé si la planche que je lisais traitait de jeune Jorge ou de son ami Hernán dont on suit un moment les parcours parallèles. Ce n'est que vers la fin de l'album que j'ai saisi où voulait en venir l'auteur et où il a failli me toucher, quand il finit de boucler la boucle et d'ouvrir la discussion sur le droit à l'auto-détermination de sa vocation et sur l'impact de la relation entre père et fils sur cette dernière. Le message est même asséné avec lourdeur dans un chapitre qui m'a été pénible, dédié à une débat philosophique bavard entre trois experts parmi lesquels l'ami de l'auteur. Je suis passé à côté de cet album qui m'a plusieurs fois ennuyé et dont je n'ai su goûter ni le graphisme ni la mise en scène.

19/02/2020 (modifier)