Un rêve de renard

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un jeune renard céleste, gardien des aurores boréales provoque accidentellement une fissure entre notre monde et l’au-delà. Un jeune homme et son chien métamorphe vont alors devoir se lancer dans une quête pour sauver les âmes de gens de leur village avant que celles-ci ne rejoignent Tuonela, le pays du sommeil éternel.


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Où nous suivons l’histoire d’un jeune garçon, Hannu Vitanen, et de son chien bavard et métamorphe, Ville, qui après avoir franchi le Sentier des Oiseaux et être passés dans le royaume des rêves, vont se lancer dans une quête pour sauver les âmes de gens de leur village avant que celles-ci ne rejoignent Tuonela, le pays du sommeil éternel. Un Rêve de Renard, première bande dessinée de Minna Sundberg, est un récit d’aventure fantastique fortement inspiré de la mythologie finlandaise.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Novembre 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Un rêve de renard © Akileos 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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20/02/2020 | gruizzli
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Par gruizzli
Note: 3/5
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C''est triste à dire, mais je ressors de cette BD avec un sentiment plutôt négatif. Et c'est dommage, parce que j'étais assez enthousiaste à l'idée de découvrir ce pavé de 600 pages aux couleurs sympathiques, à la couverture attrayante et à l'histoire alléchante. Pour commencer directement avec ce que je n'ai pas aimé, c'est l'histoire et surtout le personnage principal, Hannu. C'est le gros point noir du récit, selon moi, avec son caractère très asocial mais beaucoup trop fortement marqué, sa tête de lard et son continuel agacement, ainsi que son air perpétuellement boudeur et grognon. Il ne sourit pratiquement jamais tout au long de l'album, rabroue toutes les personnes qu'il croise et ne m'a jamais paru attachant. Et le dessin renforce cet aspect, en le rendant toujours fermé de visage et jamais souriant. Le souci, c'est que ces personnages supportent tout le récit, et à un certain point du récit, Hannu m'agaçait plus qu'autre chose. D'accord, la situation est exceptionnelle, mais quand même ... L'autre souci est que l'histoire suit un cours répétitif : chaque chapitre servira à découvrir la personne, tenter de trouver comment l'aider et lui livrer le collier. C'est malheureusement un peu répétitif sur les pages finales, et les deux dernières incarnations m'ont paru de trop. Pour le reste ... C'est ma foi plutôt bon ! Le personnage du chien, Ville, est largement plus attachant avec son caractère très "bon chien", et j'ai beaucoup aimé sa façon d'être toujours attaché à son maitre en toute circonstance, malgré les métamorphoses. Les autres personnages ont tous leur petit truc qui les rend uniques, et malgré le fait qu'ils soient nombreux et qu'on ne les voit quasiment pas, ils agrémentent bien le récit. L'histoire est vraiment bien menée, dans une atmosphère oscillant entre le conte et le fantastique, avec ces dieux animaux que j'adore, dans toute mythologie. On aura également le droit à plusieurs références au fameux mythe du Kelavala (dont je connais uniquement les quelques références que Don Rosa avait casées dans Picsou) et plusieurs points très finlandais, notamment les noms, les habitudes de vie, la nourriture ... C'est dépaysant, et l'ambiance onirique est bien rendue d'un bout à l'autre. C'est clairement le dessin qui m'a le plus plu dans la BD, avec l'utilisation des couleurs par chapitre qui apportent une certaine touche à l'histoire. On a des paysages bien travaillés, des environnements fantastiques et oniriques bien retranscrits, et également quelques jolis monstres qui parsèment les pages. C'est très facile de se plonger dedans. En gros, nonobstant le personnage principal que j'ai trouvé très désagréable, l'histoire a du charme et quelques jolies idées. Le dessin supporte très bien le récit, et au final je suis tout de même sous le charme. C'est dommage que ces impressions désagréables soient celles qui m'aient le plus marqué au final !

20/02/2020 (modifier)