Imago Mundi
Spécialisé dans la reconstitution en images de synthèse, l'agence Imago Mundi explore les régions les plus inhospitalières de la planète et tente d'en percer les mystères. Elle est animée par le Suédois Harald Haarfager, un aventurier de l'extrême qu'assistent le jeune génie français de la physique Loic Mellionnec et la jeune virtuose anglaise de l'informatique Leia Lewis.
Corbeyran L'Atlantide
A la suite d’un incident technique survenu lors de la pose d’un câble dans les profondeurs de l’Atlantique, une caméra plongée pour déterminer les causes de la panne a détecté une structure qui semble d’origine architecturale. Persuadé qu’il s’agit des ruines d’une cité antique engloutie qui pourrait être l’Atlantide, le patron d’Eurocom, commanditaire de l’opération, a contacté l’agence Imago Mundi. Il est prêt à financer une campagne de fouilles sous-marines. Excités par cette proposition, Harald et ses deux adjoints entreprennent d’organiser une expédition… Un complexe technologique dispendieux est dès lors installé au large des Açores pour sonder les grands fonds. Mais, à bord, des accidents se produisent que ni la nature des lieux, ni la science, ni la technique ne peuvent expliquer. De toute évidence, quelqu’un veut empêcher Imago Mundi de poursuivre sa prospection. Soupçonnée de sabotage, la société pétrolière Greenoil est bientôt mise hors de cause. Le mystère reste donc entier, tout comme celui des formes étrangement géométriques et métalliques dont la sonde a ramené des images Convaincus d’avoir été trompés par l’Eurocom et la Greenoil, Harald, Loïc et Leia décident de mener une enquête. Ils ne vont tarder à comprendre que les deux compagnies se disputent une source de richesses inestimables…
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Date de parution | Janvier 2003 |
Statut histoire | Série terminée (Une histoire = 2 tomes) 10 tomes parus |
Les avis
L'aventurier suédois Harald Haarfager, après un accident d'hélicoptère perd l'usage de ses jambes. Ses deux prothèses métalliques lui interdisant désormais de partir à l'assaut des glaciers et des mers, il se tourne vers une autre forme d'aventure. Il met en commun les talents du physicien français Loïc Mellionnec et de l'informaticienne britannique Leia Lewis pour créer l'agence de recherche Imago Mundi, spécialisée dans la reconstitution en images de synthèse. Les informations rapportées par la sonde laser créée par le jeune Français et traitées à l'aide des programmes de la Britannique permettent de reconstituer la structure des sols afin de mener des recherches et/ou enquêtes à bien. Un nouveau type d’aventures est désormais possible, une nouvelle forme d’investigation mêlant technologies de pointes, aux mystères les plus insondables de la planète ! Descendre au fond d’un volcan, sonder les abysses, sillonner des cavernes ou des terres inviolables, fouiller les pyramides pour en extraire les derniers secrets … voilà la genèse d’Imago Mundi ! Alors vous en dites quoi du pitch ? Je suis adepte de la série depuis le début. Les scénarios sont originaux – bravo Monsieur Corbeyran – avec du rythme et du suspens. Il y a un bon équilibre entre les données scientifiques et l’action proprement dite. Cette dualité donne du relief aux histoires. Le graphisme de Luc Brahy est précis et détaillé. On ne va pas passer par quatre chemins, c’est bien et mes petits yeux ont apprécié. Une série plutôt palpitante que je recommande vivement. Aucune lassitude tout au long de ces 10 albums. J’ai même plongé avec le même plaisir dans la série dérivée « climax », série lancée en 2008 durant l’année polaire internationale.
Je n'ai pas accroché à cette série quoique j'avoue que je m'attendais à pire. Je pensais que j'aillais tellement détester les personnages principaux que la lecture de cette série serait irritante. Ce ne fut pas le cas car les personnages en question m'ont laissé indifférent. Sinon, le dessin est correct, mais il n'a pas de personnalité et ce style me laisse indifférent. Le plus grand défaut vient des scénarios qui ne sont pas illisibles comme je le craignais, mais qui m'ont laissé indifférent. J'ai lu les trois premiers cycles (je n'ai fait que feuilleter les autres cycles) avec aucune passion et à aucun moment je ne suis entré dans les histoires. Les ficelles sont trop grosses et le côté scientifique m'a ennuyé. Du sous-Van Hamme, mais pas le pire dans cette catégorie.
Bonne petite série grand public ! Les scénaristes créent des intrigues variées sur une base scientifique dont le souci de plausibilité est louable. Le deuxième cycle offre quelques facilités scénaristique mais les autres évitent de tomber dans ce piège. Les aventures sont musclées, les personnages sont bien typés … et même parfois trop, à tel point que la matheuse du trio se révèle par moments totalement détestable. Les auteurs essayeront (et parviendront partiellement) à gommer ce défaut dans un troisième cycle qui humanise la belle. Maintenant, c’est clair que l’on se retrouve face à des héros plus que parfaits (beaux, forts, intelligents) et il faut accepter ce postulat de départ pour ne pas rapidement attraper des boutons devant ces poseurs. Ne vous attendez pas à de grosses surprises mais j’ai trouvé ces histoires prenantes, inventives dans leurs thèmes et, ma foi, bien divertissantes. Un peu plus d'humour (et surtout d'autodérision) aurait été bienvenu pour le lecteur que je suis mais, bon, on a affaire à des scientifiques sûrs de leurs savoirs (et donc plutôt arrogants), pas à des farfelus. Au niveau du dessin, nous avons droit à un style réaliste assez passe-partout. Le trait de Luc Brahy progresse au fil des tomes mais n’acquière pas vraiment de personnalité. Pour ce genre de série, ce n’est pas un gros problème à mes yeux. Divertissant sans être indispensable. A emprunter plutôt qu’à acheter.
Beaucoup d'invraisemblances qui nuisent à la véracité des récits... Un dessin résolument moderne mais froid et distant et parfois tellement incorrect tant il manque de la finesse dans les détails (exemple: page 22 du tome 10 où le corps de notre héroïne gonfle et dégonfle d'une case à l'autre sans autre raison apparente qu'une mauvaise qualité que même un lecteur facile pourrait déceler)... Une bd d'aventure avec des personnages figés, sans réelle consistance et stéréotypés. L'emboîtement des couvertures de chaque diptyque crée un petit tableau sympathique mais c'est pas innovant. De la vraie bd pop-corn avec un zeste de mystère au début pour appâter le lecteur. Il ne se passe finalement pas grand chose à y regarder de près. On a l'impression que l'histoire tourne à vide. Bref, pas de réelles nouveautés entre des explications scientifiques et des phrases bien balancées. J'ai pas réussi à accrocher. Je demeure perplexe devant un rythme de parution qui semble effréné. Cette série marche-t'elle si bien commercialement ? Voilà, une vraie énigme !
Je suis assez surpris de voir la note relativement basse de cette série. Certes ce n'est la BD de l'année, mais je suis loin de m'être ennuyé. Le dessin m'a relativement bien plu, le trait est clair et précis. Les couleurs sont assez flash, c'est vrai qu'au final le rendu fait un peu trop informatisé, mais ça ne m'a pas dérangé. Le scénario est pas mal, le concept de cette agence est plutôt originale, il y a une certaine dose d'actions. Je me suis laissé prendre par l'histoire. Bref, une BD qui vaut bien 3/5.
Mwoui... Une série policière et technologique qui, si elle se lit avec un certain bonheur, ne m'apporte quand même pas une éventuelle exubérance dans les méninges... Une bonne équipe toutefois, que celle d'Imago Mundi ; et à qui il arrive des tas d'embrouilles. C'est vrai qu'au point de vue scénaristique, Corbeyran tire sur de grosses ficelles... mais je m'y laisse prendre parfois. La série ?... de la grande aventure avec de la technologie ; mais aussi avec de nombreuses références culturo-historiques sur l'endroit où les faits se passent. Qui plus est ?... vous avez remarqué qu'il y a TOUJOURS un méchant et puissant consortium pour mettre des bâtons dans les roues de nos héros !?!... J'indique "pas mal" car cette série m'est distrayante, ne se prend (pas trop) la tête et bénéficie -il faut le mentionner- d'un beau graphisme de Bahy. Allez, bien fait quand même !..
J'aime bien le concept du diptyque, où les aventures vont toujours par deux tomes publiés ensemble. Le dessin est correct, et l'histoire soulève la curiosité pas son alliance des anciens mythes et des technos modernes. J'aime bien les aventures avec de la technologie. C'est vrai que parfois les rebondissements sont un peu trop téléphonés, et les personnages pas assez attachants.
Avis pour les tomes 1 & 2 (premier cycle) : En allant acheter cette nouvelle série chez mon libraire préféré, je m'attendais à retrouver l'ambiance imaginaire de Blake et Mortimer et de revivre des grandes aventures... c'est loupé... Après un début réussi : une découverte = un mystère = une énigme à découvrir, l'aventure plonge ensuite vers une banale course-poursuite entre méchants et gentils. Ensuite, l'histoire manque d'originalité et j'ai tourné plusieurs fois des pages sans lire pour pouvoir revenir au cœur de l'intrigue initiale qui m'intéressait vraiment et pour enfin connaître le dénouement final. Une fin justement qui m'a laissé sur ma faim... car **spoiler** l'énigme de l'Atlantide restera toujours une énigme... Dommage car le dessin est bon même si quelques erreurs de découpage (dans les scènes d'action notamment celle de la course-poursuite en voiture) apparaissent. La mise en couleurs m'a semblé bonne et originale avec l'arrière plan flou comme si je regardais un film. En conclusion, j'ai été très déçu de ces deux premiers albums de la série au point de ne pas m'intéresser aux cycles suivants. Personnellement, je serais plus volontiers à relire un Blake et Mortimer qu'un "Imago Mundi"... Note finale : 2/5
Imago Mundi ou "quand Corbeyran essaie de faire de Van Hamme, sans y arriver". C'est sans doute le truc le plus éculé et stéréotypé qu'a jamais écrit Corbeyran… Franchement, il nous a habitué à tellement mieux. Pour rêver, j'ai besoin d'autre chose que de héros poseurs qui doivent faire face à de mystérieux ennemis qui leur tirent dessus et tentent de les tuer toutes les trois pages… Comme envergure narrative, on a vu plus subtil, cela ne dépasse pas le niveau d'un Ric Hochet. Ce qui est dommage, c'est que le marché lui donne raison puisque cette série se vend très bien. Mais en tant que scénariste de bd, on peut rêver d'autre chose que de combler le manque temporaire de Largo Winch des milliers des fans de Van Hamme… En plus, le dessin n'est pas terrible du tout… Y'a des gros problèmes de perspectives et les cadrages sont totalement exempts de la moindre subtilité. Faut vraiment être très bon public pour accrocher à cette bd, ce n'est pas mon cas… Quand je lis ce genre de truc, je suis bien content d'être exigeant… Toutes les trucs insipides que je me taperais sinon… PS : Je n'ai lu que les deux premiers tomes... Lecture tellement fastidieuse que je n'ai vraiment pas envie de m'essayer aux quatre autres tomes pour voir si, par miracle, la série gagnerait en maturité et originalité... mais vu les titres et les couvertures, cela me semble peine perdue...
Je n'ai lu que le dernier volet (tomes 3 et 4). Eh bien, je l'ai lu d'une traite avec un certain plaisir. Le scénario, bien que très classique, est bien mené (le suspense est présent jusqu'au bout). J'ai apprécié le dessin (dans un style très ligne claire), même si l'expression des personnages paraît parfois figée. Encore une série commerciale me direz-vous? Oui mais ça fait du bien, comme lire de temps en temps un Largo Winch, un Wayne Shelton ou un Bob Morane...
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