La Petite Lucie
Aventures survitaminées.
Format à l’italienne Les petits éditeurs indépendants
Bienvenue dans l'univers de Joan, ou plutôt de Lucie, jeune fille au trait simple et aux idées courtes, qui traverse ces albums à l'italienne à toute vitesse !
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Date de parution | Mai 1993 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
J'aime le personnage de la Petite Lucie, punk un peu anar dans l'âme mais toujours prête à donner un coup de main (en fait l'alter égo de Joan, un mec que beaucoup aimerait avoir pour pote). C'est du cartoon, l'action roule et ne s'arrête pas. Dans l'Horror Show, on a tous les poncifs de l'horreur, squelettes zombies etc., dans une ambiance comico-gore, un peu comme dans le film Evil Dead 3, l'armée des ténèbres. Une lecture parfaite d'halloween pour les grands enfants. On ne s'ennuie pas, le format à l'italienne est bien trouvé et la couverture simple permet de ne pas encombrer ses étagères. Bref j'aime la Petite Lucie et j'aime Joan, merci.
Si Joan a publié d’autres aventures de Lucie en auto-édition ou dans des revues, les deux albums que je possède sont probablement les seuls albums édités « officiellement » par une maison d’édition (dont il est l'un des fondateurs), dans leur format à l’italienne classique de l’époque. « Road Movie » est une suite d’histoires courtes, « Lucie Horror picture show » est une histoire complète. Voilà pour les différences. Pour le reste, les deux albums nous permettent de suivre la même héroïne, Lucie, jeune fille très dynamique, dans des aventures survitaminées, Joan privilégiant visiblement le rythme à la profondeur de l’intrigue ou de la personnalité de son héroïne (il est vrai que le format prédispose à ce genre de choix). Lucie se révèle une fille presque ordinaire, si ce n’est que ses réactions sont disproportionnées, et que sa gentillesse et sa méchanceté, sont généralement exagérées : lorsque la petite peste veut embêter quelqu’un ou se venger, cela part en vrille et les catastrophes s’enchaînent dans « Road Movie ». Dans « Lucie Horror Picture Show », c’est dans ses cauchemars que Lucie disjoncte, s’énerve, lors d’une nuit blanche hyper active. C’est d’ailleurs ce rythme trépidant, ainsi que le dessin fluide et dynamique, qui rendent la lecture intéressante. Même si plus d’humour (noir), de cynisme ou de vacheries auraient pu me faire davantage apprécier ces albums, qui se laissent lire – et peut-être oublier ? – facilement.
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