Lou Cale

Note: 2.38/5
(2.38/5 pour 8 avis)

Les enquêtes d'un photographe-journaliste dans le New York des années 40.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Eric Warnauts et Guy Raives Journalistes New York Photographie

Lou Cale est un photographe qui aime les clichés macabres . Il les prend au fil de mystérieuses enquêtes, dans l'Amérique des années 40. Un personnage à la fois fort et vulnérable, digne des meilleurs romans noirs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1987
Statut histoire Une histoire par tome 5 tomes parus

Couverture de la série Lou Cale © Les Humanoïdes Associés 1987
Les notes
Note: 2.38/5
(2.38/5 pour 8 avis)
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02/02/2003 | okilebo
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L'avatar du posteur bamiléké

Je suis un peu circonspect après la lecture de quatre albums trouvés en brocante. J'affectionne assez les récits polar mais ici j'ai trouvé les scénarii assez fades et convenus. Le journaliste/photographe qui joue au détective est un concept usé jusqu'à la corde, il faut donc y ajouter du piquant pour introduire une originalité qui accroche. Je n'ai rien lu de tel et seul l'opus des perles m'a un peu intéressé. Pour faire moderne les auteurs introduisent de la diversité raciale agréable mais assez improbable pour l'époque choisie. De plus en choisissant les années 40 les auteurs ont introduit une faiblesse dans l'ambiance qu'ils proposent. En effet rien dans ce qu'ils proposent ne montre que le pays est dans une ambiance de guerre mondiale. Ainsi les intervenants se promènent dans un New York où aucun soldat n'est visible, un mafioso italien se prélasse douillettement au bord de sa piscine en Sicile et prend le premier avion pour New York, quelques exemples qui soulignent les faiblesses d'ambiance. Je suis partagé par le graphisme. J'ai bien aimé tous les décors très soignés et détaillés de la ville. Malheureusement j'ai beaucoup moins apprécié les visages trop lisses et figés avec des ombrages un peu rebutants. Une série lue rapidement qui ne m'a pas trop diverti ni séduit. 2.5

03/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je n’ai lu pour le moment que les trois premiers tomes de la série. Si cela se laisse lire, j’ai quand même trouvé l’ensemble un peu léger, et manquant quand même d’originalité. En effet, histoires et personnages, mais aussi la narration, jouent sur les clichés du genre (polar noir des années 1940 – intrigues situées à New-York, et pas en Californie comme souvent), qui sont bien utilisés, mais sans être renouvelés par quelques petits trucs qui feraient sortir la série de l’ordinaire. On a donc un photographe, Lou Cale (plus proche du détective privé dans son comportement d’ailleurs), copain d’un flic, qu’il accompagne régulièrement dans ses enquêtes. La narration, souvent en off au style indirect, joue sur une nonchalance, un léger cynisme, pour développer des intrigues un peu poisseuses – mais hélas sans trop de relief. Lou aurait pu être plus cynique, et les enquêtes plus fouillées, elles manquent singulièrement de densité (et leur résolution est parfois trop simple). Le dessin est plutôt bon, classique (même si parfois un peu figé pour les visages), c’est la colorisation qui n’est pas extraordinaire je trouve. Pas mal datée. Les décors d’époque sont par contre plutôt bons, et contribuent à crédibiliser l’ambiance de genre. En tout cas, on a là clairement une série qui s’adresse aux amateurs de polars un peu noir, au rythme un peu lent (voire mou !), et aux intrigues pas trop surprenantes. Bref, pour ceux qui recherchent du classique sans sortir de leur zone de confort. Mais même pour eux, je pense qu’un emprunt de quelques albums suffira. Note réelle 2,5/5.

29/06/2020 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

A l'occasion de la ressortie de la série en intégrale, je me suis penché sur les aventures de ce fameux reporter-photographe new-yorkais... D'emblée on est quand même happé par l'ambiance très particulière, typique de la grosse Pomme des années 1940. Bien sûr, il y a beaucoup de clichés, mais je pense que le but des auteurs était de faire une série qui cadrait totalement avec l'image d'Epinal. Les histoires se lisent sans déplaisir, même si j'ai trouvé que du point de vue polar cela ne se tenait pas toujours très bien. Du côté du dessin, Guy Raives n'a pas encore atteint la maturité qu'on lui connaît sur Les Suites Vénitiennes, mais il a déjà un sens de la mise en scène assez aigu. Seule la mise en couleurs m'a semblé un peu vieillotte par moments. Pour le reste j'ai trouvé ma lecture assez plaisante.

12/11/2011 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Tiens ? Une fois n'est pas coutume, je vais à l'encontre des avis de la majorité. Car en effet, j'ai beaucoup apprécié l'ambiance de cette série. Les auteurs en sont Warnauts et Raives, couple scénariste/dessinateur qui a produit de nombreuses oeuvres depuis qui sont, à mes yeux, réputées pour leur beauté graphique et l'ambiance exotique qui s'en dégage. Le dessin de cette série, Lou Cale, n'est pas encore au meilleur niveau artistique qu'atteindront plus tard les deux auteurs. Les décors sont beaux mais les visages des personnages sont un peu approximatifs. Néanmoins, je le trouve agréable, efficace et surtout il y a dans ces albums de nombreuses planches vraiment très belles, des décors pleins d'atmosphère. La couleur à l'aquarelle joue beaucoup dans la beauté de ces dessins. En ce sens, il est vraiment regrettable à mon goût que la récente intégrale petit format des Humanoïdes Associées soit en noir et blanc car cela met plus en avant les légers défauts du trait tout en perdant la beauté des aquarelles de l'ancienne édition. Les enquêtes qui composent chaque tome de cette série ne sont pas vraiment palpitantes. Leur résolution est parfois confuse tandis que d'autres fois on devine le dénouement dès le début. Le héros est sympathique, assez original et moderne dans son comportement, mais pas particulièrement charismatique. Mais ce que j'ai aimé avant tout c'est l'ambiance d'époque. Les Etats-Unis des années 40, New York, ses différents quartiers, le jazz, le Sud Profond. Plusieurs fois au cours de ma lecture je me suis laissé emporter par les décors et leur atmosphère. J'aime quand une BD réussit à redonner vie à une époque, à des lieux et à ceux qui y ont vécu. C'est pourquoi j'ai aimé ma lecture même si je n'y vois pas un achat indispensable.

18/06/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Les aventures de Lou Cale dans le New-York des années 40 ne sont pas très palpitantes. On retrouve tous les poncifs du genre polar et l'ambiance de ces années incarnant le rêve américain. C'est caricatural à souhait et finalement très bancal dans son approche. On nous livre des portraits bien redondants. On a vite envie de refermer ces pages désuètes car elles n'apportent pas vraiment grand chose. Les différents épisodes sont aussi laborieux qu'un vieil épisode de Derrick. A réserver à ceux qui le veulent vraiment.

17/01/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

La série est inspirée d'un certain Weegee, un journaliste américain témoin des années 30/40 aux USA. Bon, ben, il n'y a pas eu que lui !... Elle a été réalisée par deux auteurs en véritable osmose ; l'un et l'autre dessinant et/ou s'occupant du scénario... comme un piano "à quatre mains" pour le même air. Seulement voilà : ces histoires de reporter-photographe un peu "looser", solide et vulnérable, amateur de la dive (et forte) bouteille ainsi que de jolies filles... il y en tant et tant... mais beaucoup mieux inspirées. Qui plus est, le dessin ne m'attire pas spécialement (chose rare). Pourquoi ?... difficile à dire ; un trait pourtant réaliste mais qui tire plutôt vers le "semi". Hommage aux "comics" des années d'avant-guerre ?... Désolé, et bien que cette série ait du succès, je n'accroche pas. Peut-être plus tard, lors d'une relecture... éventuelle.

28/10/2006 (modifier)
Par hipopom
Note: 2/5

Pour en venir à lire ça c'est que je racle les fonds de tiroirs de ma bibli !!! Effectivement la série est clairement inspirée des polars noirs américains des 1940's mais elle n'est jamais à leur niveau. Le scénario est souvent faiblard, les personnages ne sont pas fouillés, les clichés sont légion... Le dessin est plus que moyen mais ça passe. Bref rien de révolutionnaire mais de quoi lire avant de se coucher après avoir fait une petite fête....

25/02/2004 (modifier)
Par okilebo
Note: 2/5

Lou Cale est une bd qui est clairement influencée par le cinéma américain d'après-guerre. Tout les pontifs du genre y sont bien présents et ma foi, tout ceci est bien agréable. L'ambiance très hollywoodienne donne un coté très kitch au récit et bien évidament les filles sont très jolies. Cependant, je trouve que le scénario est un peu faible et que les personnages manquent cruellement de pronfondeur. Résultat: on s'ennuie parfois à la lecture de cette série. Par contre, ce qui est remarquable dans cette bd c'est l'esthétisme et le découpage. Sur ce point là, je dois reconnaitre que les auteurs ont fait du bon travail. Mais cette manière de travailler est assez courante chez Warnaut et Raives. Ceci m'amène à vous parlez du dessin qui, lui, est de toute beauté même si certains pourront lui reprocher d'être trop classique. En résumé, je dirais que cette série n'est pas indispensable sauf si vous êtes amateur du cinéma américain des années 50 et que vous n'êtes pas trop regardant à la qualité du scénario !

02/02/2003 (modifier)