Iron Bound

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Newark, New Jersey, 1961. Eddie et Bento sont deux garçons en jean et blouson noir issus du quartier ouvrier de Ironbound.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Cà et Là Format à l’italienne Gangsters Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis [USA] - Nord Est

Newark, New Jersey, 1961. Eddie et Bento sont deux garçons en jean et blouson noir issus du quartier ouvrier de Ironbound. Le premier est un taiseux à la tête froide que l’on devine loyal et consciencieux, le second, un jeune chien fou braillard et arrogant qui a tendance à penser avec ses poings et son cran d’arrêt. Les deux sont de petites frappes qui, pour avoir un peu trop joué aux durs entre menus trafics et bagarres avec les gangs voisins, ont fini par frayer avec de vrais gangsters et mettre un pied dans la criminalité. Suite à un dérapage, ils sont recherchés par Dunham, un mystérieux policier… Après avoir recréé le New York d’un début de XXe siècle fantasmé dans Les Chasseurs de Ptérodactyles, Brendan Leach confirme son goût pour les univers rétros avec Iron Bound, un polar élégamment sixties et rock’n’roll. Au pied des buildings de Newark ou sur le front de mer d’Asbury Park, au bowling, au cinéma, dans les box des diners ou dans de belles voitures chromées, on y croise des voyous, des criminels et des flics corrompus, de gentilles filles amourachées de mauvais garçons et des bad girls hostiles à ces rivales possibles. Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Mars 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Iron Bound © Cà et Là 2014
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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19/03/2020 | Alix
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Par Alix
Note: 3/5
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« Iron Bound » est une histoire de gangster très classique, se déroulant dans le New Jersey des années 60. On y retrouve tous les poncifs du genre, que cela soit au niveau des personnages (le dur à cuire, le flic véreux, le chef de gang, la donzelle) ou des lieux (diner américain, bowling, bars). Pourtant je dois avouer que l’histoire est prenante et rondement menée. J’ai eu un peu de mal à suivre par moments, la faute à certains personnages qui se ressemblent. Mais au final j’ai beaucoup aimé, c’est très noir, et la fin m’a plu. Le dessin est original, lui. Le trait de Leach peut surprendre au premier abord, notamment avec ces visages déformés. Mais il faut avouer que les planches en jettent, et que le noir et blanc convient parfaitement à l’histoire. Voilà, pas la BD de gangster du siècle, mais un excellent moment de lecture.

19/03/2020 (modifier)