Les Maîtres de l'Orge
1993 : Prix France Info de la Bande dessinée d’actualité et de reportage (tome 1). Les empires industriels sont les cathédrales des temps modernes et, comme elles, ils ne peuvent s'ériger que grâce à la passion, l'enthousiasme et l'obsession des hommes. Cette fresque d'une exceptionnelle envergure retrace en huit albums l'épopée d'une famille de brasseurs de bières de père en fils et de mère en fille dans la plus pure tradition des grandes sagas.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle 1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale 1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles 1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale A travers les âges BD adaptées en séries télévisées live Bouffe et boisson Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne La bière Les sagas familiales Prix France Info Van Hamme
Dorp (Belgique) 1854, Charles Steenfort est moine et étudiant dans une abbaye qui fabrique une excellente bière. mais une aventure avec la jeune Adrienne va tout bouleverser: il ne prononcera jamais ces voeux et sera chassé du monastère! Au village Franz Texel enterre son père... et retrouve Charles son ami d'enfance Les deux jeunes hommes vont s'associer pour créer une nouvelle bière, les recherches seront longue et les essais nombreux, mais les efforts de Charles Franz et Adrienne ne seront pas vain: ils vont réussir a créer une nouvelle bière qui remporteras le grand prix de la 11° foire agricole du brabant... Mais De Ruiter ne l'entend pas ainsi, il est le seul brasseur de Dorp, éternel vainqueur de la foire, et ne souffre pas la concurrence! aussi propose t il un marché à Charles: diriger sa brasserie et ainsi économiser le temps et l'argent qui lui seraient nécessaire pour développer une entreprise de taille comparable; la seule contrepartie que demande :De Ruiter que Charles quitte Adrienne et épouse sa fille Elise De Ruiter.
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Date de parution | Octobre 1992 |
Statut histoire | Série terminée 8 tomes parus |
17/08/2001
| wayne shelton
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Les avis
J'ai trouvé pas mal de qualités à cette série même si, in fine, elle ne m'a pas fait vibrer. Il faut reconnaître que JVH maîtrise parfaitement une construction qui mixte le discontinu des époques avec des flash back, pas trop intrusifs, qui permettent de donner du liant et du mystère entre les personnages. La série part sur les chapeaux de roue avec deux épisodes Charles et Margrit qui lancent la série de façon très convaincante. La suite est moins égale. JVH colle classiquement la destinée de la famille Steenfort aux grands événements de leur époque mais ne se disperse pas et reste focalisé sur l'évolution du marché et de la fabrication de la bière. J'ai toutefois une réserve sur un texte parfois un peu lourd qui se perd dans des querelles de conseils d'administration et des trahisons assez convenues. Le graphisme de Francis Vallès est très classique pour ce type de récit qui travaille sur le côté historique de la série. Les personnages en mode semi réaliste sont bien travaillés avec de belles expressions. Vallès apporte un soin particulier aux extérieurs, paysages et costumes qui permettent de se plonger dans les ambiances des différentes époques. Une lecture plaisante qui a un peu vieilli mais reste divertissante. 3.5
J'ai lu 4 tomes (car je les avais empruntés en médiathèque). Si le sujet m'intéressait (étant fan de bière ^^), la vie des Steenfort ne m'a pas passioné. Les personnages sont changeants et l'ensemble parait très invraisemblable pour une fresque pourtant censée être tirée d'une histoire réelle. On sent bien que beaucoup de choses ont été imaginées et/ou remaniées pour tenter de faire dans le sensationnel mais ça ne fonctionne pas du tout. Le dessin est juste correct (les visages sont très moches) et ne relève pas la note. Bref, pas aimé et je ne compte pas poursuivre la lecture.
J’aime assez ces grandes sagas familiales qui traversent le siècle, avec leurs secrets de famille et leurs règlements de compte. Van Hamme est un maître du genre… Je n’avais jamais lu Les Maîtres de l’Orge et je m’attendais à une série exceptionnelle. Et bien, pas vraiment. Passés les premiers tomes que j’ai trouvé intéressants, c’est un peu long et lassant. Le dessin est agréable, là encore c’est du bon travail mais sans plus. Pour moi, ça a vraiment vieilli, j’aurais dû la lire bien avant.
J'ai hésité à mettre trois étoiles à cette série, mais j’avoue que cela aurait été quand même pas mal à l’arrache, car je n’ai pas franchement été emballé. Van Hamme a souvent des scenarios très « hollywoodiens », très cinématographiques. Ici, ce serait plutôt dans le téléfilm, la série télé de l’été qu’il donne… J’avoue être particulièrement réfractaire à ces sagas familiales mêlant romanesque et grande histoire, avec moult rebondissements. Contrairement aux « Buddenbrook » de Thomas Mann, qui racontait le déclin d’une riche famille, Van Hamme décrit ici l’ascension de la famille Steenfort, et ses difficultés à « rester au sommet » au milieu de la recomposition de l’économie mondiale et des générations de la dynastie. La fresque s’étend sur près de 150 ans, dans l’univers des brasseurs de bière (j’avoue en plus ne pas trop aimer la bière, ce qui fait de moi un posteur atypique si j’en crois les forums du site…). Les points positifs de cette série sont le dessin de Vallès, très classique mais plutôt bon (même si les personnages sont un peu « figés »), et le personnage de Margrit, vraiment très riche – et autour duquel aurait dû se concentrer la série : tous les autres personnages ne m’ont pas paru sortir d’un moule hélas trop convenu. J’ai trouvé l’ensemble trop long, avec des retournements trop prévisibles, très feuilleton télé. Et avec pas mal de fortes incohérences. Par exemple à propos de Charles et de ses retournements de veste subits en fin du premier album éponyme (où il abandonne en deux pages ses valeurs, sa droiture et accessoirement la femme qu’il aime en une page) et en fin de deuxième album (où Margrit convertit le patron égoïste qu’il est devenu en socialiste, là aussi en une page !). La plupart des péripéties m’ont peu intéressé. Le dernier tome est carrément sans intérêt, puisque sensé boucher des trous dans les biographies des différents personnages, mais sans originalité ni surprise, quelques images accompagnant des textes peu passionnants de Van Hamme – on est là je trouve dans ce que je n’aime pas chez lui, que ce soit dans ses Largo Winch ou dans Histoire sans Héros. Un album dont la série aurait clairement pu / dû se passer ! Bref, pour moi, c’est très loin d’être la série culte que beaucoup semble voir dans cette surproduction à mon avis très très surcotée. Note réelle 2,5/5.
C'est bien mais je ne me suis pas fait aux différents changements de personnages, on n'a pas le temps de s'attacher aux nouveaux. De ce fait les 4 derniers albums m'indiffèrent totalement alors que j'avais beaucoup aimé les premiers et adoré le tout premier. En dehors même des personnages les histoires me semblent nettement moins intéressantes. Et puis un personnage comme Margrit est irremplaçable, son absence se fait sentir.
Au début, je ne trouvais pas le sujet très bandant, je me disais "encore une saga familiale, et sur des industriels en plus", d'habitude, je n'aime ce genre de sujet qu'en feuilleton TV comme avec les Rois Maudits ou les Gens de Mogador... qui ont fait les beaux jours d'une télé française de qualité. Finalement, j'ai été agréablement surpris par la lecture de cette histoire, c'est même réellement passionnant. C'est une fresque d'une envergure exceptionnelle, comparable à ces grands feuilletons TV, qui se rapproche aussi d'un ton comme celui des Oiseaux se cachent pour mourir, ou la Dynastie des Forsythe, avec une bonne dose de romanesque. D'ailleurs, la bande fera l'objet de 2 adaptations TV en 1996 et en 1999. Curieusement initié par la télévision, le projet est avorté jusqu'à ce que celle-ci décide enfin à produire ces adaptations. Scénarisée par Van Hamme qui délaisse un temps Largo Winch, la fresque retrace la destinée des descendants de Charles Steenfort dans la grande tradition des sagas familiales, avec une astuce ingénieuse : chacun des albums décrit une génération de 1854 à 1997. Elle met en lumière le grand essor de l'industrie et celle de la bière au milieu du 19ème siècle qui progresse dans toute l'Europe ; c'est ainsi que dans les Ardennes belges, Charles Steenfort, enthousiaste et passionné, renonce à une vie monacale et fonde sa première brasserie qui sera à l'origine d'un grand empire industriel. Cette aventure humaine au pays des brasseurs belges dépeint à travers l'extraordinaire parcours de cette famille entièrement vouée à son industrie, un siècle d'amour, d'ambition, de douleurs et de rivalités, où se greffent des épisodes sentimentaux et des coups de théâtre sur fond d'histoire politique et économique de la Belgique. Le tout est orchestré avec justesse par l'un des meilleurs scénaristes du moment, au service d'un dessin superbe, fluide et précis de Vallès qui a effectué un gros travail de documentation. Du roman-feuilleton revisité avec efficacité.
Les Maîtres de l'Orge sont une grande saga familiale dans le monde de la brasserie belge du milieu du 19ème siècle jusqu’à nos jours. Van Hamme est une fois de plus diablement efficace. Dans la narration d’abord, chaque volume a pour héros l’héritier de la brasserie familiale à une époque différente. Le ton est très romanesque et le suspense toujours présent. Un mot tout de même sur les dessins de Vallès, qui bien que très classiques, sont plutôt jolis et détaillés. Une bonne lecture détente et prenante.
Profitant de l'intégrale N&B petit format à tout petit prix, j'ai enfin pu découvrir l'intégrale de cette série. Autant dire que Van Hamme était en forme lors de l'écriture, et que le dessinateur Valles a fait un très bon travail pour cette mise en images. Concernant l'histoire sur fond historique (j'aime beaucoup les rappels au début de chaque volume), elle raconte la vie d'une famille de maîtres brasseurs sur plusieurs générations. Le style de narration et les diverses intrigues politiques et financières ne manqueront pas de faire penser à Largo Winch (le côté "fun" des héros en moins). Bref, c'est passionnant. Si toutes les productions du scénariste pouvaient être de cet acabit, ce serait top !
J’aime la bière, j’aime les moines trappistes, les micro-brasseries, j’aime ces artisans passionnés qui mettent toute leur âme dans leur art. J’aime les maîtres de l’orge. J’aime les femmes de caractère, j’aime les personnages qui vont au bout de leurs convictions quitte à choquer les bonnes consciences. J’aime les maîtres de l’orge. J’aime les sagas. J’aime suivre l’évolution d’une famille, d’un lieu, d’une entreprise. J’aime en comprendre les rouages, l’esprit et les contradictions. J’aime les maîtres de l’orge. J’aime les montages financiers, les magouilles, les petites combines et les grands complots. J’aime les chefs d’entreprise audacieux et prêts à flirter avec l’illégalité, quitte à franchir une frontière de plus en plus floue. J’aime l’univers économique et dramatique de Van Hamme. J’aime les maîtres de l’orge. J’aime les fins de tome dramatiques et accrocheuses. Ces fins qui vous serrent le cœur et ne vous donnent qu’une seule envie : connaître la suite. J’aime les maîtres de l’orge. J’aime le dessin clair, directement accessible. J’aime la beauté des femmes, la sensualité des corps, la précision du trait. J’aime les maîtres de l’orge. J’aime les décors précis, les détails authentiques, la volonté des auteurs de créer un univers proche du réel (jusqu’à faire réaliser de vrais faux sous-bocks et de magnifiques fausses publicités). J’aime les maîtres de l’orge. Alors, tant pis si certaines perspectives sont ratées (principalement dans le premier tome), tant pis si la série cherche un second souffle les quatre premiers tomes passés (elle le retrouve au septième et dernier), tant pis si sa promotion sentait le marketing à plein nez (oubliez le tome « bonus » bien plus opportuniste qu’intéressant). J’AIME LES MAITRES DE L’ORGE ! (Qu’on se le dise).
Je n'adore pas le dessin, je le trouve un peu trop carré, mais le scénario est vraiment superbe. Je pensais que j'allais moins aimer les tomes plus modernes, après 1950. Mais finalement, je les ai aimés au moins autant que les précédents. J'ai aussi trouvé que le septième tome est génial. Je donne un 17.5/20
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