Le Chant du Monde
Adaptation du roman éponyme de Jean Giono où Antoine et Matelot se dirigent vers le Haut Pays pour retrouver le fils disparu de Matelot.
Adaptations de romans en BD
Antonio, dit «Bouche d'or», est un homme du fleuve. Mais lorsque Matelot, le vieux bûcheron, vient lui demander de l'aide pour retrouver son fils disparu, il n'hésite pas à emprunter avec lui un chemin plus périlleux qu'il n'y paraît. Les deux hommes se dirigent vers le Haut Pays, territoire du terrible Maudru, chef des bouviers qui règne en maître sur les hommes et les bêtes... Un récit d'aventure mythique où la langue de Giono se mêle aux aquarelles de Jacques Ferrandez pour chanter une nature vivante et sensuelle.
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Date de parution | 25 Septembre 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai pris un risque en empruntant cette série. En effet je n'ai jamais réussi à dépasser la page 20 d'un roman de Giono. Je suis toujours resté à la porte de sa langue et de son univers. Jacques Ferrandez devient un spécialiste de l'adaptation de romans pas si faciles. J'avais bien apprécié sa vision de L'Etranger ce qui m'a aidé à entreprendre cette lecture. Comme Ferrandez respecte très bien la langue de Giono, j'ai eu des difficultés à m'approprier les dialogues et le déroulé du récit. Je trouve cela abrupt et rude. Les réparties sont réduites à l'essentiel dans un monde où la parole est rare. Les personnages de Giono/Ferrandez renvoient à une sorte d'animalité fauve bien plus à l'aise dans la nature que dans la société. Gina la vieille ressemble ainsi à la louve dominante cheffe de meute entourée de son harem de mâles soumis. Par contre, Antonio et le Besson aux cheveux rouges me rappellent la personnalité des loups solitaires en osmose avec leur environnement (le fleuve ou les bois) et en recherche de la femelle adéquate. J'ai pu y lire une vision prémonitoire assez écologique de Giono dans le rapport de l'homme avec son milieu naturel. C'est une thématique qui rejoint celle que j'avais aimée dans le bon Dans la forêt (Sarbacane) de Lomig. Le graphisme de Ferrandez aide beaucoup dans la compréhension de l'ouvrage. Ses magnifiques aquarelles nous plongent dans une nature rude, exigeante et si peu hospitalière. Une nature qui a vite fait de vous avaler si on n'y est pas habitué. Le trait de Ferrandez est fin et sec. C'est parfait pour le rendu de la personnalité cachée des personnages qui ne se livrent pas facilement. Une lecture assez exigeante mais l'adaptation de Ferrandez m'a permis de rentrer un peu dans le monde de Giono. Je l'en remercie. A lire pour comprendre le monde de Giono. 3.5
Le chant du monde est une adaptation qui semble assez fidèle au roman éponyme de Jean Giono. Cela n’empêche que je n’ai guère accroché à cette BD. La façon de parler des personnages, que certains qualifieront peut-être d’authentique, certaines situations assez invraisemblables, telle la rencontre de Clara dans la forêt, le côté pseudo western de l’histoire et même le dessin un peu tristounet où l’ocre prédomine, bref, pas mal d’éléments ne m’ont guère plu dans cette histoire. J’avais nettement plus apprécié « La Ballade de Cheveu-Rouge » de Claude Auclair qui était plus dynamique tant au niveau de l’action que du dessin et dont le scénario était plus vraisemblable psychologiquement parlant. Cela tenait sans doute au fait que Auclair s’éloignait de l’œuvre de Giono, ce qui lui a d’ailleurs valu pas mal de problèmes avec les héritiers de celui-ci. En résumé, c’est une BD que je recommande principalement aux aficionados de Giono.
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