Black River

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Notre monde n'est plus. Le progressisme, le savoir, la sécurité, le confort et la civilisation ont laissé place à l'obscurantisme la barbarie et la survie quotidienne.


Après l'apocalypse... Fantagraphics Books Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Dans cet enfer à ciel ouvert, un groupe de femmes, exténuées mais déterminées tente de trouver Gattenburg, ville mythique ou l'ancien monde aurait laissé des traces. Légende ou réalité? Ce n'est qu'au bout d'un voyage, ou l'insoutenable côtoiera le désespoir, qu'elles découvriront la vérité...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Septembre 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Black River © Huber 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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04/04/2020 | PAco
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Par PAco
Note: 3/5
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En ces temps de pandémie et de confinement vous rêviez d'un petit rayon de soleil mojito à la main ? Raté ! Josh Simmons signe avec cet album un récit très sombre. Notre civilisation s'est effondré sans que l'on en sache la raison. Un groupe de femmes à bout s'évertue à survivre pour atteindre la mythique ville de Gattenburg, rare cité qui aurait surmontée l'effondrement de notre monde moderne. Mais cette ville existe-t-elle vraiment ou n'est-elle qu'un mythe ? Elle sert en tout cas de moteur à notre équipe d'éclopées de la vie et reste la seule chose qui les pousse encore à avancer. Et nos donzelles ne sont pas au bout de leurs peines... Car avant d'y parvenir (si Gattenburg existe vraiment...) encore faut-il survivre. Chaque rencontre est une épreuve, le mot confiance étant sorti du dictionnaire depuis un bail. Si le genre est loin d'être nouveau et si cette histoire ne révolutionne pas le genre, elle a le mérite d'être efficace en nous réservant quelques scènes assez trash. Heureusement le style graphique de Josh Simmons plutôt "underground" que réaliste arrondit un peu ces scènes, même si son noir et blanc sec et minimaliste ajoute à cette ambiance anxiogène post apocalyptique. Le proverbe dit que l'important n'est pas le but mais le chemin, c'est ce que démontre cet album. Car la fin reste très ouverte et un peu confuse à mon goût, mais le parcours de ces femmes livrées à elle même pour leur survie est quant à lui très brutal. A découvrir

04/04/2020 (modifier)