3 Vierges
Elles sont trois filles dans l'espace. Depuis quelques années. L'une tombe enceinte.. Et de qui ??
BD numérique Carrément BD Format carré Hislaire / Yslaire Les Roux !
Trois femmes de trente ans chacune, une black, capitaine, une blanche, astrophysicienne, une asiatique, médecin, sont à la recherche d'un autre, nommé Jupiter 4. Celui-ci, parti il y a quelques années, a vraisemblablement disparu aux alentours de Jupiter et de ses trois lunes. Etant donné la longueur du voyage, leur mission pourrait durer plus de 50 ans. Toutes les nuits, elles sont alimentées par leur ordinateur personnel qui contient entre autres un produit retardant le vieillissement des cellules. Dans ce huis clos tendu où les sentiments s'exacerbent, les filles en arrivent à se détester, à se battre. La jeune femme blanche est blessée. Mais ses symptômes ne sont pas ceux que l'on pourrait attendre d'une commotion cérébrale. Elle vomit, certes, mais son ventre grossit. Elle est enceinte. La durée du voyage interdit de penser que la conception ait pu être faite avant le départ, c'était il y a plus de cinq ans. Mais de qui donc ? Qui est le Créateur ?
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Date de parution | 29 Janvier 2003 |
Statut histoire | Série terminée (prévue en trilogie mais terminée en 2 tome) 2 tomes parus |
Les avis
J'ai pas vraiment aimé cette BD qui offre un dessin informatique franchement pas du tout à mon gout et une histoire alambiquée qui lorgne à la fois vers la science-fiction et le philosophique. Trop indigeste, dans l'ensemble. De prime abord, j'ai été rebuté par cette colorisation informatique qui aplatit et lisse tout le dessin. L'ensemble m'a vite paru moche et ce n'est pas les innombrables dialogues assez rebutant qui m'ont donné envie de continuer. Cependant, je m'accrochais en sentant que les auteurs voulaient développer un propos. Mais très vite je me suis perdu dans les circonvolutions de l'ensemble. Les questionnements sur le genre, la couleur de peau, la mémoire, la réalité se sont vite retrouvés imbriqués sans que je ne comprenne où nous allions. Et la fin reste aussi énigmatique que le reste. Ce qui est dommage dans ce genre de récit, c'est qu'en l'absence de fin assez claire pour qu'on puisse en tirer une compréhension, tout peut se résumer à "c'est dans leur tête". Ce qui ne donne aucun intérêt à l'ensemble, par ailleurs bien trop touffu. Histoire qui part dans tout les sens sans forcément en avoir un, implication de beaucoup de choses qui semblent inutile dans le final, mélange de genres et de questionnements qui m'ont vite gavés, le tout porté par un dessin dont je ne suis pas fan ... Oui, c'est peu dire que je suis passé à côté de l'intérêt de cette BD.
Une trilogie qui se transforme en diptyque en cours de route, ce n’est pas bon signe. On va dire qu’au moins les acheteurs du T1 ne sont pas oubliés comme c’est souvent le cas, mais vaut-il mieux une fin d’histoire bâclée que pas de fin du tout ? Le scénario ne m’a franchement pas convaincue, et pourtant au départ, cette mission jupitérienne, cet équipage singulier et le mystère autour de la grossesse de Dyane formaient un bon point de départ. Le souci vient en premier du relationnel entre les filles et de la psychologie des personnages : cliché et caricatural au possible. Cela s’explique probablement par le fait que ces femmes ont été « fabriquées » pour cette mission, avec chacune le caractère qui se prête le mieux à sa mission, mais quand même… A côté de cela, l’histoire, qui démarrait pourtant pas si mal que ça, se prend les pieds dans le tapis, à mon sens, au moment où les appareils captent les fameuses ondes « télé » perdues dans l’espace : uniquement des extraits d’émission télé à propos des conflits mondiaux et des massacres du XXème et du début du XXIème siècle, pas une bonne nouvelles, pas une découverte scientifique ou médicale majeure, pas un premier pied sur la Lune ni une publicité pour l’IPhone ni un décompte pour le passage à l’an 2000… A partir de là, j’avoue que je n’ai plus rien pris au sérieux… J’ai lu le T2 parce que je l’avais et qu’il clôturait l’histoire, j’ai trouvé que le dessin avait sérieusement baissé de niveau depuis le T1 et manquait cruellement de profondeur (que ce soit pour une vision de Jupiter et de ses satellite – on dirait des gommettes collée sur une carte du ciel - ou pour les visages, faits apparemment à base de photo à peine retouchée). J’ai trouvé également qu’il était très inconstant (heureusement qu’on a une noire, une asiatique et une blanche à cheveux roux comme personnages à reconnaître…). La chute est… étrange, pleine de contradictions et finalement assez inintéressante. Finalement c’est aussi bien qu’il n’y ait pas de T3.
Je suis dubitatif sur cet album. A vrai dire je ne savais pas du tout de quoi parlait l'histoire, je m'attendais à un roman graphique et j'ai été surpris de voir qu'en fait il s'agissait de science-fiction. Les 3 vierges sont 3 femmes embarquées pour une mission spatiale vers la planète géante Jupiter. Elles accomplissent ce très long voyage en partie endormie avec une substance qui ralentit leur vieillissement cellulaire mais restent en contact avec la Terre. Deux hommes les accompagnent mais se retrouvent tués. Ils sont tous élevés pour cette mission depuis l'enfance et ont été sélectionnés sur leurs propriétés génétiques. Jusque là ça va. Mais par la suite on fait face à une embrouille entre les 3 femmes, chacune étant typée : une caucasienne, une africaine et une asiatique, ce qui donne lieu à certaines piques verbales. Je ne sais pas ce que les auteurs ont voulu faire passer comme pseudo message sur le racisme mais c'est limite. Il y a également un pseudo message sur "la guerre c'est mal" capté depuis l'espace, bien tiré par les cheveux. Dernier point, l'une d'elles est "touchée de la grâce divine" comme Marie. Admettons, cela aura bien une quelconque explication dans la suite des albums j'espère. Dessin très spécial fait par ordinateur, pour autant même s'il est froid d'apparence par ses couleurs surtout, il ne m'est pas apparu déplaisant. Il serait assez adapté à cette ambiance froide de l'espace, on a l'impression que les personnages vivent dans un immense vaisseau qui semble vide avec seulement trois occupants. J'ai même trouvé les quelques scènes illustrant l'espace et la planète Jupiter pas si mal malgré un choix de couleurs audacieux. Bref, à juger complètement sur la trilogie entière, on devine un tome par personnage féminin, il reste l'asiatique Shi.
C'est un huis clos avec très peu de personnages (3 comme le titre de la série l'indique) et très peu de dialogues. La narration assez originale est basée sur les souvenirs d'un des personnages. Le format est de type italien avec souvent peu de cases par pages avec de grandes cases allongées (dû au format) ce qui accentue le fait que le scénario se déroule dans l'espace. Les dessins sont superbes. Bien que simples et assez répétitifs (puisque peu de personnages et toujours dans un même lieu), mais le trait est bien dessiné et les couleurs correspondent bien à l'ambiance froide de l'espace. Le scénario n'est lui pas d'une originalité extrême dans les sujets traités. En effet, il aborde plusieurs thèmes comme le racisme, les pulsions violentes humaines, la conception artificielle et surtout des réflexions sur le passé et le futur de l'humanité. Mais le tout avec une approche, qui elle, n'est pas commune par le biais de personnages loin de toute intervention extérieure et seuls quant aux choix qu'ils doivent faire. C'est dommage que ce soit abordé aussi rapidement (en deux tomes) alors que je trouve que tous les sujets auraient pu être plus développés avec un peu plus de tomes. L'action est aussi un peu lente et c'est d'ailleurs peut-être volontaire pour accentuer l'effet du voyage spatial où le temps se ralentit.
Rien de tel qu'un huis clos en comité restreint aux confins de l'univers pour mettre à nu les tréfonds de l'âme humaine. Sauf qu'on peut bien entendu se demander ce qu'il reste d'humain dans des clones sélectionnés, manipulés et façonnés dès avant leur naissance. Les 3 vierges posent ces questions, et bien d'autres (sur la mémoire de l'humanité et la notion de temps, de sens, de paternité, sur la nature des sentiments, etc.). Le scénario fonctionne souvent pas associations d'idées (rappelant la psychanalyse chère à Yslaire) et l'histoire n'est pas vraiment linéaire, loin de là, mais ça cadre plutôt bien avec des classiques de la science-fiction genre "2001..." et "Solaris". Le dessin des navettes spatiales rappelle lui aussi les canons du genre - ce qui est quand même très rare en BD. C'est plutôt réussi. Et les couleurs photoshop cadrent elles aussi très bien au sujet; elles arrivent à créer une ambiance spéciale à elles seules. Bref, cette série est vraiment une bonne surprise, surtout en regard d'une autre BD de Boccar qui ne m'avait pas enchantée (Morro Bay) - comme quoi un bon scénario peut faire toute la différence. A éviter par ceux qui aiment les récits ayant un début et une fin, mais à découvrir par les curieux à la recherche de nouveauté.
La différence entre les bd numériques et "traditionnelles" est souvent (pas toujours) comparable à la différence entre une boîte en conserve de fruits et des fruits frais. Ah, ce bon goût de fer-blanc... Ici j'ai carrément attrapé un rhume tellement les couleurs sont froides ! C'est bien simple, ouvrez l'album et la température de votre maison baisse de 10°. Surtout que dans ce cas de bd, c'est le genre "la couleur camoufle les défauts du dessin". Autant dire que pour lire l'histoire, c'est mal parti... Hislaire ne semble pas très en forme, et ses personnages sont plutôt antipathiques et "abracadabrantesques", sortis d'un sous-2001 Odyssée de l'espace. Une mauvaise surprise, d'autant que les albums de la collection carrée se distinguent justement par leur qualité graphique et des histoires originales. Je me demande d'ailleurs si ça ne fait pas concurrence à L'Affaire du siècle... Non, c'est trop cruel, ça !
Le dessin, pour froid et figé qu'il est, n'est pas dénué d'un certain charme. Cependant certaines scènes sont plutôt loupées (le champ d'étoiles, en particulier, certaines perspectives un peu étranges...). Mais là où "Trois vierges" est véritablement mauvais, c'est au niveau de l'histoire. Qu'on rassemble trois femmes d'origines différentes (africaine, asiatique et européenne) ensemble, ça fait déjà cliché, et qu'on "joue" sur leur caractère d'une manière ultra-stéréotypée n'arrange rien. En plus au niveau de la "psychologie" de l'ensemble, on est au troisième sous-sol. La méchante noire est méchante et sème la zizanie, les deux autres montrent un embryon d'amour lesbien, la psy de la mission débite d'affligeantes banalités. Et ces trois filles sont censées avoir vécu ensemble depuis l'enfance ? Ridicule, tout simplement. Le fond de science-fiction ne sert apparemment que de décor, ou plus précisément de prétexte, et est visiblement très inspiré de "2001, Odyssée de l'espace". Il y a aussi de nombreux relents de XXe ciel.com (les images du XXème siècle, comme par hasard Adolf Hitler, Nuremberg, le Vietnam, etc., le "nous sommes éternelles" qui ne peut que rappeler le "Ich bin ewig"), mais mal rendus et aussi appropriés qu'un cheveu sur la soupe. Le scénario lance bien quelques pistes, mais un peu dans tous les sens et de manière vraiment superficielle, ce qui fait qu'au final il ne va nulle part.
Bon, d'accord, tout le monde a pigé, le dessin est d'une laideur frigorifique repoussante. Y en a qui aiment, pas moi. Bon l'histoire, y'en a une (ou tout du moins un semblant de scénario), mais c'est loin d'être génial. Cette B.D est parsemée de commentaires et réflexions raciales malvenues, stupides et creuses. La noire c'est la méchante, l'asiatique semble être la plus coquine ( perverse ?? ).... Le premier album tourne en rond, on dénude vaguement les filles pour raccoler en laissant entrevoir une possiblité de développement de lesbiennage pour raccoler encore plus. Finalement, loin d'être un huis-clos spatial avec une intrigue qui pourrait tenir la route, je suis prêt à parier que cela va tourner vers un : "les fantasmes lesbiens de trois gonzesse en petite tenue, enfermées dans un vaisseaux spatial, complétement en manque". Pour s'en convaincre, le titre, raccoleur lui aussi (au risque de me répéter). La stupidité de la et des réflexions achèvent de faire sombrer le tout, aidé de la laideur des dessins. Allez, je vous dit tout : c'est une vraie ânerie!
Un scénario qui ne marque pas par son originalité ! En revanche les dessins sont trés fins et habillement travaillés avec un toshop like. Une histoire dont la lecture est plaisante et un format de BD peu commun font que ce triptyque se retrouvera dans ma bibliothèque.
Le moins qu'on puisse dire c'est que le format inhabituel et la couverture sont plutôt accrocheurs... En revanche le style des illustrations ne me plait pas vraiment... je trouve l'ensemble froid et figé...Le choix des couleurs est bon, meme très bon, mais n'apporte aucun dynamisme à ces pages où le mouvement est plus suggéré que montré...peut-être est-ce volontaire, pour établir une adéquation avec l'histoire, toute en sous entendus et en non-dits... Ce que j'apprécie surtout dans le scénario ce sont tous les rapports de domination, de séduction, d'autorité et d'amitié qui se mettent en place progressivement...le contexte est original et bien traité pour l'instant... Deux personnes mises ensemble forment une association mais trois personnes forment une société, et tous les liens hiérarchiques apparaissent d'eux-memes. Trois vierges, c'est pas mauvais, mais il va falloir que la suite de l'histoire soit convaincante...
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