Vincent et Van Gogh
Van Gogh est en fait un peintre raté. Mais vincent est un chat extraordinaire. Et de leur rencontre naitra des chefs d'oeuvre !
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Chats En Provence... Les Roux ! Peinture et tableaux en bande dessinée Vincent Van Gogh
Et si Van Gogh n'avait jamais été un artiste de génie, mais un pauvre type sans aucun talent ? Et si l'une des oeuvres parmi les plus célèbres de l'histoire avait été entièrement peinte par un autre et usurpée par Van Gogh ? Hypothèse farfelue, scandaleuse forfaiture ? Il part en Provence pour tenter de trouver la lumière, l’inspiration, et, qui sait ? le talent.. En Arles, il va trouver ce qui lui permettra enfin de devenir peintre.. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un ! Vincent, chat de son état, est un merveilleux peintre, le plus grand de tous les temps. Il raconte son édifiante histoire à Van Gogh.. Mais Vincent est doté d’un sale caractère, est franchement malhonnête, il est joueur et voleur.. Autant de raisons qui l’ont fait changer de maîtres régulièrement. Ébahi, Van Gogh, qui ne voulait pas le croire, assiste à la naissance d’un nouveau style : le sien !
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Date de parution | 24 Janvier 2003 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Je n'ai pas totalement accroché à ce diptyque. Je passe sur le tome 2 qui me semble être une exploitation du succès du tome 1. Ainsi cette suite incongrue dans le monde du cinéma m'a paru lourde et inadaptée. Le tome 1 part sur un concept original qui joue sur la fratrie des Van Gogh. En attribuant le génie créatif au chat j'ai craint un manque de respect à l'œuvre du maître. Heureusement il n'en est rien. Smudja profite donc de son postulat pour nous proposer un jeu de piste à travers l'œuvre de Van Gogh et d'autres génies de la peinture de cette époque . Certaines planches sont magnifiques dans la reproduction des ambiances crées par ces grands peintres. Smudja y ajoute un humour loufoque revendiqué qui fonctionne bien dans les premières pages mais qui tourne vite en rond à mon goût. Ainsi j'ai trouvé que la narration manquait souvent de fluidité quand le chat fait ceci puis cela puis passe à autre chose avec un Vincent très passif. J'ai trouvé le tome 1 assez long ainsi que le tome 2 qui en plus m'a ennuyé. Je reste à 3 pour le graphisme, l'idée de départ et une certaine invitation à redécouvrir l'œuvre de ces génies.
Smudja est un artiste, stricto sensu. Ses cases sont une collection de tableaux qu'il rassemble pour en faire une histoire, une BD. Sa bibliographie met immédiatement en lumière sa connaissance, son amour et son respect pour la peinture. Parler avec lui est une invitation à rentrer dans le premier musée venu, le voir manier ses aquarelles pousse à ressortir ses pinceaux une fois rentré (talent ou pas, la peinture est à portée de tous quelque soit le matériel). Alors forcément, cette série est une madeleine de Proust pour tout amateur d'art, novice ou non. Utiliser un postulat loufoque pour mettre en mouvement des œuvres connues ou inspirées de et croiser tous les grands noms de l'époque, c'est magique. Mais si Smudja a toutes les meilleures intentions du monde et un réel talent de dessinateur, son pendant scénaristique est plus poussif. Les situations font parfois du surplace et certains personnages majeurs ne créent aucune empathie. Bien que la légèreté poétique demeure, la lecture peut devenir lassante et le risque grandit que l'on ne feuillette simplement ces albums uniquement pour admirer le dessin.
2.5 Une série qui repose sur une idée amusante : Van Gogh n'a peint aucun de ses tableaux et le vrai responsable est un chat nommé Vincent. Ça aurait pu donner une histoire très drôle et en plus le dessin ressemble à une peinture et cela va à merveille avec le sujet du récit. Bref, cela aurait pu être un incontournable pour moi. Sauf que si j'ai rigolé à plusieurs endroits en lisant les deux premiers tomes, je me suis aussi un peu ennuyé. Les passages sont inégaux et une lassitude s'est installée après une trentaine de pages parce que ça manque d'idées et l'auteur ne fait qu'étirer son idée de départ.
Et si Van Gogh n'était pas le peintre génial qu'on connaît, mais un usurpateur signant des toiles Vincent du nom de son chat orange. Ou bien ce chat très doué un peu fêtard et flambeur serait la part sombre de l'homme, à la fois capable du meilleur comme du pire. Gradimir Smudja réalise un truc un peu barré, assez drôle, le tout superbement illustré et on sent une vraie passion pour les maîtres de la peinture. A lire
L'idée de départ semble sympathique: expliquer le génie de Van Gogh de façon originale et amusante et revisiter ainsi ses plus grands toiles. Mais si le dessin est très réussi (indiscutablement, c'est l'atout de cette bd qui pousse le lecteur à l'acheter), le scénario lui se désagrège au fil des pages. Non content de sa trouvaille (le chat génial à qui le peintre doit tout), l'auteur nous refait le coup avec Gauguin et ... son perroquet. J'ai rapidement décroché et me suis lassé des aventures vaines de ce chat turbulent. A l'arrivée, beaucoup de bruit pour rien, un léger mal de tête et une sensation de gachis... L'idée était là mais il manque peut-être le plus important : le travail, l'écriture d'une histoire, une recherche plus fouillée encore sur l'artiste à l'oreille coupée. Restent quelques planches qui retiennent l'attention par leur audace, leur poésie presque surréaliste, quelques apparitions fugaces d'artistes maudits ou excentriques, un peuplier isolé dans un champ et puis plus rien, le vide.
C’est un scénario original que nous présente Gradimir Smudja pour sa première bd. L’auteur nous propose de suivre le destin de Van Gogh. D’après Gradimir Smudja, ce n’est pas cet homme qui dessina tous ses fameux tableaux comme « Les tournesols » mais un chat doté d’un talent époustouflant ! Fou, non ?! Avec une telle idée, le lecteur peut s’attendre à lire une histoire envoûtante et pleine de surprises : bin non finalement parce qu’une fois l’introduction passée, j’ai eu l’impression que le récit tournait en rond. Certes, quelques séquences me sont apparues tout de même étonnantes (l’apparition de Toulouse Lautrec et de son « secret » par exemple) mais j’avoue à chaque fois que le soufflet est retombé vite fait dans la monotonie des péripéties du chat. Pour ainsi dire, je pense que cette histoire aurait gagnée en intérêt si la pagination avait été moins conséquente… Le graphisme de Gradimir Smudja ? Très personnel, très flamboyant, je ne dirais pas que c’est très beau mais qu’il s’intègre à merveille avec cette histoire ! Par moments, j’ai vraiment eu l’impression de regarder des tableaux réalisés par un impressionniste proche du style de Van Gogh ! Quant à la mise en page, c’est correct mais sans plus, ça se voit que c’est le premier album de Gradimir Smudja car parfois, il faut être attentif à l’enchainement des séquences au risque de « sauter » des cases. Pour le reste, je n’ai pas grand’chose de particulier à constater : les personnages sont facilement identifiables, les décors sont fouillés et respirent bon le Paris et la Provence du XIXème siècle. « Vincent et Van Gogh » m’est apparue comme une lecture assez plaisante à lire. Comme gros défaut, je ne lui reproche que la présence de longues séquences sans surprise qui estompent les effets de surprise de ce récit. Pour le reste, le dessin très typé de Gradimir Smudja m’a envoûté et convaincu qu’il allait parfaitement à ce scénario. Je suis tout de même curieux de lire sa deuxième série « Le Cabaret des muses » dont on m’a dit le plus grand bien…
Tous les avis sont unanimes sur deux points : le talent de Gradimir Smudja empruntant la palette de Van Gogh pour faire (re)vivre ses tableaux et le postulat de départ plus qu’original (Van Gogh utilise un chat comme nègre). Et je suis bien de cet avis également ! Quant au récit, les avis divergent. Et là, je dois dire que je rejoins le clan des déçus. Ce récit est en effet décousu, assez plat et terriblement ennuyant. C’est long, poussif et répétitif. De plus, rien n’est fait pour amener le lecteur à s’intéresser aux protagonistes. Bref, voici un auteur talentueux au service d’une histoire sans queue ni tête. Dommage . . . Un album assez surréaliste en effet, trop sans doute pour l’apprécier.
C'est un voyage à travers la peinture que nous réalisons à travers cette lecture. Véritable hommage à un artiste de génie qui fut pourtant méconnu par son époque. Les cases sont de toute beauté reproduisant des oeuvres de l'artiste. On y croise par exemple Monet, le chantre de l'impressionnisme, le cubiste Picasso et pourquoi pas Brigitte Bardot en jolie chatte. Je n'ai malheureusement pas été séduit par cette histoire loufoque de chat peignant les tableaux de l'usurpateur. C'est trop farfelu. Je pense qu'un hommage différent était possible et que c'est vraiment dommage d'avoir sabordé une telle bonne idée. C'est la vision de l'auteur et je la respecte. Celle-ci n'est pas en adéquation avec mes goûts. Peut-être avec les vôtres pour peu qu'on aime un tant soi peu la peinture.
Gradimir Smudja livre ici un album tant original que didactique. Son parcours par la Suisse l'a notamment fait copiste. Il en découle cette oeuvre intéressante publiée par Delcourt. L'exercice n'était pas simple de produire des planches basées sur le travail technique des grands impressionnistes. Mais au-delà de ce "simple" exercice de style, on sent que l'auteur veut plutôt rendre un hommage non dénué d'humour au peintre hollandais. Si tout le monde connaît Van Gogh, qui connaît Vincent ? Bien plus qu'un pauvre chat errant sauvé de justesse par Van Gogh, Vincent est son bras, celui qui a non seulement signé mais aussi réalisé ses oeuvres. Ce n'est d'ailleurs pas la seule révélation que Smudja nous offre: Gauguin n'a jamais quitté la France, le chat de Picasso s'appelait Pablito, ... A vous de voir ce qu'il révèle de Monet, Toulouse-Lautrec, Degas, ... Aberration, loufoquerie, inconscience, blasphème ? Ou plutôt malice mêlée de respect ? Car dans le fond, ne faut-il pas y voir une tentative d'explication du génie de ces grands maîtres ?! Bref, Vincent & Van Gogh est un album plein d'humour mais pas uniquement. De manière détournée, on y apprend beaucoup de choses. De manière plus évidente, on en prend plein les yeux...
Les dessins sont merveilleux! Ils (re)donnent l'envie d'aller zyeuter les originaux. Donc si on aime les peintures de Van Gogh, on aimera les dessins de Smudja. Mais j'avoue m'être ennuyé à la lecture. Pire, j'ai trouvé la narration trop discontinue, les dialogues peu travaillés... Cette BD est une interprétation tellement personnelle de l'auteur qu'elle en devient difficile à suivre pour le lecteur. Le visuel est sans aucun doute très réussi... mais cela ne suffit pas pour rattraper tout le reste.
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