L'Amour Propre (Ne le reste ...)
(...jamais très longtemps) Les errements d'un futur ex-célibataire...
Echo des Savanes Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs La Comédie Urbaine
Le héros (dont les traits ressemblent assez étrangement à ceux de l'auteur de la bédé :)) arrive à un age critique, celui de la bonne trentaine bedonante. Pour lui, comme pour bien des hommes, les filles sont des êtres pour le moins étranges. Plein d'aventures, mais pour déboucher sur quoi... une foule de nouvelles questions!
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Date de parution | Octobre 1983 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
La découverte du point G de sa partenaire est-il le Graal du bon.ne amant.e ? Voilà la réponse à laquelle notre héros ,éternel adolescent sans beaucoup de caractère, devra répondre. Cela donne l'occasion à Martin Veyron de proposer un ouvrage un brin provocateur à l'époque. En multipliant les scènes de sexe, certaines bien explicites, en abordant le thème de la sodomie dans un ouvrage non classé adult only, l'auteur provoque à bon compte un public considéré comme coincé . Je n'aime pas son dessin et les couleurs pastel rendent une image assez fade à mon goût. Seuls les corps féminins pleins de rondeurs trouvent grâce à mes yeux. Le scénario se résume à une suite plus ou moins coquine de scénettes. Mais peut être ai je manqué quelque chose dans l'humour bien réel de M.Veyron puisqu'il nous prévient par une phrase de S.Gainsbourg que "L'amour physique est sans issue" Aux dernières nouvelles, on est toujours à la recherche du point G
Cette recherche du fameux point G (G comme Graffenberg "qui a mis le doigt dessus") a eu beaucoup de succès à sa sortie en 1983. Cette fable sexuelle tourne bien évidemment autour du sexe, Veyron y abordait le sujet à une époque où tout le monde se taisait encore, mais n'en pensait pas moins. Le héros est un clone de Bernard Lermite, héros vedette de Veyron , qui cherche désespérément cette petite zone érogène réceptive aux doigtés habiles, et source de jouissance extrême chez les femmes; sauf que les femmes amoureuses sont nombreuses et que les vraies graffenbergiennes sont rares. Il y a donc beaucoup de sexe ici, mais ça n'est jamais cochon, car surtout ça n'oublie pas d'être drôle, et à la limite, le sexe serait plutôt secondaire, on se régale plus à voir une mise en boîte de la société branchée des années 80. Le récit adopte un ton macho tout en étant féministe, où l'homme et la femme sont traités sur le même plan. Toutefois, cette Bd a hyper mal vieilli, c'est le reflet d'une certaine faune, surtout parisienne, issue de la branchitude du début des années 80, les générations d'aujourd'hui n'accrocheront sûrement pas; moi, j'ai connu cette époque, il y a du vrai, mais j'y attache aujourd'hui peu d'importance car je ne m'y reconnais pas vraiment, cet album a surtout valeur de document; pour l'achat, c'est à voir.
Pour paraître branché dans les années 80, il était de bon usage de lire L’écho des savanes qui se faisait un malin plaisir à diffuser par épisodes des bds à tendance légèrement trash voire ouvertement sexuelles. C’est ainsi que Martin Veyron s’est fait connaitre du « grand » public avec ce qui restera comme son chef d’œuvre immaculé, le présent ouvrage… Complètement datée déjà à l’époque, son léger pouvoir émoustillant s’est depuis complètement évaporé avec ces dessins qu’on jugerait sortis d’un autre âge… Décors quasi inexistants et personnages sans charme sont au service d’un sale gosse gâté qui se cherche, sexuellement parlant, j’entends… Ça discute beaucoup plus que ça ne fornique et le format par épisodes n’arrange pas la lourdeur de l’ensemble, ce qui fait qu’au final personne n’est touché quelque soit le but initial recherché lors de la lecture… Je déteste ce genre de récits légers à lire où je dois m’y prendre à plusieurs reprises tant l’ennui et les bâillements remplacent ma curiosité initiale et on se contrefiche bien de savoir si ce fameux point G féminin existe… Cet ouvrage principalement destiné aux jeunes mâles a eu au moins un mérite, celui d’être à l’origine d’une pitoyable adaptation ciné dont l’unique intérêt est de nous dévoiler la jolie poitrine d’une Corinne Touzet alors débutante… Avis donc aux (a)mateurs, le public féminin se contentera de hausser les épaules à bon escient forcément !
Mpppfff... Parue dès 1982 dans "L'écho des savanes", une histoire qui se veut érotique et -aussi- comique. Mwouais... je veux bien mais cette sorte de caricature de milieux dits "branchés" du début des années 80 ne m'a pas réellement apporté un plaisir de lecture. Le postulat ?... un personnage (qui -tiens donc- ressemble à l'auteur) est à la recherche de la plus forte zone érogène de la femme : le "point G". Une tranche de vie qui se lit mais, pour moi, sans grand intérêt. Ca bla-blate assez bien ; ce qui permet ainsi de remplir les cases de textuel sans avoir à faire des décors et/ou arrière-plans. Agréable de lecture, mais peu attachant. N'est pas Lauzier qui veut. Je reconnais quand même que cela a 25 ans, que c'était le premier vrai succès "bédéesque" de Veyron. Veyron que j'ai beaucoup plus apprécié par la suite.
Je n'aime vraiment pas le dessin de Veyron. Outre ses décors vides et ses couleurs moches, je trouve son trait certes réaliste mais surtout enlaidissant ses personnages. Ce style de dessin est, à mes yeux, désuet. Bref, cette BD est assez moche à mes yeux, presque rendue vide par cette absence quasi complète de décor, et ne serait-ce que pour cela, je ne l'achèterais sûrement pas. Concernant l'histoire, maintenant, elle fait assez post-soixante-huitarde. Ce sont vraiment des errances sexuelles d'un personnage médiocre qui se retrouve impliqué dans des affaires sexuelles toutes aussi médiocres à droite à gauche, le tout saupoudré d'un humour pas toujours fameux. Les dialogues sont parfois longs, fastidieux et surtout franchement ennuyeux. On suit au passage une sorte d'intrigue sexuelle et amoureuse (ou si peu) entre le héros, une femme et son point G. Quelques scènes ont l'avantage d'être un peu excitantes, mais globalement, la médiocrité du tout m'a empêché d'apprécier cette BD que ce soit dans un sens (BD érotique) ou dans un autre (BD humoristique ou bien histoire de moeurs). Ca donne un peu l'impression de lire un manuel sur la sexualité libérée dans années 70-80, le tout très moyennement illustré et doté d'un humour tout juste bon à faire sourire. Très moyen, quoi.
Martin Veyron, pourquoi pas :) Reflet d'une autre époque (l'album est paru en 1983, à l'époque où le sida était encore une mystérieuse maladie que l'on croyait réservée aux homosexuels), mais qui, somme toute, reste bien actuel. Des hommes qui arrivent à un tournant de leur vie, celui de faire un choix... et qui n'ont pas encore vraiment trouvé leur voie, qui visiblement, ne sont pas épanouis... Rencontres (chôdes) avec des membres (ah ça...) du sexe opposé, beaucoup de questions d'un côté et parfois moins de l'autre (quoi que)... Une lecture plaisante, mais certainement pas indispensable!
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