Lady Killer
Les aventures d'une femme au foyer le jour mais qui parfois prend sur son temps libre pour aller exécuter quelques contrats.
Dark Horse Comics Double vie La BD au féminin Séries peut-être abandonnées Tueurs à gages
Deux filles blondes comme les blés, un job de vendeuse de cosmétiques à domicile, un mari occupé qui rentre tard du travail... en apparence, Josie Schuller a tout de la mère de famille idéale. Mais elle a un secret : c’est aussi la plus impitoyable des tueuses à gage ! Josie partage son quotidien entre l’entretien de son petit foyer irréprochable et l’exécution d’assassinats de sang-froid pour de dangereux commanditaires. Mais son idée du parfait rêve américain risque bien de se briser lorsque c’est elle qui se retrouve dans la ligne de mire... Avec Lady Killer, Joëlle Jones et Jamie S. Rich mettent en scène une héroïne surprenante et savoureuse, sorte de Dexter au féminin évoluant dans une ambiance 1950’s proche de Mad Men. Un récit à la fois violent, drôle et provocateur, illustré très à propos par des couleurs pimpantes et un graphisme délicieusement vintage.
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Date de parution | 01 Juin 2016 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Eh bien, elle est étonnante cette Josie ! C’est une tueuse, mais qui possède quelques caractéristiques propres à la distinguer de ses confrères et consœurs de papier et d’écrans. Elle tue froidement, sans aucun état d’âme, n’use pas d’armes à feu (elle préfère généralement les lames – couteaux, hachoirs, tout y passe –, les cravates, ou autres objets divers), même si elle ne dédaigne pas les assassinats sanglants. Et il faut dire que chaque épisode contient des passages où l’hémoglobine gicle. Mais surtout, Josie mène une double vie. Et lorsqu’elle n’est pas en mission, c’est une femme au foyer des plus plan plan, avec un mari aimant, deux filles agitées. Elle fait les courses, la cuisine, gère les mômes. C’est une caricature de la ménagère américaine du début des années 1960. D’ailleurs de nombreuses scènes semblent tout droit sorties de publicités de l’époque (pour Moulinex ou autres chantres d’une société sexiste). Cet aspect est surjoué par les auteurs, et donne un cachet original à la série, et une personnalité complexe et perverse à Josie, qui passe allègrement d’une réunion Tupperware à un massacre à coups de marteau. C’est une sorte de Desparate Housewives déjanté (l’humour ayant été remplacé par une violence cynique). Elle met d’ailleurs un peu plus la main à la pâte dans le deuxième tome (où notre famille modèle a changé d’air et déménagé de Seattle en Floride), s’occupant elle-même du « nettoyage » des victimes (et là aussi, elle ne fait pas sa chochotte !). Il faut dire qu’elle travaille désormais pour son compte, sans perdre en sang froid ni en efficacité ! Bon, on peut reprocher à son mari d’être un peu trop naïf. Et la belle-mère germanique, qui la surveille et la déteste, manque quand même de volonté, se contentant de bougonner alors que contrairement à son fils, elle n’est pas dupe des mensonges de sa bru. Le fait qu’elle ne la dénonce pas (ou que Josie ne l’élimine pas pour couvrir ce risque) manque de crédibilité, mais bon. En tout cas les scénaristes lui donnent plus de consistance dans ce deuxième tome. Ah, j’allais oublier de dire que Josie est vraiment sexy… et les cliffhangers de la fin du deuxième tome donnent envie de connaitre la suite !
Ahhhh concilier vie de famille et carrière professionnelle n'est pas toujours chose aisée, surtout quand on est... tueuse à gage ! Josie Schuller s'en sort plutôt à merveille dans les deux registres, jouant à merveille les femmes d'intérieur pour gérer sa petite famille tout ce qu'il y a de plus classique des années 50' d'un côté, et tranchant dans le vif de façon radicale de l'autre. Car oui, Josie aime jouer du couteau et mène plutôt efficacement les missions d'élimination qu'on lui confie. Le hic, c'est que son patron n'est pas vraiment du même avis et aimerait l'avoir sous la main à plein temps et n'apprécie guère cette vie de famille qui impose des contraintes horaires ou de planning... C'est là que tout va partir en couille... Voilà une série bien sentie, tout en rythme et en humour décalé servie par un graphisme impeccable rendant parfaitement honneur aux lignes des années 50'. La narration est intense, parfaitement appuyée par le graphisme de Joëlle Jones qui s'amuse avec ses découpage et ses cadrages de façon impressionnante. Le résultat est assez jouissif pour les amateurs du genre dont je fais partie ! Vivement la suite !
Avant toute chose sachez que l’expression anglaise « lady killer » se traduit en « bourreau des cœurs » et indique généralement un homme qui collectionne les conquêtes ( littéralement « un tueur de femmes »). Joëlle Jones et Jamie S. Rich se sont donc appropriées l’expression pour désigner leur héroïne … une femme qui collectionne les homicides. Voilà donc une série gourmande à découvrir, saluée par la critique. En effet Lady killer a été nommé au prix Eisner dans la catégorie meilleure mini-série. L’intrigue est ultra simple. Josie Schuller est une femme au foyer douce et dévouée qui mène une double vie. Elle est désespérément seule et elle s’ennuie dans sa cuisine à préparer les repas, à s’occuper de ses deux enfants et à attendre le retour de son mari. Elle manipule par contre avec dextérité les couteaux et cela fait d’elle une tueuse à gage ultra efficace. Un thriller désopilant et efficace avec plein d’hémoglobine ! J’adore.
Une série tout bonnement jouissive. Pensez plutôt, dans la journée Josie Schuller est une "desesperate housewife" mais pas si desesperate que cela puisqu'elle prend énormément de plaisir à rendre son foyer plus que nickel. Si a cela on y ajoute deux mignonnes petites filles, un mari un peu absent mais aimant, c'est que du bonheur. Seule petite ombre au tableau la belle-mère qui vit avec eux et qui parle toujours allemand. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais en plus d'être une accorte vendeuse de produits cosmétiques Josie à un autre job, en effet elle est tueuse à gages. Là encore son souci de l'ordre et de la propreté sont une aide inestimable dans son boulot. Toute cette série est connotée 50' et Josie nous apparait comme une femme parfaite mais de caractère qui aime occire son prochain avec des couteaux, pour elle pas d'armes à feu. Cette Amérique des 50' est remarquablement mise en images par le dessin de Joëlle Jones, selon le lieu de l'action, dans sa maison ou lors de ses missions le trait et la colorisation se font échos accentuant quand il le faut la noirceur des situations. Jouissif vous dis-je, ceci dit après ma lecture je regarderai ma femme d'un autre oeil, surtout lorsqu'elle s'approchera du râtelier à couteaux en vue de couper le traditionnel poulet. Je vais me jeter sur le second tome des aventures de Miss Schuller.
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