La Bête humaine (Hugdebert)

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Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Adaptation érotique du roman de Zola.


Adaptations de romans en BD Autour du rail Emile Zola Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les panthéonisé-e-s Les petits éditeurs indépendants

L'histoire évoque le monde du chemin de fer et se déroule tout au long de la ligne Paris-Saint-Lazare–Le Havre. À l'époque de l'écriture du roman, la maison d'Émile Zola se trouve à Médan qui donne sur la voie de chemin de fer. Entre les deux gares, décrites avec une grande précision, les héros ne cessent d'osciller, dans un trajet pendulaire, jouets des passions qui les dominent. De grands drames arriveront à mi-chemin du parcours, au croisement des destins, dans un tunnel, et au carrefour (lieu-dit imaginaire à consonance négative) de la Croix-de-Maufras. Texte : wikipedia.org Mais bon, c'est Hugdebert qui adapte l'histoire, donc ça copule à tout va, même si les trains passent !

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1993
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Bête humaine (Hugdebert) © CAP 1993
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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27/06/2020 | Noirdésir
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Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

J'aime beaucoup ce que fait Hugdebert, entre son trait qui correspond parfaitement à un style "porno chic" et son talent pour faire des histoires, associés à une colorisation que j'apprécie en font toujours des histoires intéressantes à suivre. Ici nous avons une adaptation de Zola, dont je ne connais pas la fidélité puisque Emile Zola est de ces auteurs dont j'apprécie grandement les idées et qui me procure un merveilleux sommeil de part son style littéraire. J'ai toujours trouvé ses livres chiants à lire, les adaptations me semblent donc bienvenues. Comme dit, je ne connais pas le degré de fidélité, mais l'œuvre est franchement intéressante. Entre une locomotive qui semble être un personnage à part entière, le protagoniste Jacques habité par la pulsion de meurtre et la question de la sexualité, le tout dans un environnement de développement de l'industrie, l'alcoolisme (évoqué) ou encore la guerre qui arrive, c'est une histoire dense qui semble parler de l'horreur de la condition humaine. Et pour ma part, j'ai beaucoup aimé ! Le hic, c'est que je sautais les scènes de sexe (que Hugdebert me semble avoir rallongé, voir en rajoute un peu) pour repasser sur l'histoire qui m'intéressait beaucoup. J'étais bien plus intéressé par ces personnages qui m'ont semblés crédibles et cohérents, la question de l'attachement presque malsain qui se développe entre eux, leurs pulsions et ce qu'ils vivent progressivement m'a beaucoup plu. En définitive, je crois que j'aurais presque plus envie de lire une BD de Hugdebert qui n'est pas pornographique. Et surtout j'ai presque envie de tenter de relire du Zola, alors que j'en ai déjà été dégoutté trois fois. Mine de rien, c'est fort !

10/10/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Même si les scènes de sexe occupent une bonne partie de l’album, on n’a pas l’impression d’un simple empilage. En effet, Hugdebert suit la trame du roman d’Emile Zola (en le condensant quand même pas mal !), et les commentaires et dialogues, assez littéraires parfois, donnent du « coffre » à cet album. Pour le reste, le dessin d’Hugdebert est plutôt bon, précis, particulièrement pour les scènes de sexe. Certains visages m’ont fait penser au dessin de Servais. D’autres passages sont moins précis, mais globalement le trait d’Hugdebert est intéressant. La colorisation, elle, n’est par contre pas toujours très heureuse. A noter que si le train n’est ici qu’un personnage récurrent, une sorte de décor, et si aucune scène de sexe ne s’y déroule, il faut croire qu’Hugdebert nourrit un véritable fétichisme ferroviaire, puisqu’il a développé plusieurs autres séries ayant pour cadre des trains. Hugdebert a adapté d’autres classiques de la littérature du XIXème siècle, qui semble avoir ses faveurs (je ne les ai pour le moment pas lus).

27/06/2020 (modifier)