Les Oiseaux lumineux
Conte philosophique.
La vie en suspension Les petits éditeurs indépendants
Dans une cité désolée dérivant dans l'obscurité, des hommes à la tête emprisonnée dans des cages traquent les derniers survivants pour leur voler leur âme. Cependant, une force oubliée sommeille... Laissez-vous emporter dans un formidable voyage; un voyage humaniste et universel; un voyage qui vous marquera à jamais. (quatrième de couverture)
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Date de parution | 28 Février 2020 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
D'abord un grand merci à Noirdesir pour la découverte de cet album. Je découvre Andrei Puica auteur roumain, dont c'est la première bd publiée en France. Une lecture hypnotique, le dessin est d'une incroyable originalité et d'une puissance évocatrice hors norme. Je suis subjugué par tant d'imagination et la mise en page audacieuse. Il sert à merveille ce conte onirique. Et la superbe mise en couleur magnifie le tout. Mais que c'est BEAU ! Encore un récit impossible à résumer. Une ville perchée sur un rocher erre dans l'espace et on va y découvrir ses habitants, ceux qui ont survécu aux massacres et les oppresseurs. La dystopie. Une narration onirique, philosophique, symbolique et poétique où la métaphore est bien présente. Un conte à plusieurs niveaux de lecture que je vous laisse découvrir. Chacun en aura sa propre interprétation. Le bien et le mal ne sont-ils pas inséparables ? Quid du libre arbitre ? Une lecture qui se mérite. Andrei Puica, un artiste à suivre. Un gros coup de cœur graphique.
Je découvre avec cet album la maison d’édition, et cet auteur roumain, dont le travail – graphique en particulier – mérite indéniablement d’être connu et reconnu. C’est en effet ce qui saute aux yeux dès qu’on ouvre l’album (et ce qui me l’a fait acheter – j’allais dire les yeux fermés, mais ce serait plutôt les yeux écarquillés !) : j’ai vraiment trouvé très beau l’univers créé par Andrei Puica ! Un univers qui fait la part belle à l’onirisme, à un fantastique merveilleux, tout en développant en parallèle un monde quasi post apocalyptique, une cité dans l’espace sans ancrage (géographique, sidéral ou temporel), sur laquelle une sourde fatalité oppresse quelques rares survivants. Et ce qui magnifie vraiment ce dessin et cet univers, c’est la colorisation, qui joue sur toutes les nuances du mauve, du violet, en allant parfois vers des verts pâles. Un univers noir et lumineux à la fois, d’une grande beauté, très géométrique (quelque chose des décors d’Escher parfois). L’histoire est, elle, moins facile à appréhender, et surtout à résumer. Certains aspects la font pencher vers un public jeune, mais en fait ce n’est pas vraiment le public cible. Car il y a, par-delà la poésie de l’ensemble (un peu du "Roi et l’oiseau" de Prévert et Grimault, dans certaines séquences – les décors, un peu la colorisation, mais aussi l’omniprésence de plumes m’y ont fait penser), un conte philosophique qui se révèle plus difficile d’accès et ne livre pas facilement tous ses secrets. Mais peu importe, je me suis laissé porter par le courant, sans chercher à le remonter pour en trouver la source. Mais c’est clair que l’intrigue peut rebuter certains lecteurs. Une chouette découverte, achat d’impulsion que je ne regrette pas. Note réelle 3,5/5.
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