Robur
Découvrez Robur, un homme qui se bat pour la liberté au sein d'un environnement hostile !
Ballons et dirigeables BD numérique Jules Verne La Lune Raypunk
Nous sommes en 1931. Il y a 15 ans, une mystérieuse race d'extra-terrestres vivant à l'intérieur de la Lune a attaqué et conquis la Terre ! La menace est terrible pour nous, humains. Car ces êtres, appelés les Sélénites, en tout point semblables à nous, sont plus évolués que nous, tant sur le plan de l'intelligence que de la technologie. Mais il reste encore un espoir : un mouvement de résistance dirigé par l'énigmatique savant-aventurier connu sous le nom de Robur. Sa première mission : délivrer le professeur Kavor, seul homme à connaître les secrets des Sélénites, des griffes des humains rénégats qui servent les êtres humains à New-York. Un terrible duel s'engage entre Robur et Gurn, machiavélique chef des forces Sélénites, duel dont l'issue déterminera le sort de la Terre…
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Date de parution | Janvier 2003 |
Statut histoire | Série terminée (Premier cycle de 3 tomes terminé, en fait) 3 tomes parus |
Les avis
Y'a pas à dire, les couvertures attirent l'attention ; les ayant vues, je n'ai pu m'empêcher de lire ces albums, même si je n'ai jamais réussi à lire le tome 3, toujours indisponible à ma bibliothèque. Mais ce que j'ai vu m'a suffi pour cerner cet univers. C'est un pur produit steampunk utilisant un univers à mi-chemin entre un passé de Seconde guerre mondiale et un faux futur indéfini où s'affrontent 2 clans à l'aide d'une technologie et d'un armement futuristes. C'est donc aussi de l'uchronie, car l'action se situe en 1931, 15 ans après une invasion sélénite décidée à s'emparer de la Terre. Alliés aux nazis, les Sélénites durcissent leur occupation, ce qui incite l'aventurier Robur à organiser la résistance. J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce type d'aventure, qui d'habitude m'indiffère plutôt, mais je serais peut-être moins sévère que certains avis précédents sur le graphisme de Formosa ; étant d'une génération habituée au beau dessin (à l'ancienne ou moderne), c'est avant tout ce qui m'attire dans une Bd, qu'elle soit dessinée à la main ou à l'ordi, aussi peu m'importe que l'informatique ne soit pas une méthode "normale" de bande dessinée, du moment que le rendu soit beau, ça ne me dérange pas, à condition que ça ne soit pas que du dessin informatique ; il faut qu'il y ait toujours une part de vrai dessin. Graphiquement pour moi, c'est donc assez correct. Maintenant, si le fond est discutable aussi, rempli de clichés, avec un scénario souvent délirant, on peut zapper cette série, mais aussi la prendre pour un divertissement, certes imparfait, mais nourri d'éléments intéressants : d'abord l'hommage appuyé à Jules Verne, avec le nom du héros, les titres d'albums, les péripéties, certains décors... puis quelques personnages qui parfois dans leur outrance, sont très kitsch comme Gurn le cruel chef de la Garde Noire, sa vénéneuse assistante Joséphine Balsamo (encore un clin d'oeil à Jules Verne). Je relève aussi le look lourdement sexy des 2 héroïnes, la brune et sadique Joséphine, et la blonde Gayle Ardan, qui bien qu'elles fassent pouf' de série Z, sont agréables à regarder ; je sais aussi pertinemment que des paires de nichons ne suffisent pas à donner de bonnes histoires c'est sûr. Enfin, pour conclure, cet univers un peu foutraque (dont la démesure graphique de Formosa rejoint un peu les architectures futuristes à la Métropolis de Fritz Lang), mélange beaucoup de choses, il sacrifie des personnages et ne présente pas un héros assez charismatique pour ce type de Bd (c'est une pâle figure de Flash Gordon), bref, cet univers a presque autant de qualités que de défauts, mais peut constituer une lecture divertissante.
Je devrais être normalement satisfait après la lecture de Robur car il s’agit d’un hommage appuyé à l’un de mes auteurs préférés à savoir Jules Verne. Oui, je devrais… Mais je ne le suis pas ! Bien sûr, l’originalité est présente dans ce monde steampunk qui nous présente une époque où l’Histoire et les révolutions technologiques se sont accélérées suite à l’invasion des sélénites : rien que cela ! De la Terre à La Lune … C’est bien beau d’imaginer de tel univers. Je ne vais pas objecter l’argument fallacieux de la crédibilité car c’est hors de propos dans ce type d’aventure de science-fiction. Il y a quelque chose d’impersonnel et froid qui est d’ailleurs souligné par le graphisme tiré d’un vulgaire ordinateur. On nous présente une aventure digne des comics des années 60 mais sans le charme désuet. Il est vrai que cette coexistence de vaisseaux flottants dans le ciel de New-York et de ses dirigeables genres Zeppelin n’arrive pas à nous convaincre. Pire encore, on ne vibre pas aux péripéties de tous ces personnages à commencer par Robur. On se croirait réellement dans une très mauvaise série Z avec un manque impressionnant d’inventivité et d’originalité malgré les décors tape à l’œil. L’écrin ne fait pas tout …
Mouais, mais non. C’est le graphisme très tape à l’œil qui a attiré mon attention sur cette série. Avec des décors et surtout des vaisseaux spatiaux ultra réalistes et des couleurs informatiques très vives. Et puis des personnages féminins aux courbes très sensuelles et à la plastique surdimensionnée… Mais de jolies héroïnes sacrément bien fichues ce n’est hélas pas synonyme de bonnes histoires. Car franchement le scénario m’a laissé de marbre. Une intrigue principale pas du tout palpitante. Des scènes d’actions qui se succèdent à vitesse grand V sans que l’on y croit une seconde. Des dialogues sans saveur, où de temps à autre on a glissé quelques termes imaginaires-pseudos-futuristes, sans crédibilité aucune. Cela fait penser aux mauvais blockbuster du cinéma hollywoodien : On met en avant de méga effets spéciaux mais à coté de ça, ils ont oublié d’écrire une histoire qui tienne la route…
Note approximative : 2.5/5 Voilà une série qui attisait ma curiosité du fait de son graphisme spécial et de l'hommage à Jules Verne que son récit, jusqu'à son titre, semblait vouloir rendre. Ce graphisme spécial en question consiste à utiliser des décors et véhicules futuristes réalisés sur ordinateur. Images de synthèses, couleurs informatiques, textures métalliques, effets de lumières et de flous. C'est typiquement le genre d'utilisation de l'informatique que je n'aime pas. D'une part parce que je trouve ce style tout simplement pompier. Et d'autre part parce que techniquement, je ne trouve pas ça réussi : les objets ne se fondent pas bien dans le décor, certaines scènes donnent l'impression de voir des ensembles de véhicules copiés-collés les uns à côté des autres et dans l'ensemble les images sont difficilement déchiffrables, notamment au niveau des échelles des objets. Quant aux personnages, eux sont dessinés dans un style moderne qui me rappelle grandement certains comics américains d'action. Plutôt maîtrisé et dynamique, il me plait bien pour les personnages masculins. Les femmes, par contre, ont l'air tout droit sorti de BD porno, BD dans lesquelles elles auraient semble-t-il toutes oublier leur nez puisqu'il est ici quasi inexistant mais elles n'ont surtout pas oublier de rajouter une méga-dose de collagène dans leurs lèvres devenues aussi pulpeuses que des pastèques. Bref, c'est un graphisme relativement intéressant, mais je ne suis pas convaincu. Quant au scénario, il utilise des éléments des récits futuristes de Jules Verne et de romans d'aventure et de fantastique du début du 20e siècle, les remettant à la sauce moderne pour en faire un récit d'action et de science-fiction, mais surtout d'action. Soldats, rebelles, véhicules militaires volants, combats aériens, espions, savants, c'est du récit de guerre futuriste sans fard. Il faut aimer. En ce qui me concerne, ça me divertit quelques minutes mais je m'en lasse très vite. D'autant qu'à part l'action et un héros un peu trop sûr de lui, façon beau ténébreux emplis de mystères à même de séduire toutes les femmes et sauver la planète, il n'y a pas grand chose d'original à se mettre sous la dent. A lire si vous avez du temps à occuper.
Robur est une série kitchissime et pourtant pas du tout désagréable. Les personnages sont des caricatures vivantes, les poses (surtout celles des femmes aux gros seins) sont figées, à la limite du ridicule, l'ensemble est super manichéen et on a s'attend à tout moment à entendre "Queen" commencer à chanter tant on a l'impression de voir le cousin de Flash Gordon. Malgré ces défauts qui apparaitront à certain rédhibitoires (et je le comprends), je trouve cette série pas mal du tout. L'uchronie est maitrisée, sous couvert d'un hommage à Jules Vernes par forcément original, et l'univers, aux côtés un peu steam-punk, est plutôt bien planté; on rentre sans problèmes dans cette histoires de Sélénites envahisseurs, le deuxième tome étant assez nettement supérieur au premier en ce qui concerne la densité et l'intérêt de cette histoire. Un nanard donc mais un bon.
J'ai un avis assez partagé concernant cette BD : - le scénario est assez banal dans le tome 1, mais se développe bien dans le tome 2, malgré une ou deux inconsistances du style : ils sont dans un vaisseau spatial, ils partent des USA et mettent plus d'une semaine pour arriver à un autre endroit sur terre (ce qui, même en étant prudent et en déjouant la surveillance des ennemis, est assez lent) - au niveau des dessins, le mélange informatique/manuel est assez déroutant et même parfois gênant. Mais les arrière-plans restent très beaux (ainsi que les pin-ups de Gil Formosa d'ailleurs). En fait, cette BD est différente (unique) des autres que j'ai, et c'est peut-être ce qui me fait l'apprécier (même si je n'en voudrais pas trop de ce style). Bref, à vous de vous faire une idée...
A aucun moment j'ai trouvé le truc, si y a un truc. Quand j'étais plus jeune, j'étais un grand amateur de Jules Verne. Chacun de ses romans étaient à l'origine de nombreuses nuits courtes d'affilées car il était impossible de dormir après avoir commencé le premier chapitre d'un des Voyages Extraordinaires! Là désolé, je ne vois pas le rapport. Il faut avouer que c'est même parfois un peu niais. Quel manichéisme! Deplus je n'aime pas le dessin et les couleurs, trop froids. Il est vrai que je n'aime pas trop quand l'apport de l'ordinateur se fait trop voyant dans une bd. Même si j'admire le travail d'artistes comme Beltran par exemple. Mais là non. Un point positif pour finir : l'univers Steam Punk est parfois sympa, c'est vrai.
Ca c'est vachement sympa. Ca fait par moments un peu nanar, mais je crois que c'est voulu. Le dessin est un peu froid mais très beau. Un bon divertissement.
Robur, Robur, regarde encore où tu es allé traîner!.. Trêve de plaisanterie, je suis déçu d'avoir acheté cette BD :( que j'aurais pu très bien lire entre les rayons de la fnac… Ce 1er tome se veut une "libre interprétation" d'un personnage créé par Jules Verne, soit… Ce 1er tome met en scène les fameux sélénites qui ont décidément la cote en matière de récits, surtout BD ces derniers temps, soit… Mais ça ne fait pas tout! Parce que cette histoire elle ne m'a vraiment jamais passionné. Y'a des méchants méchants, des gentils gentils, aucune surprise, tout ça sent le précuit et le recuit. Le concept du héros grand costaud et l'héroïne pulpeuse aux formes sensuelles, c'est quand même usé jusqu'à la corde. Pourtant j'aime bien ;) et j'ai fais le rapprochement entre Robur et Vortex, préférant nettement les héros un peu benêts de la série Delcourt :) Des héros bien peu attachants, une histoire qui n'a aucun temps mort mais qui pour un 1er tome part vraiment un peu n'importe où par moments… Et oh, il faudrait se calmer un peu, redescendre sur Terre et poser les choses : on m'avait pas dit qu'on donnait dans le grand spectacle façon Hollywood là. Ca ressemble à ces vieux pulps US mais amputé de leur charme désuet… Il reste le dessin… Et là je suis partagé. C'est super bien foutu, vraiment bien fichu mais la coexistence du manuel et de l'ordinateur, c'est pas du tout ma tasse de thé. Que ces couleurs sont froides, ces fonds impersonnels ! Ces navires (nonobstant superbes en tant que tels) figés dans l'air semblent vraiment collés dans un pot de glue, semblent figés par la glace. Les premiers plans manuels ne semblent vouloir qu'une chose : quitter au plus vite ce monde glacial informatique représenté par les arrière plans hyper travaillés, parfois fourmillant de détails mais qui n'apportent rien, et surtout pas le spontané qui manque cruellement à l'histoire. Bref, je passe mon tour sur la suite :)
Le scénario est assez speed, il n'y a pas de temps morts. Cette BD donne envie de lire la suite rapidement, ça tombe bien le T2 est pour cette année je crois. Le mélange entre l'univers futuriste et les costumes, judicieux mélange d'époque et de contemporain, des personnages donne du charme à l'aventure bien qu'il n'est pas à la hauteur du système multi-époque du régulateur. Je mettrai un bémol pour les décors ! En effet le mélange de dessin au premier plan et d'informatique en arrière plan sur presque toutes les planches est un peu choquant et j'ai eu du mal à m'inprégner totalement de cet univers, les différences sont trop importantes, on dirait un mauvais film fantastique de série B. C'est dommage car les dessins sont soignés et ne manquent pas d'interêt. En fonction de la suite je passerai surement ma note à 4 étoiles. Lofficier a aussi travaillé sur le monde du garage hermetique et de nombreux comics sortis aux Etats Unis.
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