Batman vs Deathstroke
Il se pourrait que Batman ne soit pas réellement le père de Damien, mais Deathstroke !
Batman DC Comics Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Au cours d'une enquête sur le vol de documents illégaux, Batman apprend une terrible nouvelle : Damian ne serait pas son véritable fils. Les tests ADN semblent indiquer qu'un autre redoutable combattant serait son géniteur : Deathstroke, l'exterminateur ! Décontenancé par cette révélation, le Chevalier Noir va devoir retrouver Slade Wilson et le forcer à avouer la vérité sur ce retournement de situation. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 08 Novembre 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mon fils : ma bataille - Ce tome fait suite à Deathstroke Rebirth, Tome 5 : La chute de Slade (épisodes 26 à 29 et annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais il vaut mieux être au fait des principaux événements de la série Deathstroke. Il comprend les épisodes 30 à 35, écrits par Christopher Priest. Carlo Pagulayan a dessiné les épisodes 30 à 32, 34 et 35, avec un encrage de Jason Paz aidé par Roberto Viacava & Larry Hama pour les épisodes 31 & 32, de Trevor Scott pour l'épisode 34 et d'Andy Owens pour l'épisode 35. Jeromy Cox a réalisé la mise en couleurs de 5 épisodes. L'épisode 33 est dessiné par Ed Benes, encré par Richard Friend, avec une mise en couleurs réalisée par Dinei Ribeiro. Les couvertures ont été réalisées par Lee Weeks (é30), Robson Roqua, Daniel Henriques et Brad Anderson pour les épisodes 31 à 35. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Francesco Mattina (*5), Jerome Opeña, ainsi qu'un texte de 3 pages rédigé par Priest expliquant les enjeux d'une rencontre entre les 2 personnages, et 6 pages d'études graphiques. Dans un bar à New York, William Randolph Green se retrouve face à Alfred Pennyworth et ils échangent quelques phrases pleines de sous-entendus sur les courses hippiques en train de se dérouler. En fin de soirée, ils se retrouvent à descendre des verres ensemble, et à évoquer leur employeur respectif. Dans un enregistrement vidéo, Tim Drake évoque une caractéristique de Batman. À Gotham, dans la chambre des coffres d'une banque, la police enquête sur une effraction. James Gordon demande aux policiers de sortir, et une fois que Batman est entré dans la pièce, il lui remet une enveloppe à son nom. Sur une autoroute sortant de Gotham, le véhicule des cambrioleurs se fait arraisonner par Batman et il demande à celui encore conscient d'où provient ladite enveloppe. Il n'obtient aucune information concrète. Au manoir des Wayne, Bruce a ouvert l'enveloppe : il s'agit de résultats de tests ADN concernant Damian. Sa mère est bien Talia al Ghul. Par contre, les marqueurs du père ne correspondent pas à Bruce Wayne. Dans un enregistrement vidéo, Jericho (Joseph Wilson) parle de la capacité de son père à tuer. À Dubaï, Batman a infiltré le gratte-ciel de Bernie Chua, le commanditaire du pillage de la salle des coffres. Il neutralise quelqu'un qui pénètre dans la pièce où il se tient en pensant qu'il s'agit de Slade Wilson. Il s'agit en fait d'un leurre, Deathstroke se tenant à l'extérieur dans sa tenue Ikon. Un affrontement s'engage entre Deahtstroke et Batman dès que ce dernier est sorti à l'extérieur du bâtiment. Batman indique à Deathstroke qu'il a bien reçu son message dans l'enveloppe, et Deathstroke ne comprend rien à cette histoire. Une fois un peu calmés par un séjour dans l'eau froide, Batman s'explique. Slade Wilson reconnaît bien volontiers qu'il a couché avec Talia al Ghul. En réponse à une remarque de Batman, il reconnaît qu'il a déjà vu ces résultats de tests ADN et qu'il s'agit de faux. Pas calmé pour autant, Batman lui indique qu'il va s'attacher à faire capoter toutes les missions de Slade Wilson tant qu'il n'aura pas tiré au clair cette histoire de paternité. Wilson lui rétorque que c'est une mauvaise idée car à l'évidence ce comportement va provoquer une escalade de sa part, avec des dégâts potentiels impossibles à maîtriser. Dans la postface, Christopher Priest indique qu'a priori il ne voyait pas trop comment écrire une rencontre entre ces 2 personnages partageant la même caractéristique : tout prévoir à l'avance, pour être prêt en toutes circonstances. En outre, cette rencontre avait d'abord été envisagée sous la forme d'une histoire écrite à quatre mains, avec Scott Snyder, mais l'emploi du temps de ce dernier ne lui avait pas permis de donner suite à cette idée. Enfin, il manquait un enjeu assez fort pour justifier que leur antagonisme soit avivé au point de provoquer une série de batailles à l'échelle de plusieurs épisodes. Mais une fois qu'il eut mis le doigt sur la motivation, le thème de l'histoire est devenu clair : la relation que ces pères entretiennent avec leur fils respectif. Il ajoute qu'il s'est bien amusé à concevoir les différentes attaques de l'un contre l'autre, Batman ayant décidé de refuser à continuer de supporter les agissements de Deathstroke, et ce dernier employant toute son intelligence à trouver comment le mettre hors d'état de nuire. L'enjeu du récit ne réside donc pas dans le fait de savoir si Damian est bel est bien le fils biologique de Bruce Wayne, et pas celui de Slade Wilson, mais dans l'affrontement entre Batman et Deathstroke, et dans l'importance que l'un et l'autre accordent à cet état de fait. S'il n'a pas suivi la série Deathstroke écrite par Christopher Priest, le lecteur va être confronté à 2 caractéristiques de son écriture. La première est qu'il évoque aussi bien l'histoire personnelle de Batman que celle de Deathstroke. Autant il est vraisemblable que le lecteur soit familier de la première, autant la seconde peut lui être plus étrangère. Cet état de fait se trouve accentué par la complexité de la famille de Wilson : son ex-femme Adeline Kane, ses différents enfants Joseph Wilson (Jericho), Grant Wilson (son fils décédé), sa fille Rose Wilson (ravager). Or, du fait du thème de la paternité, cette progéniture est évoquée à plusieurs reprises, avec l'histoire entre elle et leur père. Dès la première scène, William Wintergreen joue un rôle important, et Adeline Kane se mêle des affaires de son ex-mari, pas pour les améliorer. Du côté de Batman, il est plus simple de resituer Tim Drake, Damian Wayne et Talia al Ghul et leur passé avec Batman. La deuxième caractéristique de l'écriture de Christopher Priest est de jouer avec la structure de son récit, en particulier en utilisant des ellipses. Cet outil narratif demande au lecteur d'être un peu concentré, d'accepter que toutes les explications à une situation n'arrivent pas tout de suite ou de manière linéaire. Toutefois dans cette histoire, le scénariste fait un effort visible pour se restreindre dans cette façon de faire afin de rester accessible pour le plus grand nombre. Il a également choisi de jouer le jeu des conventions superhéros comme précédemment dans la série, en particulier en intégrant une branche inédite de la JLA : la Justice Experience composée de Bronze Wraith, Major Flashback, Manx, Song Bird et Human Dynamo (Ace Pasterson). Le lecteur plonge donc dans un récit à haute teneur en action : course-poursuite sur une autoroute de Gotham, acrobaties le long d'un gratte-ciel de Dubaï, avion transportant Slade Wilson abattu en plein ciel, combat à l'épée, fouille du manoir Wayne par les services de police, etc. Tous les coups sont permis entre Deathstroke et Batman, et Adeline Kane veille à faire empirer chaque situation quand elle peut l'aggraver. 5 épisodes sur 6 sont dessinés par l'artiste attitré de la série Deathstroke : Carlo Pagulayan. Il réalise des planches avec une approche réaliste et descriptive, et un bon niveau de détail. Il bénéficie de la mise en couleurs de Jeromy Cox qui nourrit bien ses dessins avec des couleurs soutenues, même si le papier mat utilisé pour cette édition a tendance à les assombrir.au long de ces 5 épisodes, il adapte son nombre de cases à la nature de la séquence, et il utilise avec parcimonie d'autres dispositions que des cases sagement alignées en bande, avec des cases en biais, ou des cases posées en insert sur un dessin plus grand. Il sait donner les bonnes postures à Batman pour faire ressortir son comportement sérieux et rigide, Slade Wilson étant beaucoup plus détendu que Bruce Wayne dans ses postures, jouissant plus de la vie. Le lecteur prend plaisir à découvrir des lieux comme la salle des coffres de la banque, le bureau de Wayne dans la tour de Wayne Entreprises, les rues de Madrid, la piscine de l'hôtel où Talia & Slade ont passé la nuit, la bibliothèque dans le manoir des Wayne. Pagulayan sait insuffler l'énergie attendue dans les scènes d'action, à la fois l'impact des coups portés et la vitesse des déplacements et des mouvements. Il réalise un superbe dessin en double page dans lequel Deathstroke et Batman se lancent l'un sur l'autre pour une attaque musclée. Le lecteur peut observer les différences à l'occasion de l'épisode dessiné par Ed Benes. Ce dernier accentue plus les poses de superhéros, et s'investit moins dans les arrière-plans. La narration visuelle perd alors en nuance pour plus jouer sur les poses des superhéros, les effets spéciaux et les visages tendus sous l'effort. Dans la mesure où de brefs cartouches de texte continuent d'accompagner l'action avec les remarques de l'intelligence artificielle du costume Ikon, la narration globale ne perd pas en intensité, et le lecteur peut ne pas trop prêter attention au changement de dessinateur le temps de cet épisode. En entamant ce tome, le lecteur n'est pas trop de sûr de ce qu'il va y découvrir : il redoute une histoire prétexte, avec une narration allégée pour plaire au plus grand nombre, avec des pages rapidement exécutées parce que de toute façon ça se vendra comme des petits pains. Il remarque que Christopher Priest a un peu aménagé sa narration pour être plus accessible, tout en ayant conçu un motif plausible suffisant pour générer un conflit entre Deathstroke et Batman, et en continuant de développer le thème global de la série Deathstroke, sur l'axe de la relation du père avec ses enfants. Carlo Pagulayan ne change en rien sa manière de dessiner, et continue de réaliser des planches d'une bonne qualité descriptive, avec un équilibre entre éléments réels et emphase superhéros. Le lecteur se rend compte qu'il sourit à plusieurs reprises et comprend que cela provient à la fois du fait que les auteurs ne se prennent pas au sérieux, à la fois du fait que la rivalité entre Batman et Deathstroke est piquante et savoureuse.
J'ai lu cette BD dans une réédition agrémentée d'une nouvelle histoire, mais je pense que je ne vais pas m'embêter à poster l'album. Déjà parce que j'ai mieux à faire de ma vie et aussi parce que cette BD n'a pas suffisamment d'intérêt pour ça. Soyons franc : tout comme Le grand A, je n'ai pas compris la BD. Trop de personnages que je ne connaissais ni de nom ni de visuels, d'intrigues prises en cours de route pour lesquels je suis resté sur la touche, et surtout un mélange de flash-back (que je ne reconnaissais pas) et de moments présents qui deviennent plus incompréhensible. C'est le genre de BD pour laquelle il faut une connaissance encyclopédique de l'univers de la chauve-souris pour comprendre les différentes trames de l'intrigue. Pour ma part, ça a été une incompréhension du début à la fin. L'autre versant de la BD, celle que j'ai compris (je crois) c'est la question de la paternité. Alors là, j'ai non seulement des problématiques vis-à-vis du message (non, les enfants ne sont pas là pour sauver les parents, démerdez-vous seuls s'il vous plait) et en plus, je trouve que la question de la paternité de Batman est abordé avec un personnage qui parait psychotique et surtout cruel envers son fils. Ca me donne plus envie de lui envoyer le juge des affaires familiales que de le soutenir. Et si Batman devient problématique dans sa BD, il ne reste que Deathstroke dont je ne connaissais pas du tout l'histoire. Autant dire que niveau attachement c'était mort. Pour le reste, je rejoins le Grand A : les dialogues à base de science magique de Comics, ça me gave. Les bagarres dialogués à la fin de laquelle les deux personnages s'entraident, ça m'agace (tuez vous, merde !). Et puis globalement, on s'ennuie. A la fin de cette BD, rien n'a progressé niveau intrigue. On est au point de départ après un quiproquo. Chouette, ça ne sert à rien dans la timeline de Batman ! Ce que j'en tire, c'est : je me suis ennuyé, j'ai rien compris et j'ai l'impression que ça ne sert à rien. Inutile de dire que pour ma part je ne conseille pas.
En ce qui me concerne je n’ai absolument rien compris à ce que je lisais, mais alors, RIEN ! Tout ce que je connais de Batman se limite aux films de Tim Burton et Christopher Nolan, ainsi que Batman the animated serie, plus quelques comics. Mais apparemment, chose qui n’est précisée nul part, Batman vs Deathstroke n’a rien d’un one shot indépendant, mais au contraire s’inscrit dans une chronologie déjà existante. Les personnages qui sortent de nul part et qui se parlent entre eux comme s’ils se connaissaient et avaient déjà vécu des choses incroyables entre eux, les Deathstroke (sorte de croisement entre Deadpool, Iron Man et Tao Pai Pai), les Damian Wayne (et tous les autres « Robin »), les Nightshade et cie qui sortent du cul d’on ne sait où et qui débitent leur texte ; on ne comprend à rien à quoi ils servent etc. Bref par rapport à l’absence de mise en contexte, la lecture fut plus qu’ardu. Si encore ce n’était que ça… Parce que niveau scénario, c’est bidon de chez bidon. Ça vaut pas tripette. En gros c’est l’histoire d’un problème de filiation où ni Bruce Wayne (Batman) ni Slade Wilson (Deathstroke) ne reconnaissent la paternité du jeune Damian, fils adoptif de Wayne. Mais les test A.D.N. ont été falsifié donc plutôt que de refaire un vrai test par une société indépendante (ce qui est finalement fait à la toute fin du bouquin), les auteurs préfèrent nous pondre plus d’une centaine de pages sur Batman et Deathstroke qui se mettent sur la gueule pour savoir qui est le père. Passionnant… Surtout les passages en mode cours de récré où Batman suit Deathstroke au cas coin du monde pour lui mettre des bâtons dans les roues et l’empêcher de remplir ses contrats. Avec en parallèle une histoire d’arme bactériologique… j’ai lu ça en diagonal, on s’en fout un peu. Si encore ce n’était que l’histoire, mais les dialogues… les dialogues… Cela manque d’un naturel mais c’est un truc de dingue, on dirait un texte généré par un robot. Dès l’introduction franchement avec Alfred et Wintergeen, les deux « nounous » des super héros éponymes, qui parlent de football comme les résumés de match des années 50. Pas du tout réaliste ni convainquant. Et j’ai une horreur des dialogues à base de bullshit scientifique du type : « les scanners biométriques que vous touchez ici fonctionnent avec un amplificateur inverseur pour altérer la tension fournie. En parcourant vos mains, ce courant actif a réagi avec les esters de molécules légères communément employées pour les fragrances… comme celles que l’on retrouve dans les gels antibactériens. Cette combinaison a ensuite interagi avec le butadiène des gants en nitrile que vous portiez lorsque vous avez manipulé l’argent de suds... ». Argh ! Achevez-moi par pitié ! Et il y en a des tas comme ça. C’est illisible, et dire que ça été écrit par Christopher Priest. Comme quoi… même les meilleurs ont des bas. Graphiquement c’est du comics random : moche, sans âme, découpage et cadrage très académique, coloration exécutée par-dessus la jambe à l’informatique. Aucune planche n’en met plein la vue, ce n’est même pas très dynamique, aucune personnalité dans le trait, c’est sans saveur et passe-partout. Bref, un graphisme qui a tout pour plaire à la masse américaine. Bon ben heureusement c’était un cadeau, j’ai économisé 5 balles.
Un arc de la série Deathstroke Rebirth qui voit le mercenaire affronter Batman. J'imagine que l'éditeur publie ça à part pour attirer les fans de Batman. Batman et Deathstroke s'affrontent beaucoup dans les différents univers de DC Comics, il faut dire qu'ils ont beaucoup en commun. Ici, ils s'affrontent parce qu'il semblerait qu'en fait Bruce n'est pas le père de Damien, mais que c'est Slade. Batman n'est pas content et va demander des explications à Deathstroke qui nie être le père et ça se transforme en guerre entre deux hommes très intelligents qui savent comment faire mal à l'autre. Qui est vraiment le père de Damien ? Est-ce que quelqu'un dans l'ombre les manipule ? Qui et pourquoi donc ? C'est du bon comics de divertissant et ce n'est pas juste bourrin comme le fait penser le titre. Il y a des bons moments, la psychologie des personnages est bien mise en avant et exploitée et il y a de bons dialogues. Toutefois, comme souvent avec le scénariste Priest, la narration n'est pas linéaire, alors il faut un peu s'accrocher pour tout comprendre et ne pas se perdre. Je pense aussi qu'il faut connaitre un peu les comics et l'histoire des deux personnages qui donnent leurs noms au titre de l'album pour bien apprécier et aussi comprendre le scénario. Je vois bien un lecteur lambda qui connait Batman uniquement via les films et les dessins animés se demander pourquoi il y a plus qu'un Robin et pourquoi l'un d'eux serait le fils de Bruce Wayne.
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