L'Ombre rouge
L’écrivain Jorge Semprun voit son passé resurgir lorsqu’on lui remet une série de clichés de Tina Modotti
Auteurs espagnols Séries avec un unique avis
De ces fragments d’images oubliés, il va tenter de recomposer la vie et élucider la mort mystérieuse de celle qui fut autant l’une des plus grandes photographes de son temps qu’une militante révolutionnaire passionnée. Entre Jorge, le résistant communiste devenu écrivain, et Tina, l’artiste devenue agent du Komintern, se joue alors un étrange chassé-croisé. Des trajectoires de vie différentes, écrites à la même encore rouge, dans l’ombre du pouvoir soviétique.
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Date de parution | Mars 2020 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’avoue, je ne savais pas trop où j’allais en me procurant cette BD. Aucune idée de qui était Tina Modotti. Bon ben tant pis, je plonge on verra bien… et je n’ai pas été déçu, enfin, un peu. Je vais vous expliquer. C’est l’histoire exaltante et rocambolesque de Tina Mondotti que le duo Pécau et Gonzalez retrace à travers 112 pages. La miss est Italienne. Elle est née en août 1896. Elle se nomme en fait Assunta Adelaide Luigia Modotti Mondini. Vous comprenez pourquoi elle décide de porter le nom de Tina Mondotti ! Plus facile à porter ! Elle décédera au Mexique en janvier 1942. Elle débarque à new York en 1913. Au fonctionnaire de l’immigration elle déclare qu’elle n’est ni anarchiste ni polygame, et n’a jamais été en prison. Elle ne le sait pas encore, mais elle va mentir sur les trois sujets ! Il y a de la matière non pour une BD ? Plutôt intéressant en théorie sur le papier et c’est bien ça qui m’a séduit. Pas contre l’approche des auteurs est troublante… Un ancien agent des services secrets de l’armée rouge mandate un écrivain pour démêler le vrai du faux dans la mort de Tina Modotti. Nombreux allers dans le passé et retours dans le présent ce qui complexifie considérablement l’histoire. La vie de Tina est tumultueuse et ces flash back sont pénibles pour suivre celle-ci. Quelques pauses et relecture de certaines planches sont nécessaires pour mieux appréhender la lecture de cet album. Oui oui j ai employé le mot « pénible » c’est pourquoi ma note ne sera que de 3 sur 5. Dommage. Jean Pierre Pecau n’a pas été au top de sa forme sur ce coup-là contrairement à la série wonderball.
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