La Bête à cinq doigts
Un bon petit album, résoluement engagé dans ses idées... à découvrir sans tarder !
Auteurs suisses BD muette Carte à gratter Les petits éditeurs indépendants Patte de Mouche Tout petits albums Une image par page
Thomas Ott collabore régulierement à "l'association". Il fait réguliérement des apparitons dans "Lapin" et on lui doit une magnifique couverture avec deux embryons jumeaux reliés par leur cordon ombilical. Dans un numéro de Lapin, JC Menu, dans un récit autobiographique, visite les catacombes avec Thomas Ott. Il est l' auteur de 2 pattes de mouches(La bête à cinq doigts et la douane). La bête à cinq doigts est la référence pour les histoires sans paroles de la collection pattes de mouches. Toute l'histoire est composée de gros plan de main...
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Date de parution | Octobre 1996 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Autre lecture de la collection, autre style d'histoire, autre style de dessin. J'avoue que le concept est pas mal et que le dessin va bien avec. Des pleines pages noires et blanc, au trait à la carte à gratter qui est superbe. Après, l'histoire est simple et franchement très courte, mais elle est intéressante, et si elle ne marque pas elle n'est pas non plus futile. C'est une lecture que je peux conseiller, pas forcément recommander. Mais j'avoue que ce format et cette collection sont des excellents moyens de découvrir de nouvelles choses en BD. Cette BD est encore une découverte pour moi, et j'apprécie franchement.
Comme dans ce que j'ai déjà pu lire de Thomas Ott (73304-23-4153-6-96-8), c'est assez cruel et on a là une vision assez sombre de l' "humanité". C'est ici un récit muet, où n'apparaissent que les mains des protagonistes. Le message - plutôt la charge ! véhiculé par cette petite "Patte de Mouche" est assez limpide. Cela se lit vite ! Même si certains avis précédents reprochaient à l'auteur de diluer. Mais si Franquin dans ses Idées Noires s'attaquait au sujet en beaucoup moins de cases, je trouve que la lenteur et la relative "longueur" du déroulement ôte ici toute tentation de sourire (Franquin cherchait quand même à rire et/ou à faire rire). De la même manière, l'omniprésence des mains, au détriment des visages, renforce la critique de la peine de mort, en la "dépersonnalisant". Petit album intéressant. Note réelle 3,5/5.
Si l'on met de côté le temps de lecture (1 minute), j'ai vraiment apprécié cette BD. L'histoire est simple : un prisonnier condamné à la chaise électrique. L'histoire commence par sa dernière cigarette dans sa cellule puis se termine après sa mort. L'originalité vient de la narration : aucun dialogue, que des plans serrés sur une ou des mains. Avec si peu, on comprend bien les moments retranscris au point que l'on oublie le fait que les dessins ne représentent que des détails : la force de suggestion est remarquable. Le dessin est également très original car si il s'agit d'un N&B relativement gras et hachuré, Ott a permuté les couleurs. Il a dessiné les traits en blanc sur des fonds noirs. L'effet est troublant au début pour devenir efficace car son dessin obtient une personnalité unique. A découvrir.
Bof. L’idée de raconter une histoire en ne cadrant que les mains des protagonistes est intéressante, mais alors le scénario est d’une banalité affligeante. Aucune surprise, aucune émotion, aucune originalité… encéphalogramme plat. Une curiosité à découvrir à l’occasion, mais dont votre bdthèque se passera bien…
Intéressante idée et contraintes Oubapiennes que de raconter un récit en ne montrant que les mains des protagonistes et leurs actions. Et belle réussite car en si peu de pages, avec uniquement des gros plans sur les mains, l'auteur réussit à vraiment raconter quelque chose et à transmettre une vraie émotion. Le dessin à la carte à gratter est bon, sans grande surprise mais bon. Seul défaut, ce petit album se lit en 30 secondes, montre en main. On peut le relire un peu, apprécier à quel point en quelques traits blancs l'émotion réussit à passer, mais cela fait quand même une lecture vraiment trop rapide pour que je puisse en conseiller l'achat.
Lu en librairie, ce Patte de mouche se distingue des autres à la fois par l’absence de bulles ainsi que par la présence d’une seule case par planche ... mais quelles cases ! Le choix de l’auteur de se focaliser sur les mains est judicieux, laissant le soin au lecteur d’imaginer le déroulement des événements qui se produisent. Le silence prend ici tout son sens. La symbolique est forte. Néanmoins, c’est effectivement vite lu, bien plus vite qu’un Patte de mouche "traditionnel". A lire mais dispensable à l’achat.
Un petit albums qui se lit une fois encore bien trop vite, même si j'admets que je l'ai lu sans déplaisir. Oui, cet album est fort, et il fait passer un réel message en peu de pages, sans texte, en ne gardant que l'essentiel. Le titre a tout son sens... Thomas Ott a su s'adapter comme peu à ce format si exigeant que celui des pattes de mouche. Ca reste quand même très difficile d'accès pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de ce genre... et le prix peut paraître prohibitif comparé au temps de lecture :(
Bon je crois que je n'achèterais plus - ou du moins avant longtemps - d'album de la collection Patte de Mouche. Je suis désolé d'être bassement matérialiste mais je ne trouve pas qu'on en ait pour son argent, c'est "lu" en 20 secondes debout dans une librairie ce truc. Je mets lu entre guillements car il n'y a aucun texte, donc du coup c'est sûr qu'on n'est pas long à le lire. Mais dans l'esprit ça reste intéressant comme exercice, mais voilà il faut le prendre pour ce qu'il est. Chaque page est un plan sur une main : une main qui ouvre une porte, une main menottée etc. Le dessin est bien fait aussi, le style "carte à gratter" est très particulier. Bref bien dans l'esprit, mais dispensable à moins de vouloir la totale de la collection chez soi.
Voila une oeuvre particulièrement originale dans sa présentation ! Sans parole, elle fait passer des idées fortes en 22 pages pour nous assomer sur la toute dernière... mais je n'en dirai pas plus. Le style est très personnel, le message clair, et la narration (si l'on peut l'appeler ainsi) sans véritable faille. Son style, bien qu'original, est trés clairement influencé des Comics édités chez EC. (Fondé en 46 Educational Comics a sortie des comics d'horreur, de guerre, ou de science fiction tel que "Weird science", Tales from the crypt ou "Frontier combat", comics extrèment censurés). Le style graphique quant à lui est assez réaliste, immitant dans certains points le style "gravure" qui donne un charme particulier à cet album. tout en noir et blanc, la couleur aurait fait perdre beaucoup d'intêret aux illustrations qui à elles seulent posent ici une ambiance très particulière, opressante... Un bon petit album, résoluement engagé dans ses idées... à découvrir sans tarder !
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