Corps en grève

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Lyon, mars 1973. Le bidonville de Feyzin est menacé de démantèlement.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Documentaires La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Réfugiés et Immigration clandestine Séries avec un unique avis

Lyon, mars 1973. Le bidonville de Feyzin est menacé de démantèlement. Vingt-sept travailleurs tunisiens entament une grève de la faim afin d’obtenir la régularisation de leurs papiers. Durant les vingt jours que durera la grève, immigrés et Français lutteront ensemble, jusqu’au bout. La France « découvre » alors l’existence des bidonvilles, véritables taudis dans lesquels vivent près de 800 000 travailleurs étrangers. Une histoire qui fait indéniablement écho à l’actualité : les bidonvilles, « jungles » et campements de fortune perdurent et les droits humains restent bafoués.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Juin 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Corps en grève © Steinkis 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/08/2020 | Spooky
Modifier


Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Nous sommes en 1973, et déjà, si on peut dire, les campements de fortune des travailleurs immigrés posaient problème pour certains pouvoirs politiques. C'est le début d'une lutte pour les droits humains, pour la régularisation d'une poignée de sans-papiers qui avait fait couler beaucoup d'encre à l'époque. Le récit nous emmène donc en compagnie de ces grévistes de la faim, directement concernés mais aussi accompagnants, puisque des militants associatifs s'y sont également mis. Au total une trentaine de personnes, dans un local puis une église. On notera d'ailleurs l'implication de plusieurs prêtres ouvriers dans l'histoire. Celle-ci nous est racontée de façon un peu sèche, clinique ; on n'a que très peu le témoignage des Tunisiens grévistes, hormis les "trois Mohamed", et c'est un peu dommage, cela aurait donné un peu plus de corps à cette relation de grève... Sur le plan graphique Amandine Wadre Puntous étale sa technique de portraitiste, un peu dans le style de celles et ceux qui officient dans les tribunaux. La mise en couleurs tout en pastel donne une certaine patine au récit, qui est plutôt agréable et facile à suivre. Sympathique, intéressant, mais sans plus.

09/08/2020 (modifier)