Wilderness (Bandini)

Je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit. C'est dommage parce que j'aime bien le dessin et le scénariste évite les problèmes habituels des adaptations de romans en bandes dessinés. Il y a pas de texte inutile, le rythme est pas trop vite et en fait à aucun moment j'avais l'impression de lire une adaptation, ça peut facilement passer pour un récit qui a été pensé en premier pour le format BD. Chapeau le scénariste ! Malheureusement, l'histoire en lui-même ne m'a pas intéressé. Je n'ai jamais réussi à me passionné pours états d'âmes de ce vieux vétéran de la guerre de sécession. Pire, le scénario est tellement décousu que j'ai fini par me perdre. Je n'ai pas du tout compris certaines actions des personnages et je pense d'ailleurs que par moment j'ai du confondre un ou deux personnages avec un autre. J'imagine que le récit est un énorme puzzle qui fait du sens si on fait bien attention sauf que voilà je me suis tellement ennuyé que j'avais pas envie de faire des efforts supplémentaires pour bien décrypter le récit. Bref, je suis passé totalement à coté de cet album qui n'était pas fait pour moi.

23/06/2023 (modifier)

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Difficile de sortir de sa zone de confort ! Encore un exemple de BD avec des avis plutôt élogieux dans lesquels je ne me retrouve pas. J’ai même hésité à poster un commentaire pour ne pas froisser les aficionados de cet album. Je n’ai pas été emballé par l’histoire d’Abel, un ancien combattant de la guerre de Sécession qui vit désormais isolé dans la forêt à proximité de l’océan et qui se ressasse son existence passée. C’est mou et pas très excitant. Les nombreux allers et retours entre le présent et le passé sont fatigants. Pourquoi ne pas avoir découpé le récit sur les différentes époques de ce pauvre bougre ? Le graphisme est simpliste. Rien de bien transcendant. J’ai connu beaucoup mieux. Un album que je vais vite oublier. note réelle = 1,5

28/02/2021 (modifier)

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Récit d'un homme tourmenté qui vit volontairement sur les bords du Pacifique avec son chien pour seul compagnon. L'homme vit une vie plutôt contemplative se nourrissant à l'occasion d'un poisson ou d'un daim. l'apparente quiétude de cette existence cache des tourments qui prennent racine dans son passé. Sa femme devenue folle, sa fille décédée avant d'avoir pu porter un prénom. Sans compter également ses camarades de combats morts pendant la guerre de Sécession. Sa rencontre avec un indien et un vagabond va encore rajouter de la noirceur à son existence. L'album est construit avec de nombreux retours en arrière qui demandent tout de même un minimum de concentration pour la lecture. Selon l'époque évoquée, la colorisation change. Cette absence de linéarité permet une immersion dans la psyché tourmentée, à la limite de la folie, du personnage. Ce scénario qui nous emmène aux portes de la condition humaine dans ce qu'elle a de plus tragique, inéluctable, ne serait rien sans un dessin sans concession qui nous propose des faces burinées par le temps et les éléments, des paysages tantôt oppressants, tantôt invitant à la contemplation. Une belle réussite que cet album peu connu mais qui mérite de l'être bien plus.

11/10/2020 (modifier)

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Cette bd est l'adaptation du roman de Lance Weller qui se déroule sur deux époques en 1899 et en 1864 aux Etats Unis. Notre héros est un homme qui vit avec deux traumatismes, un drame familial et la bataille de Wilderness. Marqué par son passé, il décide de quitter son exil pour rentrer à son domicile avant de mourir. Un scénario qui n'épargne rien à notre héros. A son destin déjà parcouru de drames s'ajoute une rencontre dramatique avec deux hommes qui rouvriront à nouveau les plaies du passé. Un parcours tragique que nous suivons et partageons grâce au dessin qui nous plonge dans une ambiance de terreur et de folie. Deux périodes sont décrites, la première est le retour de notre héros avec son chien et la seconde est la bataille de Wilderness au cours de la guerre de sécession. L'auteur utilise une technique qui nous permet de comprendre instantanément à quelle époque nous nous situons en dessinant le passé en noir et blanc et le présent en couleur. Cette technique permet de comprendre que notre héros vit avec les flashs de sa vie passée. L'auteur nous fait ainsi ressentir la douleur morale de notre héros et nous fait partager la détresse de cet homme. Nous sommes dans la tête de notre héros et ça nous entraine dans des changements d'époques répétés et des évènements qui ne se suivent pas systématiquement. Pour mieux comprendre tous les évènements de cette histoire composée par de nombreux personnages et de lieux différents, l'utilisation des couleurs jaune et bleu nous sert de guide. Ce traitement décousu de l'histoire rend la lecture saccadée et peu fluide, c'est le prix à payer pour être plongé au cœur des émotions de notre héros. L'un des intérêts de cette bd est de bâtir son scénario sur un fait réel, nous découvrons un pan de l'histoire de l'Amérique. Une époque, un lieu, des soldats et les dégâts causés sur la population civile. Une guerre fratricide qui se révèle aussi cruelle qu'une autre. Le dessin, d'abord la couverture et l'arrière de la bd, le même décor mais deux couleurs et deux styles un coté flou et un coté net qui caractérisent deux ambiances. Des styles différents qui positionnent chaque période, le dessin accompagne un scénario riche en évènements. Une œuvre forte qui retranscrit sans concession la violence et l'absurdité de la guerre. Des actes commis par des hommes rendus fous et qui ont perdu toute humanité. Mais le parcours de notre héros croise aussi des hommes et des femmes qui lui tendent la main pour le sauver. La générosité du couple conclut cette bd sur une note positive.

11/09/2020 (modifier)

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Arhhh ! Dur de noter cet album ! Car si j'ai été complètement séduit par le travail graphique de Bandini, la narration un brin alambiquée d'Antoine Ozanam m'a un peu gêné. A moins que le roman original de Lance Weller que je n'ai pas lu le soit aussi... Wilderness nous entraine dans le sillage d'Abel Truman, un vétéran sudiste de la guerre de Sécession. Après cette dernière qui l'aura profondément meurtri, il s'était retiré de la "civilisation". Sentant sa fin approcher, il se décide à reprendre la route à travers la forêt avec son chien pour retrouver son ancienne maison. Une mauvaise rencontre le laissera pour mort et sans son chien, mais Abel à le cuir dur et s'en tirera une nouvelle fois ; il repart pour retrouver son compagnon. Mais tous les souvenirs douloureux et la violence qu'il avait enfouis vont petit à petit remonter à la surface et venir hanter les derniers moments de son existence... Voilà un album qui aborde toute une kyrielle de sujets et de réflexions (absurdité de la guerre, loyauté, amitié, la famille, le racisme...) à travers un dernier voyage mouvementé qui fera ressortir bien des choses oubliées. Le traitement graphique de Bandini est des plus réussis, jouant de la colorisation pour marquer les époques et les souvenirs qu'Abel retrouve. Son trait brut colle parfaitement à l'histoire et au personnage. Il faut par contre un peu s'accrocher pour suivre et reconstituer l'histoire de sa vie qui nous est racontée par bribes, et ne pas s'embrouiller dans les personnages. C'est là pour moi que le bât blesse, car même si on suit globalement le fil de son récit, certains passages sont pour moi un peu flous. Cet album n'en reste pas moins très agréable à lire malgré ce petit défaut. Un bon 3.5 arrondi à 4

13/08/2020 (modifier)

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