J’adore ce passage (I love this part)

Will Eisner Award 2020 : Best Graphic Album: New Tillie Walden, prodige de la bande dessinée américaine, saisit ici la vérité d'un amour adolescent.
Adolescence Gays et lesbiennes La BD au féminin Une image par page Will Eisner Awards
Elisabeth et Rae semblent tout partager: leurs balades en montagne, leur goût pour la musique, leurs rires et leurs doutes. Au fil de leurs échanges, elles se découvrent, se racontent l'une l'autre, s'aiment, se débattent avec l'intensité de leurs sentiments. Texte : Editeur.
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Date de parution | 01 Avril 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Hmm, je risque de rejoindre les autres avis sur le fait que j'ai été relativement déçue de la lecture. Pourtant, je vais tout de même me montrer plus généreuse car j'ai été touchée par l'œuvre. L'album est très court, non seulement car il n'est composé que de soixante-quatre pages mais également car chacune de ces pages n'est en réalité qu'une unique case. On y suit deux jeunes filles, s'aimant mais n'arrivant pas à être ensemble. On les suit par vignettes, par épisodes entrecoupés et n'étant reliés entre eux que par leur ordre chronologique. Malgré sa forme trop brève et son contenu d'apparence trop maigre, l'album m'a touché. Le sujet d'une jeune relation amoureuse compliquée, complexe même, ne nous étant retranscrite que par courts extraits hors contexte est très intéressant. On recréé nous-même les creux entre chaque image, on imagine ce qui a pu se passer, ce que chacune de ces jeunes filles a pu penser. Ce côté très fort de la première relation, des premiers doutes, des complications toujours malheureusement propres aux relations homosexuelles m'a parlé. D'ailleurs je me demande si cet album n'était pas un exutoire ou un moyen de partager une expérience personnelle pour l'autrice. J'ai également beaucoup aimé la forme. Tillie Walden, comme souvent dans ses œuvres visiblement, aime rajouter du fantasque dans la forme de ses récits. Ici les décors sont bien souvent emprunt d'une certaine poésie, les tailles notamment sont très souvent déformées, les personnages étant plus grands que le décors comme pour symboliser le sentiment de grandeur créé par l'euphorie des sentiments romantiques. J'ai tout de même été déçue, comme beaucoup ici apparemment, mais je tiens à remonter un peu la moyenne car je trouve que l'album reste intéressant. (Note réelle 2,5)


Je suis très déçu de voir le nom de Gallimard sur une oeuvre aussi insignifiante. Il m'a fallu les avis précédents pour me persuader que nous étions dans le domaine de la BD. En effet la construction se limite à une pleine planche par page avec un texte réduit au minimum. 5 minutes de lectures pour ce prix, c'est cher payé. L'autrice nous sert une soupe aux clichés les plus éculés : un couple de gamines qui se cherchent sexuellement, une Blanche et une Afro dans une bulle musicale pour unique horizon. Impossible de faire plus simpliste et convenu. Pas du tout à mon goût.


Eh bien, moi qui avais plutôt bien aimé les deux précédents albums que j’avais pu lire de la même auteure (Dans un rayon de soleil et Sur la route de West), je tombe de haut ici ! Les deux albums que j’ai lus d’elle étaient épais, consistants et plutôt originaux. Quasiment tout l’inverse de celui-ci. Très vite lu (une image par page, très très peu de texte, et une intrigue squelettique), je pense l’oublier tout aussi vite. Certes, il y a quelques moments de tendresse, une histoire d’amour contrariée entre deux jeunes femmes lesbiennes (en tout cas l’une des deux ne l’accepte pas autant que l’autre). Mais c’est vraiment trop léger pour me captiver. Des instants fugaces que rien ne transcende ou magnifie, et une histoire traversée avec l’impression d’avoir lu un script abandonné.


Tillie Walden croque les aléas d’une relation amoureuse adolescente entre deux jeunes femmes qui se cherchent, qui doutent beaucoup, qui ont peur du regard des autres. La narration est très légère (peu de textes, passages muets, 64 pages à peine). L’album se lit en 5-10 minutes (selon le temps que vous passerez sur les dessins), et montre des petits moments intimes, mais aussi des échanges qui montrent la fragilité de la relation. J’aime beaucoup le fait que les personnages apparaissent « géants » dans les moments de bonheur, j’ai vu ça comme une représentation de ce que l’on peut ressentir quand on est amoureux (« on top of the world » comme on dit en anglais). Un album juste et rempli de tendresse, mais trop léger, trop court, et qui ne m’a pas touché plus que ça. Je ne suis peut-être pas le public cible (trop vieux !)
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