L'Espion de César
Dans la Rome des derniers jours de la République, un guerrier gaulois, habité par une terrible vengeance, lie son destin au pontifex maximus Julius César en devenant son espion pour le meilleur et pour le pire.
Au temps de Rome et de l'Empire Romain
Lorsque le pirate mercenaire gaulois Coax rencontre, au terme d'un pillage, un jeune romain en fuite, il n'est pas encore gladiateur mais il finira dans l'arène une fois la rançon du romain versée et sa revanche prise sur Coax. Ce jeune romain répond au nom de Caius Julius César et les deux hommes sont amenés à se recroiser car leur destin est intimement lié.
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Date de parution | 09 Septembre 2020 |
Statut histoire |
Série en cours
3 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 2 ans
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Les avis
Voilà bien longtemps qu'une BD historique ne m'avait pas fait si bonne impression ! Le dessin de Fafner n'y est pas pour rien et c'est un réel plaisir de découvrir le talent de cet auteur qui rend merveilleusement grâce au scénario que lui a concocté Jean-Pierre Pécau. Les découpages et les cadrages sont biens pensés, sont trait est aussi affirmé que son personnage principal et la mise en couleur un peu froide est de toute beauté tout en sachant composer avec des contrastes bien pensés. Ça part plutôt très très bien de ce côté là, on pourra juste noter que tous ses personnages principaux ont quand même de sacrés corps d'athlètes pour les hommes et de déesses pour les femmes. Lorsque Coax, notre personnage principal, mercenaire et pirate de profession, très investi dans son travail, enlève un noble romain pour demander une forte rançon, il est loin de se douter qu'ils se retrouveront rapidement, comme il lui en a pourtant fait la promesse à sa libération. Ce jeune romain ambitieux n'est autre que César, et César tient toujours ses promesses... César joue finement pour éviter la mort de Coax aux arènes et ainsi pouvoir racheter ce nouvel esclave prometteur ; les rôles ont changé ! Et c'est en s'achetant la vengeance de Coax que César s'entoure d'un atout de poids pour mener à bien ses stratégies de conquêtes... Duels et batailles rangées vont alors s'enchaîner pour satisfaire d'un côté une soif de vengeance et de l'autre celle de conquête en nous proposant des planches assez folles de toute beauté ! C'est beau, ça gicle, l'histoire est prenante : voilà donc un très bon début de série qui je l'espère saura garder cet équilibre trouvé entre histoire et aventure, servies par un dessin des plus efficace. Je recommande chaudement ! *** Tome 2 *** Après un premier tome tonitruant et impressionnant, j'étais pressé de retrouver Coax, notre montagne gauloise au service de César. Après avoir permis à Coax d'assouvir sa vengeance, César a de nouveau besoin de ses services pour démêler les intrigues qui l'entourent et affament Rome. Tout est forcément question de pouvoir et de trahisons, mais si de nouveaux protagonistes important s'imposent en filigrane, d'autres figures connues du premier album tissent aussi leur toile à des fins personnelles... Croax est toujours aussi prompt à se mettre dans des situations périlleuses qu'à les régler à coup de masse d'arme ou de glaive, et le bougre excelle plutôt dans ce domaine. Ce second opus fait donc office de transition et plante le décor d'une intrigue de grande envergure entre Rome et l'Egypte. Le graphisme de Fafner est toujours aussi grandiose et sa colorisation particulière jouant beaucoup sur les contrastes donne à ses planches une singularité remarquable. J'ai juste trouvé certaines de ses cases en dessous de l'ensemble sans trop comprendre pourquoi. Certains visages donnent l'impression d'avoir été surligné au noir, ou je ne sais quoi... J'ai également beaucoup apprécié le rôle des personnages secondaires et le soin qui leur est porté ; mention spéciale au légionnaire Titus qui joue les intermédiaires entre Coax et César ; j'adore leur relation compliquée. J'attends donc maintenant la suite avec impatience, car là, on reste sur notre fin, comme coupé en plein élan... *** Tome 3 *** Voilà donc le tome conclusif de cette courte série historique. Toujours aussi impressionnante graphiquement, (Fafner est décidément très bon tant dans la réalisation que dans la composition de ses planches), la fin de cette trilogie s'appuie sur une trame historique plus prégnante. Jean-Pierre Pécau place malicieusement notre gaulois de Coax à une période charnière de la république romaine. Cette dernière vacille en effet sous les coups de boutoir de ses principaux dirigeants prêts à tout pour assouvir leur soif de pouvoir ; la chienne d'Hadès qui intrigue subtilement dans l'ombre n'y est pas étrangère non plus... Car derrière ces luttes de pouvoir c'est bien la vengeance qui fait office de fil conducteur de cette série, chaque protagoniste ayant à cœur de mener à bien sa vendetta personnelle. C'est donc une série rondement menée, efficace et qui s'appuie sur un graphisme remarquable qui fera le bonheur tant des amateurs de BD historique que d'aventure : un récit homérique de toute splendeur !
Mise à jour suite à lecture du dernier tome de la série. Pour mon premier avis, j'ai choisi une série qui parle de la Rome antique, période historique qui me plaît beaucoup. Ce qui saute aux yeux, c'est le dessin. Fafner a un style que j'apprécie beaucoup, un trait gras et dynamique. Le rendu historique est très bien rendu. Premier tome très convainquant, l'histoire se met en place et me donne envie de connaître la suite. Guerre, politique et intrigues sont au menu et je me suis régalé. Coax a une ressemblance avec Conan la grosse moustache en plus. Je conseille vivement. Tome 2. Côté dessin, c'est toujours aussi beau. Les couleurs sont superbes et ajoutent à rendre une atmosphère oppressante. C'est la famine à Rome. Coax, envoyé en mission, doit découvrir qui se trouve derrière cette machination qui pourrait faire vaciller l'empire. A qui profite le crime ? Un tome de transition avant le dénouement final. Petit bémol pour Titus, page 26, lorsqu'il jure "par Zeus" ..... Jupiter aurait été plus approprié. C'est avec impatience que j'attends la suite. Tome 3. Un dernier tome qui clôture de belle façon ce triptyque. Un opus beaucoup plus porté sur le côté historique, la République est en danger. Le récit s'accélère et Coax pourra enfin tenir sa vengeance. Visuellement je ne suis pas déçu, la qualité est constante. En résumé, une excellente série historique que je recommande.
Peut-être en attendais-je un peu trop, mais je dois avouer une semi-déception. Sur le fond, le contexte historique est très présent et semble assez respecté. Les équipements (pilums, glaives, cavaliers sans étriers, boucliers, etc.) - en particulier romains - sont agréablement réalistes... si l'on excepte quelques détails comme la masse énorme de Coax. César est dépeint comme un homme militaire mais surtout politique avec une très grande ambition et peu de scrupules pour atteindre ses buts, mais restant cependant lié à son code moral. Et les événements sur lesquels s'appuient l'histoire semblent avoir un fondement historique réel. Coax fait un peu figure de Conan, fort, dur, hanté - et porté - par la vengeance. Lié à César, il est aussi manipulé, et cette ambivalence est intéressante. Le graphisme a clairement sa personnalité. Je n'en suis pas fan outre mesure, sans non plus cependant être rebuté. Ce qui me dérange un peu plus, c'est sans doute ces personnages masculins tous outrageusement bodybuildés. A la limite pour Coax, d'accord, mais que César se retrouve avec une musculature digne des spartiates de 300, j'avoue avoir cillé ! Dans le déroulement des scènes, j'ai parfois eu du mal à suivre et là c'est carrément plus rédhibitoire pour moi. Prises indépendamment, chaque case passe sans trop de problème. Mais d'une case à l'autre le lieu peut changer alors qu'on vient de passer d'une réplique à l'autre, et l'enchaînement manque parfois carrément de naturel. Le passage du temps semble également parfois un peu aléatoire, cf le passage en tant que gladiateur dans l'arène de Coax. A-t-il duré le temps d'un combat comme ce qu'on peut en comprendre au début, ou plus deux ans, comme ce qu'on peut en comprendre par après ? Sur ce premier tome, donc, mon avis reste réservé, plus pour des questions de forme (mais dérangeantes) que de fond. A voir l'évolution sur la suite. Lecture chaudement recommandée si cette période historique vous intéresse, du côté des gaulois cette fois-ci : Rois du monde, de Jean-Philippe Jaworski. La lecture en sera longue et parfois ardue, mais ça vaut vraiment, vraiment, le coup. Tome 2 : La Chienne d'Hadès Déjà pas complètement convaincu par le premier tome, ce second me fait basculer. L'enchaînement des cases me pose beaucoup moins de problèmes, et les dialogues sont plus lisibles. Là où dans le premier tome les auteurs s'acharnaient à croiser les phylactères des personnages (le texte du personnage de gauche était à droite et celui du personnage de droite était à gauche), ici on montre un seul des deux interlocuteurs et on présente plusieurs échanges verbaux sur la même case; des phylactères correspondent aux répliques du personnage représenté, et des encarts de texte à celui non représenté. C'est certes un détail, mais il donne l'impression (pas désagréable) que les auteurs expérimentent. Il y a par contre deux choses qui me dérangent. Le dessin tout d'abord. Les personnages secondaires masculins sont moches. Mais moches ! Sans exagération, ils pourraient parfois être pris pour des zombies, des goules ou des trolls. A côté de ça César a conservé sa carrure de bodybuilder, et Coax fait toujours deux têtes et 300 kilos de muscle de plus que tout le monde. L'histoire ensuite. Espèce d'enquête dans un contexte historique, ici le contexte historique semblerait presque superflu. Et l'enquête se fait avec un nombre de protagonistes si réduit, et de façon si caricaturale (bonjour, je suis meuf super belle qu'on voit trois pages, je viens te dévoiler des choses super importantes et après je disparais) et si peu intéressante que je n'ai vraiment pas envie de poursuivre. Ajoutons à ça Titus (le centurion troll / goule / zombi), qui se trimballe en toute discrétion pour une mission secrète dans Rome au bord du soulèvement avec son casque de centurion qui laisse une trace de propre dans la poussière au plafond permettant de le suivre (oui, ça m'a franchement agacé) et qui retrouve "une ancienne connaissance" gaulée (le terme est mal choisi pour une romaine) comme une déesse affublée d'un fils dont le père est mystérieux (qui peut-il bien être ?!), et Sanian (l'helvète du tome 1) dont le dessin semble être fait par une modélisation en 3D et dont l'aspect plus que lisse tranche outrageusement avec les autres personnages, et on obtient un tome qui me fait décrocher de cette série. La suite sera peut-être nettement meilleure, mais en l'état, elle se fera sans moi.
Un rapide feuilletage chez l'ami PAco qui venait d'acheter la BD m'a rapidement convaincu qu'il fallait que j'en fasse l'acquisition au plus vite. Déjà une couverture qui en jette, l'on dirait presque que c'est un Conan qui descend cet escalier et l'on se dit qu'il ne faut pas se trouver sur la route de ce gaillard. Sous des faux airs d'un Astérix testostéronné un nouveau héros se dessine sous nos yeux. Nous suivons donc les pérégrinations de Coax, guerrier gaulois qui vit de brigandages et pour ce qui nous intéresse d'enlèvements. Sa route croise celle du futur César et après quelques péripéties, il se retrouve au service de celui-ci, qui va l'aider à assouvir sa vengeance pour retrouver les assassins de son fils. Comme le dit Coax à César, je ne comprends que la vengeance. Cela donne à ce premier tome toute sa force, le fil conducteur du récit. D'aucuns pourraient y voir un récit un peu bourrin, les sourires se font assez rares sur son visage buriné, ce qui m'amène au dessin de Fafner. Disons le d'emblée, il est parfaitement maitrisé, un trait acéré parfois un peu gras mais très précis, qui pourrait être un peu plus appliqué sur les gros plans. Une colorisation qui privilégie beaucoup le sépia pour un rendu que personnellement je trouve bienvenu. Un premier tome de fureur, ça tranche et gicle dans des combats très dynamiques, un régal pour moi -Memento Mori- N'oublie pas que tu es mortel. Un coup de cœur pour moi, vivement la suite.
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