Quatorze juillet

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Quand Jimmy, un jeune gendarme, rencontre Vincent, un peintre qui vient de perdre sa femme dans un attentat, il décide de les prendre, sa fille Lisa et lui, sous son aile. Mais peut-on sauver les gens malgré eux ? Et dans quelle mesure est-il forcément juste de vouloir jouer les justiciers ?


Gobelins, l'École de l'Image

Dans ce polar contemporain, Bastien Vivès et Martin Quenehen dressent le portrait de personnages déboussolés qui cherchent à donner un sens à leur existence dans une France traumatisée, à la fois paranoïaque et divisée.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Mars 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Quatorze juillet © Casterman 2020
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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13/10/2020 | Noirdésir
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L'avatar du posteur bamiléké

Je ne suis pas rentré dans le scénario des auteurs. Le terrorisme est un sujet sensible qui mérite mieux que ce récit improbable qui multiplie les invraisemblances dans la personnalité et le comportement du gendarme. Tout va de travers dans cette histoire. Les dialogues supposés des gendarmes, la réaction du père qui ne correspond pas à la réalité et le rôle ambigu de Jimmy qui transgresse tout ce qu'il a appris dans sa formation. De plus le comportement de Jimmy dans la cité est tellement sot que j'ai vite abandonné le suivi détaillé du récit. Heureusement comme les dialogues sont d'une pauvreté rare ainsi la lecture se fait très rapidement. J'apprécie assez le trait souple de Vivès. Mais ici j'ai eu l'impression que son dessin servait de remplissage à une thématique trop lourde pour les auteurs.

01/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Bizarre cet album, drôle d’ambiance. Ça se laisse lire, mais je n’ai pas vraiment saisi où les auteurs voulaient nous emmener. L’histoire ne décolle jamais vraiment et le personnage du gendarme m’a horripilé. Bref certains pourront s’y retrouver, mais je conseille pas spécialement. Heureusement, Vivès et Quenehen feront bien mieux sur la reprise de Corto Maltese.

25/03/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je ne sais que penser avec cette BD. Je ne comprends pas où les auteurs veulent en venir. Cela se passe dans un village du Vercors où l'on suit un jeune gendarme. Ce dernier, efficace mais très taiseux, est miné par la méfiance et un sentiment que la France est en guerre contre les terroristes islamistes. Il voit le danger partout et se méfie d'un peu tout le monde, surtout s'ils sont bronzés. Il règne sur ce récit une atmosphère de tension, de suspicion et de haine assez permanente. Et si le message est à un moment affirmé que la haine ne peut mener qu'à la haine, le déroulement des faits ne va pas toujours dans ce sens, comme s'il justifiait en partie la méfiance et la réaction violente. En parallèle, il y a une sous-intrigue autour de la collègue du héros qui semble amoureuse de lui et ce dernier qui donne l'impression d'être plutôt attiré par un adolescente en vacances dans la région, mais cette histoire là n'aboutit nulle part. Et puis il y a le dessin de Bastien Vivès, au trait toujours si fluide et maîtrisé mais que je n'apprécie pas pour autant, notamment quand il épure tellement les traits de visages que j'ai parfois du mal à déchiffrer ce qu'il voulait dessiner ni à ressentir les émotions qu'ils sont sensés dégager. Je reste donc perplexe et pas convaincu, mais pour autant j'ai lu assez agréablement cette BD, me demandant où elle allait me mener. Dommage donc qu'elle semble m'avoir amené dans une impasse.

18/12/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Je n’ai pas été convaincu, du moins je n’ai pas accroché à cet album épais, mais vite lu (peu de paroles, et peu « d’images » finalement). Album vite oublié je pense aussi. D’abord, j’ai souvent du mal avec l’esthétique de Bastien Vivès, ses décors quasi absents, comme estompés, et surtout ses visages aux traits effacés. Et là, avec une sorte de Noir et Blanc stylisé, je dois dire que ce n’est pas mon truc. Mais c’est affaire de goût après tout. Non, c’est surtout l’histoire qui ne m’a pas emballé. Les auteurs l’ont ancrée dans l’actualité (la menace d’attentats terroristes en France). Mais vu d’une façon ordinaire, autour d’un peintre et de sa fille, d’un gendarme : la banalité, la quasi platitude des échanges et de l’intrigue – qui m’ont fait parfois penser à un polar lambda de France Télévision ne m’ont pas aidé à passer outre mes préventions quant au dessin. Le rythme est lent, je ne sais pas où les auteurs voulaient en venir, si certaines choses m'ont échappé, s’il y avait un message derrière l’action du gendarme, autour du terrorisme, de l’emballement médiatique en fin d’album, etc. J’ai traversé cette histoire sans y trouver suffisamment d’aspérités pour m’accrocher à du tangible, sans même savoir qu’en penser réellement, si ce n’est que je suis resté à côté, et que j'ai fini l’album un peu à reculons. D’autres seront peut-être davantage que moi sensibles à cette histoire, mais moi, c’est sans regret que j’ai refermé l’album et l’ai rendu à ma médiathèque.

13/10/2020 (modifier)