Les Parfums du Pouvoir (La Maison des fragrances)
Dallas dans le monde du parfum !
Corbeyran En Provence... Les sagas familiales Secrets de famille... Thrillers financiers
La famille Capella fait partie des grands noms de la parfumerie. Installée à Grasse, elle est reconnue pour la qualité de ses « nez » qui ont été les auteurs des parfums les plus célèbres. Mais une guerre de succession fait rage pour déterminer quelle branche de la famille prendra le contrôle de la société... Texte: L'éditeur
Scénario | |
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Genre
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Public
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Date de parution | 26 Février 2020 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 2 ans
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Les avis
Après le vin (ad nauseam), Corbeyran explore cette fois l'industrie du parfum, visiblement tout aussi en butte à des luttes de pouvoir. Enfin, à l'image d'une famille qui se transmet un savoir-faire depuis 250 ans. Avec son co-scénariste Christophe Mot, ils reprennent le principe vu dans Châteaux Bordeaux entre autres : une famille aisée qui se déchire et se dispute le fauteuil du calife lorsque celui-ci est entre la vie et la mort. Et viennent s'en mêler certains salariés du groupe haut placés, mais à des postes stratégiques, comme le responsable de l'audit et le "nez" en chef. Au fil des deux premiers tomes ce sont ces luttes pour le pouvoir qui tiennent l'essentiel de l'intrigue, on n'a droit qu'à une scène et demie sur la fabrication du parfum proprement dite. Comme Gaston j'ai eu un peu de mal à différencier certains personnages, masculins et féminins. Heureusement qu'avec sa bouteille (parfum --> bouteille... non ?), Corbeyran fait régulièrement des rappels pour dire qui est gentil, qui est méchant. Mais cette confusion, je l'avoue, est aussi entretenue par un défaut majeur dans le dessin, que ce soit celui de Kowalski ou celui de Iacomelli, qui lui a succédé pour le deuxième volet : qu'ils aient 75, 50 ou 25 ans, on a l'impression qu'ils ont tous le même âge, alors qu'il y a trois générations qui s'affrontent... Pourtant les deux dessinateurs ont des styles assez différents : Kowalski propose un trait fait de beaucoup de petits traits, ce qui rend ses personnages systématiquement grimaçants, alors que celui de Iacomelli est plus lisse. mais tous les deux sont froids, sans véritable personnalité, à l'image d'ailleurs de la plupart des personnages. Pour une fois l'expression "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse" est vraiment utile, car ici d'ivresse il n'y a point, même si on n'a pas franchement mal au coeur. Déjà vu, impersonnel, confus. Pas vraiment une réussite.
Une autre série co-scénarisée par Corbeyran qui selon moi produit trop. Les dernières productions que j'ai lues de lui n'étaient pas géniales, mais elles se laissaient lire. Ici, je me suis vite ennuyé. C'est l'histoire d'une famille de riches qui se déchire lorsque le patriarche est sur son lit de mort. Manipulation et rivalité sont au rendez-vous et c'est franchement convenu. Aucun personnage ne m'a semblé attachant ou intéressant. Ils sont tellement oubliables que j'avais de la difficulté à me rappeler leurs noms et leurs liens familiaux, ce qui n'aide pas à la compréhension de l'intrigue. Le seul truc qui m'a semblé un peu mémorable est de découvrir un peu le monde du parfum, et puis c'est tout. Le dessin est le style réaliste froid et sans personnalité qu'on retrouve dans bien des bandes dessinées modernes. Bref, pour moi c'est un album qui ne sort pas du lot des milliers de BDs qui sortent par année.
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