Tom Thomson, esquisses d'un printemps

Tom Thomson est un peintre canadien du début du XXe siècle dont le travail prend ses racines dans l’art nouveau et le post-impressionnisme. Alternant des bribes de vie de l’artiste et l’enquête qu’un homme mène, 40 ans plus tard, sur les circonstances mystérieuses de sa mort, ce biopic original est aussi une ode à la nature. Remontant le temps de 1917, année de sa disparition, jusqu’à l’enfance de l’artiste, on découvre comment Tom Thomson s’est construit au fil des rencontres et des envies, comment sa passion a grandi jusqu’à occuper toute sa vie. Sa carrière aussi brillante que courte – 5 ans seulement - nous plonge au cœur du parc de l’Algonquin. Au fil de ses déplacements en canot, on s’enfonce dans une nature profonde et sauvage. Très beaux dessins, douceur des paysages et des couleurs, superbe atmosphère inspirée des tableaux de l’artiste mais au final, il manque quelque chose… Pas adhéré complètement mais belle découverte.

30/01/2021 (modifier)

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Sandrine Revel nous fait découvrir dans cet album un peintre canadien, Tom Thomson donc, que je ne connaissais pas. Et qui, visiblement, fut à l’origine d’une petite école impressionniste au début du XXème siècle. L’album est construit sur des alternances entre les années 1950, durant lesquelles un homme mène une enquête pour retrouver le corps de Thomson, persuadé que sa mort en 1917 n’était pas aussi naturelle que ce qui avait été dit à l’époque, et le début du XXème siècle. En particulier, cette dernière période est bâtie sur une sorte de compte à rebours, de 1917 à l’enfance du peintre à la fin du XIXème siècle. C’est l’occasion pour Sandrine Revel de nous faire découvrir la lente maturation de la passion, de ce que l’on pourrait appeler la révélation du peintre, qui ne va finalement avoir qu’une brève carrière artistique avant sa mort, à quarante ans. Peintre qui va s’inspirer des beaux paysages naturels de l’est du Canada, que Revel semble elle aussi admirer. Au travers des balades du peintre dans la nature encore sauvage, c’est une ambiance proche de celle développée par Thoreau dans ses ouvrages que nous découvrons. Le style un peu naïf du dessin de Revel est raccord avec le rythme lent de la narration, et la peinture même de Thomson – il faut juste ne pas y être réfractaire. Même s’il y a dans les passages des années 1950 un petit air « enquête policière », « cold case », l’ensemble est quand même très contemplatif – à l’image des peintures de Thomson. Si ce style vous plait, alors laissez vous tenter par cet album, assez vite lu (beaucoup de planches muettes, peu de dialogues). Note réelle 2,5/5.

28/10/2020 (modifier)

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