Le Spirou de Christian Durieux - Pacific Palace
Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique.
Coupés du monde... L'univers de Spirou et Fantasio
Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est décrété et l'hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d'imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du "Grand Guide" au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux. Alors que Fantasio ne rate pas une occasion de provoquer l'entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre l'étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses yeux. Avec Pacific Palace, Christian Durieux nous livre un Spirou très personnel, entre subtile fable politique et douloureuse romance, une bande dessinée pleine d'ambiance mais avec une véritable intrigue politico-policière.
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Date de parution | 08 Janvier 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voilà donc une Bd qui a du potentiel ! Cela dit, avoir du potentiel c’est facile, c’est à porté de main du premier badaud venu, une guerre, un génocide, une contrée, une époque, un style de vie, une histoire de corruption, la pègre, etc… peu importe, les sujets inspirants, intéressants et passionnants sont au nombre d’une multitude pour qui veut s’en donner les moyens. Rationnellement avoir du potentiel c’est une expression vide de sens qui cherche le plus souvent à couvrir un travail médiocre qui aurait pu ne pas l’être mais qui à fortiori l’est bel et bien. Cet ouvrage veut aborder les relations parfois existantes entre deux pays aux valeurs diamétralement opposées. La France d’un côté, au gouvernement théoriquement démocratique et le Karajan de l’autre, dirigé d’une poigne de fer par le président Korda. Alangui par le voile de l’insouciance, les consciences se réveillent lorsque le président Korda demande l’asile à la France lorsque ce dernier est chassé de son pays. La France face à la pression médiatique décide d’accueillir Korda quelques jours dans un luxueux hôtel le temps de statuer sur son cas. Et c’est ainsi que débute ce huit clos dans un hôtel vidé de toute clientèle, au personnel réduit et à l’atmosphère quelque peu étouffée. Premièrement nous sommes face au cas classique d’un auteur qui n’a pas fait ses devoirs et généralement ça n’augure rien de bon. Les tyrans, les dirigeants corrompus, les fêlés au pouvoir, voilà des sujets qui regorgent de documentations. Depuis l’antiquité on en a vu passer des tarés au pouvoir incommensurable, qui ont marqué l’histoire avec le sceau de l’épouvante. Et pourtant ici, rien, aucun allusion si ce n’est que Mr le président Korda est un soit-disant « connard », mais pourquoi bon sang ? Expliquez nous, faîtes nous des piqures de rappel, foutez nous sous le nez des images d’horreurs… On a là un personnage interessant qu’est la fille du président Korda, qui se rapproche de Spirou et qui a l’occasion de nous partager les méfaits, les magouilles, les tortures, les assassinats, la ruine de son pays, etc.. auxquels s’est adonné son père mais non, absolument rien… c’est terriblement décevant cette banalisation, certainement involontaire, en taisant les actes perpétrés par ces crapules inondées d’un pouvoir illégitime. Et ça donne lieu à des scènes vide, si vide, tellement vide … C’est pour moi un des plus gros défaut de cet ouvrage, ce manque de documentation ou tout du moins ce manque d’information qui à pour effet de nous rendre ce cher président tolérable pour ne pas dire sympathique. Deuxièmement l’oeuvre est lente, c’est n’est pas toujours un problème, certains auteurs apprécient prendre leur temps afin de creuser la personnalité des protagonistes, ici ce n’est malheureusement pas le cas, le bouquin est d’un ennui mortel de la page n°1 à la page n°60 (pour un total de 79 planches). Christian Durieux enchaine les scènes vides d’intérêt et si elles ne font pas avancer la trame, elles ne nous rendent pas pour autant les personnages plus attachants. Cela aurait pu être un pari, une histoire lente qui nous fait vivre les horreurs d’un régime totalitaire au travers des yeux même de fille du dit tyran, mais non, rien de tel, des planches et des planches qui n’apportent absolument rien. La première planche donne le ton cela dit, c’est une planche complète dédié à Fantasio nageant entre lustres, tables, fauteuils, vaisselle, etc… C’est beau en un sens mais quel est l’utilité d’une telle planche ? En réalité c’était un rêve que faisait notre ami Fantasio, un rêve qui n’apporte rien à la trame principale, rien à son histoire personnelle alors une seule question se pose : Pourquoi ?! Doit-il y avoir une planche dédié à chaque personne lorsqu'il mangent, chient et dorment ? Un peu de bon sens pardi ! Il aurait pourtant pu nous partager un rêve qui avait un lien avec l'histoire, par exemple son licenciement du Moustique Journal ou encore sa carrière raté à laquelle il espérait mettre un terme avec un nouvel article sensationnel mais certainement pas une baignade dans un hôtel submergé... Rien ne fait sens, cette bd est une suite d'illustrations et de scènes toutes plus inutiles les unes des autres. Troisièmement la présence d’incohérences touchant à l’attitude des personnages et à l’atmosphère du récit m'a clairement lassé. Je m’explique, à un certain moment, Fantasio drague de manière un peu lourde la fille de Mr Korda, la scène est légèrement tendancieuse, donnant un certain ton à la direction du récit. Il va de soi que Christian Durieux a choisit de s’éloigner du Spirou timide en faisant dans le dévergondé léger, du moins c’est l’idée que je m’en suis fait. Quelle déception quelques pages plus loin lorsque l’on assiste à une scène nocturne dans la piscine ou toute cette « sensualité » a disparu. Maillot une pièce, aucune courbe généreuse, pas de bout de seins, aucune allusion, rien… Mais à quoi joue-t-il bon sang ? Non pas que je m’attende lire du « Manara » après que Fantasio se soit montré plus qu’avenant mais j'aurais apprécié que notre auteur fasse preuve d’un minimum de cohérence. Ce n'est pas le défaut le plus significatif mais il accentue la piètre qualité de l'album. Quatrièmement nos deux héros, contrairement à l’univers originel, ne sont pas bien actifs. D’ailleurs ils ne sont que les spectateurs de ce qui se déroule sous leurs yeux de l’ouverture à la fermeture de l’album, il n’interagissent à aucun moment avec la trame principale, ils se contentent d’observer sans même prendre la peine d’élaborer des théories ou même de pousser le lecteur à la réflexion. Quel ennui. Dernièrement l’auteur se cantonne beaucoup trop à son huit-clos, cet accueil du président Korda devrait être révoltant pour chaque français défenseur d’un idéal démocratique et soulever en eux une envie de désapprobation et pourquoi pas de meurtre. Pourtant à aucun moment il nous est donné d’assister à une insurrection, à un acte de vandalisme, à une nuée de journalistes essayant de glaner quelques clichés ou encore quelques précieuses informations ici et là. Quant au trait de Christian Durieux il n'est pas transcendant mais je dois reconnaître qu'il a son charme, ce n'est clairement pas le dessin que j'affectionne mais ça se laisse regarder. Mon avis est que ce livre n’est rien d’autre qu’une production commerciale bâclée et c'est bien dommage car du potentiel ... il y en avait ..! Malheureusement la lecture n'en vaut pas la peine, on est loin du Spirou d'antan pour les quelques nostalgiques et loin d'une bonne histoire pour les lecteurs en quête de nouveauté.
J’aime beaucoup Christian Durieux mais je dois bien avouer que cet album m’a déçu. En cause une vision de Spirou et Fantasio qui me semble trop trahir les personnages. En effet Spirou est décrit comme agressif (coup de poing sur Fantasio en début d’album sans que le comportement de Fantasio le justifie vraiment), jugeant les autres sur leur apparence physique (il tombe amoureux d’une jeune femme sur seule base du physique et des yeux verts de celle-ci et se moque de ses parents jugés laids) et incapable de résoudre le moindre problème (à la fin de cette histoire, il n’aura en rien su influencer le cours des événements). Fantasio ne s’en sort pas mieux puisqu’il sera manipulé du début à la fin de cette intrigue. On est donc à l'opposé des valeurs et des capacités du duo d'origine (tolérance, recherche de solutions non violentes et capacité à résoudre l'impossible... ici c'est tout l'inverse). Outre l’image donnée aux deux personnages emblématiques, le scénario nous offre un huis-clos peu oppressant. Le rythme est lent, l’intrigue est simple, la conclusion bénéficie d’un gros deus ex machina. Ça tient la route dans l’ensemble mais je n’ai jamais été saisi par un quelconque suspense ou surpris par un quelconque retournement de situation (sinon que jusqu’au bout, j’ai espéré que Spirou, à un moment ou un autre, aurait pu se comporter en héros modèle plutôt que de rester passif). Reste le dessin, une belle couverture, de très belles planches qui dégagent une froideur et une sensation de vide dans les architectures mais c’est très insuffisant pour vraiment me convaincre. Un gros bof pour ma part.
Lorsque j’ai ouvert cet album, je ne m’attendais à rien de particulier. Je venais de lire d’autres tires de cette série (Panique en Atlantique, La Grosse tête, Spirou se marie, Fondation Z) qui ne m’avaient pas particulièrement séduit et je m’attendais à lire un récit du même acabit. Quelle ne fut pas ma surprise ! Pour moi ce récit est sans doute ce qu’il y a eut de mieux depuis Le Journal d’un ingénu d’Émile Bravo. Et d’ailleurs les ressemblances entre les deux albums sont notables. La encore Spirou est confronté à la grande histoire. Pas celle de la seconde guerre mondiale mais plutôt celle des Républiques Soviétiques du bloc de l’Est ( Le Karadjan ressemble singulièrement à l’ex Yougoslavie, à la Hongrie ou à l’Albanie des années 60). La encore Spirou est obligé de sortir de la naïveté qui est la sienne et dans laquelle semble l’entretenir un Fantasio toujours plus « hors sol ». La encore Spirou tombe sous le charme d’une jolie fille de l’Est dans une pseudo idylle qui durera le temps d’un séjour à l’hôtel. L’intrigue fort bien menée ressemble à un roman de John Le Carré et se développe sur près de 80 pages soit un format bien plus long que les autres histoires de la série. Je découvre ici le dessin de Durieux, proche de celui de la ligne claire, avec de très belles planches notamment celle de la scène dans la piscine de l’hôtel, ou de la fuite de Spirou en fin d’histoire. Je vous invite fortement à lire cette histoire qui revient la encore aux origines du personnage de Spirou, bien loin de l’univers de Franquin, mais certainement pas dénuées d’intérêt. Une vraie belle réussite.
L’histoire n’a pas su me toucher, malgré certaines qualités. Graphiquement, je reconnais une volonté de faire de cet hôtel quelque chose d’original, mais ça m’a laissé froid. Comme le dessin et la colorisation, que je n’ai pas trouvés à mon goût (mais je conçois très bien que d’autres y trouvent des qualités, il y en a, mais elles ne me touchent pas). Quant à l’histoire, elle se laisse lire, mais elle manque un peu d’originalité. Un dictateur d’un pays imaginaire (genre Kazakhstan) est accueilli avec sa famille et sa suite dans un hôtel, s’ensuivent quelques bisbilles avec les services secrets français, la fille du dictateur un peu rebelle, le directeur de l’hôtel (qui joue le rôle principal en fait), et donc notre duo Spirou et Fantasio (Seccotine fait quelques apparitions en présentatrice télé). Mais je trouve que c’est un peu une escroquerie de présenter ça comme une aventure de Spirou et Fantasio, tant l’histoire aurait très bien pu se passer d’eux, leur rôle pouvant être joué par d’autres. Alors, certes, Fantasio est moins versatile et guignol que d’habitude, et Spirou flirte avec la fille du dictateur. Mais ces « renouvellements » eux-mêmes montrent bien que Durieux ne souhaitait pas garder le cadre habituel, Spirou et Fantasio servant essentiellement de produit d’appel. Cela se laisse lire, mais sans plus pour l’histoire, et sans avoir de réel rapport avec l’univers de Spirou et Fantasio. Je n’y ai pas trouvé mon compte. Note réelle 2,5/5.
Un autre one-shot de Spirou de plus qui donne l'impression que de plus en plus on met Spirou dans n'importe quel scénario pour vendre de la copie. En effet, l'ambiance est bien différente d'un Spirou normal, on est ici dans le contemplatif et il n'y a pas d'action. J'ai tout de même trouvé qu'il y avait assez d'éléments présents dans cet album pour faire un Spirou habituel. Il aurait suffit de mettre plus d'action et d'humour. En tout cas, je sais pas trop si j'aime ce récit ou non. J'ai bien aimé le traitement de Fantasio qui a trop souvent été transformé en pur guignol dans certains one-shot. Ici, il y a sa personnalité habituelle et les gags qui lui tombent dessus m'ont fait sourire. J'ai bien aimé le côté politique de l'album. J'adore les histoires de manipulation et de géopolitique et je dois dire que les retournements de situations dans le dernier tiers de l'album sont bien pensés et que c'est amené de manière intelligente. J'ai bien aimé que pour une fois un Spirou se passe dans un huis clos et aussi la fin est bonne. En fait, le seul gros défaut qui gâche l'album pour moi est que l'histoire d'amour que vit Spirou aboutit à pas grand chose alors que je pensais que cela allait emmener des éléments intéressants dans le scénario, au final il y a rien. Je pense que c'était voulu, parce qu'ici Spirou passe à côté de l'aventure et ne fait que subir les événements, sauf que je n'ai pas aimé. J'aurais aimé que tout soit centré sur la politique et qu'on mettre plus d'action aussi (par exemple, j'imagine bien Seccotine faire tout pour infiltrer le palace). Donc voilà c'est pas le pire one-shot de Spirou, mais je pense pas que la majorité des amateurs du personnage vont aimer le parti-pris de l'auteur. À emprunter à la bibliothèque.
Je me rends compte que je n'ai rien lu de Christian Durieux, je ne connais pas son style. C'est attiré par la magnifique couverture bleue, la piscine éclairée contrastant avec le ciel étoilé pour un bain de minuit mystérieux, que j'ai entamé cette histoire. Et bien sûr la curiosité de lire une aventure de Spirou, je ne suis pas hyper connaisseur mais j'avais un bon souvenir des histoires dérivées faites par Émile Bravo. On découvre Spirou et Fantasio tous les deux grooms dans un palace même si on ne sent pas grand professionnalisme dans l'attitude de Fantasio. L'ambiance feutrée, le huis clos ainsi que le directeur rappellent fort le film de Wes Anderson, the Grand Budapest Hotel. L'humour est peu présent, l'action assez faible. Les personnages sont en comité restreint et attendent seulement la visite d'un homme politique important. Il faut bien dire que ça n'a pas grand chose à voir avec la série d'origine. Cela marche bien mais à vrai dire on aurait pu mettre n'importe quels autres personnages, l'histoire aurait fonctionné. C'est juste que ça n'aurait pas eu la même visibilité et le même tirage.
Pacific Palace, comme son nom l'indique, se déroule dans un hôtel de luxe. Il s'agit en réalité d'une histoire complète en huis-clos au ton assez surprenant. Spirou travaille comme groom dans ce palace et vient d'y faire embaucher Fantasio depuis que celui-ci a été viré du journal Le Moustique. Forcément, ce dernier n'est guère approprié au rôle de groom lui-même. Et pourtant ce sont bien Spirou et lui qui se retrouvent réquisitionnés pour rejoindre la minuscule équipe de membres du personnel qui restera sur place lorsque celui-ci sera totalement vidé pour accueillir un invité très spécial : un ancien dictateur en fuite venu chercher refuge en France. C'est ainsi que moins d'une dizaine de personnes vont se retrouver cloitrés dans l'hôtel durant quelques jours à l'atmosphère étrange et intrigante. Et parmi elles, la fille du dictateur dont Spirou va tomber amoureux au premier regard. Graphiquement, c'est un album très élégant. La couverture, avec sa dominante bleue, sa composition et sa piscine Arts Déco, est fascinante. Les planches elles-mêmes tranchent moins par leur colorisation et leur impact visuel mais le trait est très propre et là encore la mise en page est pleine de classe et parfaitement fluide. Les personnages sont réussis également, à l'exception de Fantasio dont le visage de vieux gamin égocentrique et acariâtre me rebute et contribue à rendre le sujet presque détestable par moment. Le scénario est une drôle d'histoire qui ne ressemble que très peu aux aventures classiques de Spirou et Fantasio. On y retrouve certes le rôle traditionnel de groom de Spirou et celui-ci de journaliste fouineur de Fantasio, mais tout le ton de l'histoire leur semble assez étranger. Il y a certes un peu du Journal d'un Ingénu d'Emile Bravo dans ce récit où un groom Spirou et un journaliste Fantasio croisent la grande Histoire (même si fictive dans le cas présent) dans les couleurs d'un hôtel. Il y a aussi du Grand Budapest Hotel dans ce palace et dans son directeur qui représente l'élégante mémoire des lieux et de son mystérieux passé. Mais il y a aussi toute une drôle d'ambiance, entre espionnage et secrets d'alcôves, tout au long d'un album attentiste où les protagonistes évoluent en milieu clos, presque coupé du monde réel, et tandis que le lecteur se demande bien où cela va le mener. Sans parler de cette romance en demi-teinte entre Spirou et la mystérieuse fille du dictateur. Tout cela parait très éloigné de l'esprit du Spirou auquel sont habitués les anciens amateurs de ses aventures, au sens strict du terme. En outre, la fin très douce amère et son orientation real-politik contrastent là encore avec ce à quoi on pourrait s'attendre de nos deux héros. Honnêtement, c'est une bonne histoire mais il ne faut pas y chercher une aventure de Spirou et Fantasio. C'est un esprit différent et un rythme beaucoup plus lent et contemplatif. Et au final, le directeur de l'hôtel me parait davantage le vrai héros de l'histoire que les deux jeunes aventuriers. J'aime l'atmosphère qui se dégage de cette BD, tant par son visuel que par sa narration et le coeur de son intrigue, mais je n'y aurais pu forcément vu la place pour Spirou et Fantasio.
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